(Investir au Cameroun) - La filiale libérienne de la banque à capitaux majoritairement camerounais, Afriland First Bank, et l’Agence américaine pour le développement international (Usaid), ont signé le 13 octobre 2015 au Libéria, un accord de partage de risque sur des crédits du secteur agricole, afin d’augmenter leur volume au Libéria, a-t-on appris de sources autorisées.
Mais, en plus de l’agriculture qui, selon le DG d’Afriland First Bank Libéria, Hamadou Bayo, constitue l’une des principales clés pour le développement des économies africaines ; le partenariat avec l’Usaid s’étendra également aux PME du secteur de la construction. En effet, a fait remarquer le Dr. Chan, responsable locale de l’Usaid, bien que l’agriculture et le secteur de la construction présentent des niveaux de risque souvent jugés trop élevés, ces secteurs recèlent d’importantes opportunités en matière de création d’emplois.
L’accord avec l’Usaid est le 4ème à être conclu par Afriland First Bank en l’espace de cinq mois. En effet, en juin 2015, le groupe leader du marché bancaire au Cameroun décrochait un financement de 26,2 milliards de francs Cfa auprès de la China Development Bank, afin de décupler les concours financiers aux PME camerounaises. En juillet 2015, c’est auprès d’Afreximbank qu’Afriland obtenait un financement de 9,8 milliards de francs Cfa, pour le compte de sa filiale ivoirienne. Objectif : soutenir les PME locales et financer le commerce intra-africain.
Le 30 juillet 2015 à Douala, la capitale économique camerounaise, Afriland First Bank signait un autre accord de financement d’un montant de 15 millions de dollars, soit environ 8,2 milliards de francs Cfa, avec la Société financière internationale (SFI), filiale du groupe de la Banque mondiale spécialisée dans le financement du secteur privé.
Par le biais de ce financement, avait annoncé la banque dans un communiqué officiel, «la SFI mettra à la disposition d’Afriland First Bank des garanties pour les opérations liées aux échanges commerciaux, pour une meilleure couverture des flux des entreprises importatrices et exportatrices par les banques correspondantes, renforçant de ce fait leur compétitivité à l’international».
BRM
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