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Yaoundé - 07 mai 2024 -

Le chef de l’Etat camerounais a autorisé, le 2 février 2015, le ministre de l’Economie à signer avec le groupe de la Banque africaine de développement (BAD), deux accords de prêts d’un montant total de 110,3 milliards de francs Cfa, pour la construction de 248 Km de routes entre Batchenga et Lena, dans la région du Centre du pays.

Le premier accord, d’un montant total de 101 milliards de francs Cfa, sera signé sur le guichet non concessionnel de la BAD, tandis que le second accord de prêt, pour un financement de 9,3 milliards de francs Cfa, sera signé avec le Fonds africain de développement, qui est le guichet concessionnel (taux d’intérêt inférieur à 1%) de la BAD.

Pour rappel, c’est en juillet 2014 que le gouvernement camerounais a annoncé avoir accédé au statut de pays à financements mixtes de la BAD. Ce statut, avait alors précisé le ministre camerounais de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, permet désormais au pays de bénéficier à la fois des prêts à taux concessionnels du FAD, et du guichet souverain de la BAD. Avant d’accéder à ce statut, la BAD avait déjà octroyé au Cameroun, depuis 1972, des financements pour un montant total de 990 milliards de francs Cfa, officiellement.

 

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300 hectares de manioc à planter pour produire 2 millions de boutures de manioc à rendement élevé. C’est l’une des ambitions que se fixe, dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, le «Projet d’appui aux infrastructures rurales et au développement participatif dans les Grassfields», rendu dans sa phase 2. Ce projet vise à doter les régions dites des Grassfields (Ouest, Nord-Ouest) d’infrastructures rurales et de projets agricoles permettant de lutter contre la pauvreté.

De ce point de vue, afin que la culture du manioc, qui sera ainsi intensifiée (du fait de la disponibilité du matériel végétal et des autres intrants) crée davantage de plus-value et garantisse une amélioration des revenus aux producteurs, le projet prévoit également, apprend-on de sources autorisées, la mise en place de 10 unités de transformation du manioc dans le Nord-Ouest.

Pour rappel, la phase 2 du projet sus-mentionné est dotée d’un budget de 19 milliards de francs Cfa, dont 12,7 milliards de francs Cfa à décaisser par la Banque africaine de développement (BAD), suite à un accord signé le 16 décembre 2013 avec le gouvernement camerounais.

La première phase du projet Grassfield, implémenté entre 2005 et 2011, selon l’évaluation du gouvernement, a permis de générer des revenus de plus de 5 milliards de francs Cfa au profit des bénéficiaires du projet, de réhabiliter 300 km de routes rurales, et d’augmenter la production agricole commercialisée de près de 60%.

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Dans le cadre du «Projet d’appui aux infrastructures rurales et au développement participatif dans les Grassfields», financé par le groupe de la Banque africaine de développement (BAD), la région du Nord-Ouest envisage de se doter de 1000 hectares de bananier plantain dans la localité de Widikum, a-t-on récemment appris lors du lancement officiel de la phase 2 de ce projet, qui vise à doter les régions dites des Grassfields d’infrastructures rurales et de projets agricoles permettant de lutter contre la pauvreté.

Il est également prévue, a-t-on appris, la réhabilitation de 159 kilomètres de routes rurales, afin de faciliter l’évacuation des produits agricoles des bassins de production vers les marchés, généralement situé dans les centres urbains. La phase 2 de ce projet est dotée d’un budget de 19 milliards de francs Cfa, dont 12,7 milliards de francs Cfa à mobiliser par la BAD, suite à un accord signé le 16 décembre 2013 entre la Bad et le gouvernement camerounais.

Pour rappel, la première phase du projet Grassfield, implémenté entre 2005 et 2011, a-t-on appris, a permis de générer des revenus de plus de 5 milliards de francs Cfa au profit des bénéficiaires du projet, de réhabiliter 300 km de routes rurales, et d’augmenter la production agricole commercialisée de près de 60%.

 

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Le gouvernement camerounais devrait bientôt obtenir de la Banque africaine de développement (BAD), un financement d’un montant total de 50 milliards de francs Cfa (100 millions de dollars), pour booster l’industrialisation du pays, a-t-on appris le 4 décembre 2014 à Awaé, dans la banlieue de la capitale, où la ministre délégué à l’Agriculture, Clémentine Ananga Messina, visitait des exploitations d’ananas qu’abrite cette localité.

En effet, ces financements de la BAD devraient permettre d’accroître les activités de transformation dans les secteurs de l’horticulture et de la banane plantain, afin d’augmenter les revenus des producteurs. C’est en prélude à ce projet qui sera piloté par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, que Mme Ananga Messina a entamé une tournée de certains bassins de production pour évaluer leur potentiel.

Le futur programme à financer par la BAD viendra ainsi s’ajouter au Programme d’investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma), financé cette fois-ci par la Banque mondiale, pour un montant total de 50 milliards de francs Cfa également. Il vise à booster la production du maïs, du manioc et du sorgho, afin d’approvisionner les entreprises agro-industrielles telles que Nestlé et Guinness.

 

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Le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé le 27 novembre 2014, avoir approuvé en date du 26 novembre à  Abidjan, en Côte d’Ivoire, un financement d’un montant de 258 milliards de francs Cfa en faveur de l’Etat camerounais. Ces fonds, apprend-on, serviront à l’aménagement du tronçon routier Batschenga-Ntui-Yoko-Tibati-Ngaoundéré, qui s’étire sur 598  km entre les régions du Centre et de l’Adamaoua.

«Ce projet est financé par le groupe de la banque à travers les deux guichets BAD et FAD, respectivement pour près de 105 milliards et 10 milliards de FCfa. Les autres co-financiers sont l’Agence française de développement (près de 45 milliards de FCfa) en financement parallèle, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (près de 42 milliards de FCfa), la JICA (ACFA) pour environ 35 milliards de FCfa, et la République du Cameroun (près de 29 milliards de FCfa) en financement conjoint», précise le communiqué de la BAD.

Ces travaux routiers seront effectués dans le cadre de la stratégie de renforcement du réseau routier national camerounais, indique la BAD, permettront «le désenclavement des bassins de production agricole par rapport aux zones de consommation, entrainant ainsi la mise en valeur du potentiel agricole. Elle contribuera donc à favoriser la transformation structurelle de l’économie camerounaise».

Par ailleurs, cet axe routier qui constitue l’itinéraire le plus court (200 km de moins) pour relier les parties méridionales et septentrionales du Cameroun, est «un des maillons camerounais essentiels  à la facilitation du transport inter-Etats en Afrique centrale, en offrant une nouvelle alternative de transit vers le Tchad, pays enclavé de la région qui s’approvisionne principalement via le Port de Douala».

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La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, le 26 septembre 2014, avoir octroyé par  l’intermédiaire de son guichet secteur privé, une ligne de crédit d’un million d’euros (plus de 650 millions de FCfa) à l’institution de microfinance Advans Cameroun. 

Fondée en 2007, Advans Cameroun marque un intérêt croissant pour les PME en raison de leur potentiel de marché. À la fin de l’année 2013, la clientèle d’Advans Cameroun comptait 38 000 entrepreneurs et emprunteurs individuels (hommes et femmes). La ligne de crédit de la BAD permettra de financer des sous-projets de PME qui sont très diversifiés et couvrent tous les secteurs économiques: construction, télécommunications, hôtellerie, agro-industrie, etc.

Les fonds seront utilisés à différentes fins, notamment l’acquisition d’immobilisations, le financement des stocks et des projets, l’obtention de prêts à terme et de prêts commerciaux, etc.

La ligne de crédit de la BAD devrait également aider Advans Cameroun à prolonger la durée de ses crédits d’investissement et à s’engager dans de nouveaux secteurs, tels que les activités des PME liées à l’agriculture rurale, qui manquent actuellement de financements.

Advans Cameroun a été sélectionnée dans le cadre du programme de la BAD dédié aux petites et moyennes entreprises dans le but d’accroître ses activités de financement des PME et de fournir à moyen et long terme des possibilités de financement aux PME locales du Cameroun.

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Le ministre de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, a révélé que le Cameroun a été admis au statut de pays à financements mixte de la Banque africaine de développement (BAD). Ce statut permet désormais au pays, apprend-on, de continuer à bénéficier des prêts à taux concessionnels du Fonds africain de développement (FAD), filiale de la BAD, mais aussi d’accéder directement au guichet souverain de cette institution bancaire régionale.

 

«Ce statut traduit la reconnaissance du groupe de la BAD, des efforts entrepris par le pays», analyse Racine Kane, le représentant-résident de la BAD au Cameroun. «La BAD nous a permis d’accéder au régime de pays mixte. Ce n’est pas parce que nous l’avons demandé. C’est en raison de l’appréciation rigoureuse que les évaluateurs de la BAD ont fait de notre économie. Cette appréciation a établi la solidité de nos critères macro-économiques. Elle a montré que nous avons un endettement faible et que nos ressources sont en cours d’exploitation. Et conséquemment, nous sommes un pays dont l’économie émerge», se réjouit le ministre Nganou Djoumessi.

 

En rappel, depuis 1972, la BAD a décaissé en faveur du Cameroun, la somme de 99 milliards de francs Cfa, pour le financement de 91 projets. A partir du 1er juillet 2014, révèle le ministre de l’Economie, une enveloppe de 255 milliards de francs Cfa est mise à la disposition du gouvernement camerounais par la BAD. «Les ressources sont disponibles. Nous demandons au secteur privé d’en tirer aussi avantage», a poursuivi Emmanuel Nganou Djoumessi.

 

En effet, apprend-on, sur les 21 projets actuellement en cours de financement au Cameroun par la BAD, seulement 23% le sont dans le secteur privé, pourtant unanimement reconnu comme moteur de la croissance économique.

 

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Depuis 1972, la Banque africaine de développement (BAD) a concédé au gouvernement camerounais, des prêts et des dons pour un montant total de 990 milliards de francs Cfa, a-t-on appris le 27 juin 2014 à Douala, la capitale économique du Cameroun, au cours d’une rencontre entre les opérateurs économiques camerounais et la BAD, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de cette institution financière régionale.

Ces fonds ont permis de financer 91 projets, principalement dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, de l’énergie, de l’eau, de l’assainissement et de la gouvernance. De nos jours, souligne-t-on au ministère de l’Economie, 21 projets sont en cours d’exécution, dont cinq pour le secteur privé, ce qui représente 23% seulement des appuis financiers de la BAD en faveur du Cameroun.

Cette dernière statistique situe mieux l’enjeu et l’importance de la rencontre de Douala, qui a permis à la BAD de présenter aux opérateurs économiques camerounais sa stratégie globale pour le développement de l’Afrique, mais surtout ses mécanismes de financement et ses produits financiers, afin que les créateurs de richesses en profitent.

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Dans le cadre de la célébration de ses 50 ans d’activités, la représentation camerounaise de la Banque africaine de développement (BAD) rencontre les opérateurs économiques du Cameroun le 27 juin 2014 à Douala, annonce le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) dans une correspondance adressée à ses adhérents.

Cette rencontre sera l’occasion pour la BAD, apprend-on, de présenter aux opérateurs économiques du pays sa stratégie globale pour le financement du développement de l’Afrique, les produits et mécanismes de financement de la BAD, ainsi que l’état des lieux de son portefeuille de projets au Cameroun.

Le manque de financements «demeurant l’une des contraintes majeures pour le développement» des entreprises camerounaises, souligne le Gicam, les adhérents de ce regroupement patronal sont conviés à participer massivement à cet échange, en vue de «comprendre les opportunités offertes par cette institution».

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La route reliant la ville camerounaise de Djoum, dans la région du Sud du pays, à la frontière du Congo, sur une distance d’environ 215 kilomètres, est déjà construite à 69%, a révélé le quotidien gouvernemental camerounais. Ce tronçon, subdivisé en trois lots (Djoum-Mintom, Mintom-Lélé et Lélé-Mbalam-frontière du Congo), fait partie intégrante du projet de construction de la route Sangmélima (Cameroun)-Ouesso (Congo), présenté comme étant «le maillon manquant de l’inter-capital Yaoundé-Brazzaville».

Au demeurant, si les travaux avancent positivement entre Djoum et la frontière congolaise, le tronçon entre Sangmélima et Djoum, lui, affiche un taux de réalisation de seulement 20%, apprend-on.

Globalement, apprend-on de sources proches du dossier, la route Sangmélima-Ouesso devrait coûter 119,8 milliards de francs Cfa, mobilisés par divers bailleurs de fonds tels que la BADEA, la BID, la BAD, le Fonds saoudien de développement, le Fonds kowetien… Le linéaire à bitumer s’étire sur 651 Km, dont 335 Km en territoire congolais et 216 Km en territoire camerounais.

La construction de cette route, soutient-on au ministère des Travaux publics du Cameroun, a pour objectif l’augmentation «des échanges des personnes et des biens ; assurer un meilleur accès de la population aux équipements sociaux, de santé et administratifs ; favoriser la lutte contre la pauvreté et un frein à l’exode rural, la réduction du coût d’exploitation des véhicules et du temps de parcours… »

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