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Yaoundé - 06 mai 2024 -

Selon un décret signé le 21 juillet 2014 par le Premier ministre camerounais, Philémon Yang (photo), sept banques et institutions financières privées camerounaises et étrangères vont siéger au sein du comité technique chargé de la mise en œuvre et du suivi du plan d’urgence du gouvernement. Il s’agit de la Standard Chartered Bank, de la Deutsch Bank Madrid, du groupe marocain Alliance, de la BICEC, de la SCB Cameroun, de la Banque atlantique et de la Société générale Cameroun.

Aux côtés de représentants des administrations publiques concernées par ce plan triennal, ces institutions bancaires nationales et étrangères, apprend-on, vont contribuer à la «mise en œuvre et au suivi de l’exécution des actions prioritaires retenues par le gouvernement autour des volets sectoriels» tels que la santé, l’agriculture et l’élevage, les infrastructures routières, l’énergie, l’eau, l’urbanisation et la sécurité dans les grandes villes.

Globalement, ce comité technique élargi au secteur privé, s’attèlera à «définir les orientations stratégiques à suivre par les administrations et structures sectorielles compétentes dans les cadre de la mise en œuvre des volets sus-indiqués ; identifier et arrêter les projets spécifiques à réaliser, leur implantation géographique, en cohérence avec les volets sectoriels ; conduire les négociations avec les partenaires techniques et financiers du gouvernement, en vue de la mobilisation des fonds nécessaires à la mise en œuvre du plan d’urgence ; sélectionner les petites et moyennes entreprises (PME) camerounaises éligibles à la mise en œuvre du plan d’urgence, sur la base des critères objectifs… ».

 

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Le cabinet FinAfrique annonce l’organisation, du 26 au 28 février 2014 à Douala, la capitale économique du Cameroun, d’un séminaire de formation sur la finance islamique. Au cours de cette rencontre de trois jours, les participants seront édifiés sur des thèmes tels que «l’histoire de la finance islamique, le fonctionnement de la banque sans intérêt, les contrats financiers conformes à la Charia, le cas de la Islamic Development Bank, la coopération entre banques islamiques et banques conventionnelles, les marchés financiers dans le système financier islamique..»

 

Sont concernés par cette formation, précisent les organisateurs, les directeurs généraux de banques, les investisseurs institutionnels, les assureurs, les trésoriers des entreprises, les directeurs financiers, les directeurs de risque…

 

Cabinet implanté en Afrique centrale et en Afrique de l'Ouest, et spécialisé dans la banque, la finance et l'assurance, FinAfrique a déjà organisé en novembre 2013 au Cameroun, un forum international sur la surliquidité bancaire en Afrique.

 

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Published in Finance

Le 29 octobre 2013, le président du Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM), André Fotso, a procédé à la signature d’un protocole d’accord pour le financement et l’accompagnement des PME camerounaises, avec un pool de cinq banques et un Fonds de garantie.

Il s’agit d’Afriland First Bank, de la SGBC, d’Ecobank, de BGFI, de la BICEC et de l’African Guarantee Fund. Grâce à ce protocole d’accord, fruit d’une initiative du GICAM visant à permettre aux entreprises camerounaises de financer leurs projets de modernisation et d’extension, dans l’optique de pouvoir bénéficier de la nouvelle loi portant incitations à l’investissement privé, des lignes de crédits d’un montant total de 50 milliards de francs Cfa seront ouvertes en faveur des PME.

Ces crédits garantis à 50% par African Guarantee Fund, a appris l’agence Ecofin de sources proches du dossier, seront octroyés à des taux d’intérêts de 10%, soit 8% pour la banque et 2% pour le fonds de garantie sus mentionné. L’échéance de remboursement de ces concours financiers va osciller entre 18 mois et 5 ans, apprend-on.

En plus du financement, indiquent nos sources, les bénéficiaires des appuis financiers dans le cadre de ce projet pilote initié par le GICAM, vont bénéficier de formations sur des modules de base tels que la gestion des projets, et surtout d’un accompagnement devant leur permettre d’accéder aux incitations prévues dans la loi du 13 avril 2013, qui prévoit diverses exonérations allant de 5 à 10 ans, au profit d’entreprises remplissant certaines conditions.

Selon certains protagonistes, à l’instar d’André Fotso, le président du GICAM, et Alphonse Nafack, le Dg d’Afriland First Bank, ce type de projet peut être dupliqué dans d’autres pays d’Afrique, continent dans lequel, a-t-on appris, 20% seulement des demandes de crédits introduites par les PME sont généralement satisfaites.

BRM

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Le classement des 200 plus grandes banques africaines que vient de publier la revue Africa Report, met en exergue sept banques camerounaises. Il s’agit d’abord du holding Afriland First Group, qui est classé 68ème, et gagne cette année 10 places par rapport à l’année dernière.

Ensuite, viennent la SGBC (136ème, en recul de 6 places par rapport à l’année dernière), la BICEC (137ème, en recul de 6 places), Afriland First Bank (139ème, en retrait de 2 places par rapport à 2012), Standard Chartered Bank (163ème), SCB Cameroun (169ème, soit un recul de 6 places) et Ecobank Cameroun (195ème, soit une place de perdue par rapport à 2012).

De manière générale, le classement 2013 d’Africa Report, qui se fonde sur le total bilan des banques comme principal critère, est largement dominé par les banques sud-africaines, qui occupent les cinq premières places du classement. Avec en tête Standard Bank Group.

Le quinté suivant est constitué de deux banques marocaines, dont le groupe Attijariwafa Bank qui est présent au Cameroun à travers SCB Cameroun, et deux banques égyptiennes, puis la Banque extérieure d’Algérie. Des pays comme l’île Maurice alignent 13 banques dans ce classement, soit deux fois plus que le Cameroun.

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Alamine Ousmane Mey, le président du Conseil national du crédit du Cameroun, par ailleurs ministre des Finances, vient de rendre public deux communiqués constatant l’ouverture de nouvelles agences par les banques et les établissements de microfinance, «sans autorisation de l’autorité monétaire» et «en violation» des dispositions réglementaires «fixant les procédures d’immatriculation et de radiation, d’ouverture et de fermeture» des agences des établissements de crédit et de microfinance.

«Cette situation étant préjudiciable au suivi de l’activité» bancaire et de la microfinance, le président du Conseil national du crédit invite les contrevenants à se «conformer désormais à la stricte application des dispositions» réglementaires, sous «peine de sanctions».

Par ailleurs, apprend-on, les banques et institutions de microfinance concernées par ce rappel à l’ordre du Conseil national du crédit, sont sommées de «transmettre au secrétariat du Conseil national du crédit, au plus tard le 30 septembre 2013, délai de rigueur : une demande de régularisation des ouvertures des agences effectuées sans autorisation préalable de l’autorité monétaire, la liste complète des agences et guichets en activité sur le territoire national».


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18-09-2013 - Les établissements de microfinance dans le viseur du Conseil national du crédit du Cameroun

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Chief Théodore Edjangué, le président de la Commission des marchés financiers (Cmf), l’organe de régulation de la Douala Stock Exchange (Dsx), la bourse des valeurs mobilières du Cameroun, vient de semer la confusion dans le landernau du marché des capitaux au Cameroun. En effet, le 3 août dernier, le président de la Cmf a rendu publique une série de communiqués sanctionnant sept banques pour perception de commissions injustifiées lors de l’opération de lancement du tout premier emprunt obligataire de l’Etat du Cameroun (200 milliards de francs Cfa) en 2010.

Mais, Chief Edjangué précisait cependant dans ces communiqués que la Cmf a décidé de «ne pas prononcer la restitution à l’Etat des sommes indûment perçues… » au regard du « faible niveau d’ »activité sur le marché financier camerounais ».

Cependant, dans une interview qu’il vient d’accorder au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune à l’effet d’expliquer le bien fondé de ces sanctions qui interviennent 3 ans après le bouclage de l’emprunt obligataire de 2010, le président de la Cmf rame à contre courant du contenu des communiqués sanctionnant les parties prenantes à cette opération de levée de fonds. «L’action de la Cmf a pu empêcher que l’Etat verse à certains de ces acteurs des sommes injustifiées, alors qu’il était à deux doigts de le faire», affirme par exemple le président de la Cmf qui ajoute : «La Cmf a également amené ces acteurs à restituer à l’Etat une partie des sommes qu’ils avaient indûment perçues».

En rappel, dans les communiqués que les propos du président de la Cmf semblent aujourd’hui contredire, Afriland First Bank, Sgbc, Bicec, Scb Cameroun, Citibank, Banque Atlantique et UBA qui avait joué soit le rôle d’arrangeur de l’opération ou alors celui de Prestataire de services d’investissements (Psi) avaient été sanctionnés pour avoir injustement perçues la somme totale de 2,5 milliards de francs Cfa. Somme qui représentait les commissions de placement, alors que certains placements que la Cmf appellent plutôt « investissements» avaient été «réalisés pour compte propre».


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