(Investir au Cameroun) - Le 6 octobre 2014, il n’y a pas eu travail aussi bien dans les plantations qu’à l’usine de la Société camerounaise des palmeraies (Socapalm) situées dans la localité de Kienké, non loin de Kribi, dans la région du Sud-Cameroun. En effet, tôt ce matin-là, a-t-on appris de bonnes sources, les ouvriers de cette entreprise agro-industrielle cotée à la Douala Stock Exchange (DSX), ont érigé des barricades sur les différentes routes donnant accès aux plantations et à l’usine.
Motif de cette seconde grève en l’espace d’un mois : dans leurs bulletins de paie du mois de septembre dernier, les employés n’ont pas vu se matérialiser les conclusions d’un arrangement entre leur employeur et eux, lors d’une précédente grève organisée le 1er septembre 2014. Parmi ces promesses non tenues, l’application du nouveau Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) revalorisé il y a bientôt trois mois par le gouvernement camerounais, et le payement des primes de rendement attendues depuis juillet 2011, apprend-on.
Aussi, cette fois-ci, en plus de réclamer le respect des engagements ci-dessus pris par les responsables de la Socapalm, les employés ont exigé le limogeage de Frédéric Auge, le directeur des plantations dans l’unité de Kienké. Bien que cette dernière requête n’ait pas été acceptée, les négociations entreprises ce même 6 octobre 2014 entre les deux parties, sous la supervision des autorités administratives locales, ont permis de reconduire les mêmes promesses, notamment celle d’appliquer le SMIG aux salariés dont la solde n’atteint pas 36 270, montant qui représente le nouveau SMIG validé par l’Etat camerounais en juillet 2014.
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