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Yaoundé - 14 mai 2024 -
Gestion publique

Combattre ou se soumettre à l’Etat : le Gicam prend position

Combattre ou se soumettre à l’Etat : le Gicam prend position

(Investir au Cameroun) - Comment les organisations patronales doivent-elles travailler avec les gouvernements ? Le président du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), André Fosto, et le Senior Advisor au BIT, Francis A. Sanzouango, ont répondu à cette question dans une tribune libre commune publiée au journal Le Jour ce 17 septembre 2012. Pour eux, c’est une question récurrente à laquelle l’on a partiellement répondu par le passé. D’après leur analyse, il ne faut ni combattre, ni se soumettre à l’Etat.

« Certaines organisations semblent avoir fait le choix de la soumission au politique. D’autres, le choix de l’affronter. D’autres encore, à des degrés divers, hésitent entre ces deux postures. Ce à quoi nous croyons c’est que, face à un interlocuteur privilégié, dépositaire de la construction de l’environnement des affaires, il ne s’agit pour les organisations patronales - en vertu de leur indépendance supposée et de la nature non partisane de leur mandat - ni de se soumettre au politique, ni de le combattre », écrivent-ils.

Le président du Gicam pense que « pour être écoutées, pour exercer une influence réelle, les organisations patronales doivent éviter la collusion, elles doivent s’exprimer librement, avec compétence, et aussi avec l’autorité que leur confère leur représentativité ».

« Ceci étant, aussi non partisanes qu’elles sont, ces organisations ne peuvent se désintéresser du champ politique en raison de l’impact des rôles économique, de législateur et de régulateur de l’Etat. Les nécessaires contacts et partenariats qui en découlent, les adresses patronales (livre blanc, messages, échanges directs, etc.) aux candidats à des élections présidentielles – ce fut le cas récemment en Côte d’Ivoire et au Sénégal - devraient alors s’appuyer sur deux principes majeurs : l’indépendance et la force de l’argumentation », concluent-ils.

Cette question et bien d’autres seront au programme de la réflexion que les patronats africains engageront à Douala du 26 au 28 septembre prochains sur le thème : « Se réinventer dans le monde de demain, le nouveau défi des organisations patronales africaines ».

Beaugas-Orain Djoyum

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