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Yaoundé - 07 mai 2024 -

Basée à Johannesburg et à Londres, la société de gestion d’actifs Enko Capital Management, fondée par le financier camerounais Cyrille Nkontchou, a annoncé le 2 mars 2015 dans un communiqué, que son fonds dédié à l’Afrique Enko Africa Private Equity Fund  (EAPEF) a pris une participation minoritaire dans le groupe de services financiers zambien Madison Financial Services PLC. Lancé en juin 2014, Enko Africa Private Equity Fund est spécialisé dans l’investissement dans des compagnies privées arrivées à un stade de maturité couvrant un large spectre de secteurs économiques en Afrique.

Madison Financial Services quant à lui a été fondé en 1992 et opère dans les secteurs des assurances vie et non-vie, la gestion d’actifs et la microfinance en Zambie. Il contrôle aussi une compagnie d'assurances non-vie en Tanzanie. Le groupe zambien a vu son chiffre d’affaires croître de 16% en moyenne par an et son résultat d’exploitation tripler durant les trois dernières années, selon le communiqué publié par Enko Capital Management.

«Nous sommes heureux d'avoir réalisé notre premier investissement en Zambie, un pays qui dispose de bonnes perspectives de croissance, de solides fondamentaux macroéconomiques et qui vient de vivre une transition politique pacifique», a déclaré Cyrille Nkontchou, directeur associé d’Enko Capital Management. Diplômé de science po Paris et titulaire d’un Master obtenu à Harvard en 1997, Cyrille Nkontchou et son frère, Alain Nkontchou, qui rejoindra le Conseil d’administration du groupe Ecobank en juin 2015 ; sont parmi les premiers Africains à s’être frotté au marché financier à Londres.

15 à 20 milliards de Fcfa à investir dans l’éducation

Ancien analyste chez Andersen Consulting en France, puis chez Merryl Lynch à Londres, Cyrille Nkontchou a quitté la cité londonienne en l’an 2000 pour s’établir en Afrique du Sud, où il crée d’abord Liquid Africa, une plateforme d'informations financières qui ne va pas marcher. En 2009, Cyrille Nkontchou lance Enko Capital Management, une société spécialisée dans la gestion d’actifs, dont la filiale londonienne est tenue par Alain, son frère.

Avant le lancement de son fonds dédié à l’Afrique, qui vient d’acquérir des parts de Madison Financial Services, Enko Capital a lancé en janvier 2014 Enko Education Investments, pour améliorer la qualité de l’éducation en Afrique. «Sur cinq ans, nous voulons investir entre 30 millions (15 milliards FCfa) et 40 millions de dollars (20 milliards Fcfa) dans des écoles privées pour bâtir un véritable groupe consacré à la formation des enfants de la classe moyenne africaine», a-t-il confié à Jeune Afrique.

En plus du Amazing Grace Private School, une école sud-africaine dans laquelle Enko Education Investments a réalisé son premier investissement, la branche éducation d’Enko Capital compte également dans son portefeuille le groupe scolaire La Gaieté, bien connu dans la capitale camerounaise. Ce groupe scolaire qui compte parmi les plus prestigieux du Cameroun a été fondé par Justine Nkontchou, qui n’est autre que la génitrice du fondateur d’Enko Capital.

BRM

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La ministre camerounaise de l’Education de base, Youssouf Adjidja, a reçu le 31 octobre 2014 dans la région du Nord-Ouest, des mains de l’ambassadeur du Japon au Cameroun, Tsutomu Arai, les clés de 202 salles de classes construites puis entièrement équipées par le gouvernement japonais, dans le cadre d’un programme de coopération que le Japon conduit au Cameroun depuis 1997.

Un programme qui, depuis son démarrage, a déjà permis, a indiqué le diplomate japonais au cours de la cérémonie, la construction de 1533 salles de classes dans 122 écoles primaires à travers le pays, 152 blocks de latrines pour élèves et enseignants. Le tout, a indiqué Tsutomu Arai, pour un montant total de 52 milliards de francs Cfa.

En dehors du secteur de l’éducation, la coopération japonaise au Cameroun est également visible dans le secteur de l’agriculture, notamment dans la gestion des forêts, les appuis au développement des filières telles que le riz, l’encadrement des PME…

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Nestlé Healthy Kids Global Programme. C’est le nom de baptême du programme d’éducation nutritionnelle lancée par Nestlé dans tous les pays dans lesquels la firme agro-alimentaire suisse est en activité. Au Cameroun, a-t-on appris le 23 mai 2014 au cours d’une rencontre avec la presse, ce programme d’éducation nutritionnelle est officiellement implémenté depuis le mois d’octobre 2013.

Cette année-là, avec le concours des ministères en charge de la Santé et de l’Education de base, 10 écoles pilotes ont été choisies dans le pays, afin que leurs élèves soient sensibilisés sur les bienfaits de l’activité sportive et d’une alimentation saine et équilibrée. Au total, révèlent les responsables de Nestlé Cameroun, 1400 élèves ont ainsi été sensibilisés, tandis que 75 enseignants ont été formés, grâce à des supports et manuels édités par Nestlé. Coût global de l’opération : 55 millions de francs Cfa.

En cette année 2014, la firme Nestlé annonce la sensibilisation de 1200 nouveaux élèves dans 10 nouvelles écoles camerounaises, ce qui portera à 2600 le nombre d’élèves ayant reçu ce cours d’éducation à la nutrition dans le pays en 2 ans. L’objectif final du programme, apprend-on, est de former 36 000 élèves au Cameroun.

A terme, indique-t-on chez Nestlé Cameroun, l’on n’exclut pas de voir ce cours d’éducation nutritionnelle être intégré dans les programmes scolaires du primaire, afin de contribuer, dès la base, à la formation d’une population consciente de l’importance de la qualité de l’alimentation sur la santé et le bien-être.

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Selon la Banque mondiale (BM), il sera difficile pour le Cameroun de devenir un pays émergent à l’horizon 2035, tel qu’envisager par les autorités du pays, eu égard au retard accusé dans ses prévisions de croissance jusqu’ici. En effet, fait remarquer l’institution financière internationale dans la dernière édition de ses cahiers économiques sur le Cameroun, «le taux de croissance moyen observé de 2010 à 2013 dans le pays est de 4,1 %, soit un point de pourcentage en dessous des cibles de la «Vision 2035» (et 0,8 point de pourcentage de moins que dans le scénario de référence du DSCE».

Pour renverser la tendance et «rattraper ce retard et atteindre les objectifs officiellement fixés pour 2020, il faudrait un taux de croissance annuel de 9,5 % sur la période 2014-2020, à comparer aux 4,8 à 5,4 % établis dans les projections de la Banque mondiale. Cette situation appelle une attention renouvelée aux sources de la croissance au Cameroun. Compte tenu de l’impact important de l’éducation sur la croissance à long terme, une révision des sources de la croissance devrait commencer par regarder la qualité du capital humain», analyse la Banque mondiale.

A l’appui de sa recommandation, l’institution de Bretton Woods révèle que «les théories de la croissance endogène ont été testées au cours des trois dernières décennies dans un grand nombre de pays et ont confirmé que le capital humain joue un rôle essentiel dans la croissance économique». A cet égard, conclu la BM, «l’éducation, ainsi que la santé peuvent contribuer d’une manière importante à l’aspiration du Cameroun à devenir une économie émergente à l’horizon 2035».

Aussi, les analystes de la Banque mondiale conseillent-ils au gouvernement camerounais d’investir massivement dans l’éducation. Car, apprend-on, «bien que les dépenses publiques d’éducation aient augmenté au Cameroun, passant de 1,9 % du PIB en 2000 à 3,3 % en 2003, elles ont depuis marqué le pas et restent en dessous de la moyenne régionale de 4,3 %».

 

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Selon le quotidien privé Mutations, le Programme national de développement participatif (PNDP), dont la seconde phase s’achève dans deux mois (novembre 2013), a financé 1600 projets de développement au cours des trois dernières années.

Ces projets réalisés dans les communes, avec un apport personnel des bénéficiaires, ont coûté 14 milliards de francs Cfa, et ont principalement concerné les domaines de la santé, du transport, de l’éducation et de l’hydraulique.

Programme gouvernemental qui consiste à assister les communautés et les collectivités locales décentralisées dans leur quête d’un développement durable et la création des emplois, le PNDP est financé par la Banque mondiale à travers l’Agence de développement international (IDA), la coopération allemande et l’Etat du Cameroun.

Une nouvelle phase de ce programme multi-bailleurs, prévue pour s’étendre jusqu’en 2016, devrait être prochainement lancé, apprend-on, cette fois-ci sur financement C2D (Contrat désendettement développement).

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