(Investir au Cameroun) - Le Comité de compétitivité, en relation avec le ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia) a organisé récemment à Yaoundé, une concertation regroupant tous les acteurs de la filière avicole dans la perspective d’offrir aux consommateurs des produits de qualité, en quantité suffisante et à bon prix (entre 2500 et 3000 FCFA) lors des prochaines fêtes de fin d’année.

Pour l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), représenté par son Secrétaire permanent, Lucas Nga, ces projections sont possibles. Toutefois, il faudrait que l’Etat apporte son appui à cette filière qui est sinistrée depuis l’apparition de la grippe aviaire survenue en mai dernier au Cameroun. Et ces appuis se résument selon M. Nga, à un cheptel de 2 millions de poussins de 1 jour, un besoin en médicaments de l’ordre de 450 millions de FCFA et 20 000 tonnes de maïs.

Dans son intervention, le Secrétaire permanent du secrétariat technique du Comité de compétitivité, Lucien Sanzouango, a reconnu que l’Etat a investi plus de 2 milliards de FCFA en 2006 pour soutenir la relance de la filière avicole après l'épizootie de l’époque. Il est question cette fois, de s’inscrire dans l’avenir en arrimant la profession aux standards internationaux de compétitivité concernant notamment le mode de fonctionnement, le transport des produits avicoles, les structures d’abattage. Il restera enfin, les questions d’exportation vers la sous-région et surtout l’Union européenne, à la faveur de l’entrée en vigueur de l’Accord de partenariat économique (APE). A titre de rappel, la filière avicole contribue à 10% au PIB du Cameroun.

Sylvain Andzongo