(Investir au Cameroun) - «L’existence et la vivacité d’une place boursière dépendent de facteurs fondamentaux qui sont l’offre et la demande de titres, la qualité de la gouvernance et la régulation. Si on peut dire que la demande des titres est réelle, l’offre, elle, est inexistante. Quand à la gouvernance d’entreprise, elle est quelque peu hasardeuse et les conditions d’accès à la DSX sont prohibitives, certainement du fait même de cette gouvernance». Telles sont, selon le président de la Commission des marchés financiers, Chief Edjangué, les raisons pour lesquelles la bourse de Douala ne parvient pas à décoller, 12 ans après sa création.
Pour mémoire, la DSX a été créée par les autorités camerounaises en 2001, au sortir d’un sommet des chefs d’Etats de la CEMAC tenue à Ndjamena, au terme duquel Libreville avait été préféré à Douala, pour abriter le siège de la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale alors en gestation.
Cependant, depuis le lancement des activités de la bourse du Cameroun en 2006 avec l’arrivée à sa cote de la Société des eaux minérales du Cameroun (SEMC), la DSX cote seulement trois lignes d’actions (SEMC, SAFACAM et SOCAPALM) et trois lignes d’obligations (Etat du Cameroun, BDEAC et SFI). En 12 ans d’existence et 7 ans de fonctionnement effectif.
Au mois d’août 2013, le régulateur qu’est la CMF a sanctionné la DSX au payement d’une amende pécuniaire, pour avoir joué un rôle qui n’est pas le sien (PSI) dans l’emprunt obligataire de 200 milliards de Franc Cfa de l’Etat du Cameroun. C’était en décembre 2010
BRM