(Investir au Cameroun) - Selon Clotilde Nizigama (photo), à l’horizon 2020, les gouvernements camerounais et congolais auront achevés les travaux visant à bitumer les 1624 km de route reliant Brazzaville à Yaoundé, les capitales politiques des deux pays. La Secrétaire générale adjointe chargée des programmes, du budget, de l’administration et des ressources humaines à la Communauté économiques des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) a fait cette déclaration le 11 février 2016 à Ketta, à l’occasion de l’inauguration du premier tronçon de la route Ketta (Congo)-Djoum (Cameroun) par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso.
A en croire la SGA de la Ceeac, la route entre Yaoundé et Brazzaville «fait partie du plan directeur du transport consensuel en Afrique centrale, dont le but est de relier les différentes capitales de la sous-région. Ce plan a été adopté par la Conférence des chefs d’Etat et gouvernement de la Ceeac, le 27 janvier 2004 à Brazzaville». Depuis lors, les gouvernements camerounais et congolais ont lancé le projet de bitumage de la route Sangmélima-Ouesso, que la BAD, l’un des financiers du projet, présente comme étant «le maillon manquant de l’inter-capital Yaoundé-Brazzaville».
Longue de 651 Km, dont 316 Km à construire côté camerounais et 335 côté congolais (dont les 169 premiers Km inaugurés le 11 février dernier), la route Sangmélima-Ouesso est financée par de nombreux bailleurs de fonds, dont la BADEA, la BID, la BAD, le Fonds saoudien de développement, le Fonds koweitien et les deux Etats concernés par le projet.
BRM
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