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Yaoundé - 07 mai 2024 -

Le ministre camerounais de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, procède ce 23 janvier 2014 à Yaoundé, à la mise en service de la station de traitement et de production d’eau de la Mefou, qui approvisionnera la capitale camerounaise de 50 000 m3 d’eau potable supplémentaires par jour. L’approvisionnement total de la ville de Yaoundé sera ainsi portée à 150 000 m3 par jour, sur une demande officielle estimée à 300 000 m3 d’eau par jour.

Cependant, avait précisé le directeur général de Camwater le 15 janvier 2014, lors d’une visite de l’usine par les administrateurs de cette entreprise qui gère les infrastructures d’adduction d’eau au Cameroun, seulement 25 000 m3 d’eau par jour seront injectés dans le réseau en janvier 2014. Selon le DG, Jean Williams Sollo (photo), il va falloir attendre le mois de février 2014 pour que la station de la Mefou atteigne ses capacités réelles de production qui sont de 50 000 m3 par jour.

D’un coût global de 72 milliards de francs Cfa, la station de traitement des eaux de la a été conjointement financé par l’Agence française de Développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et le gouvernement camerounais.

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Le 20 janvier 2014, le président de la République du Cameroun, Paul Biya, a signé un décret habilitant le ministre de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, à parapher, avec l’Agence française de développement (AFD), un accord de prêt d’un montant de 79,6 millions d’euros, soit environ 52 milliards de francs Cfa, pour le financement de projets d’adduction d’eau dans quatre villes camerounaises.

 Selon le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, ce prêt dont le gouvernement s’apprête à signer la convention est, en réalité, la transformation en «dette souveraine de l’Etat du Cameroun», d’un crédit accordé en 2010 par l’AFD à la Cameroon Water Utilities (Camwater), entreprise publique qui gère les infrastructures d’adduction d’eau dans le pays.

 En effet, apprend-on, l’AFD avait dû suspendre ses décaissements en faveur de Camwater en 2012, estimant que la situation financière de cette entreprise étatique ne lui permettait pas de pouvoir rembourser ses dettes sur fonds propres. D’où l’intervention de l’Etat, actionnaire unique de Camwater, qui a décidé de s’approprier ce crédit, dont le journal à capitaux public souligne cependant que le montant initial a été revu à la hausse.

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27/12/2013 - Quatre entreprises publiques camerounaises vont faire un premier pas vers le marché des capitaux

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Selon des sources autorisées au ministère des Finances, quatre entreprises du portefeuille de l’Etat du Cameroun pourraient bientôt solliciter les services des agences de notation financière, pour évaluer leur risque de crédit, afin de pouvoir lever des capitaux sur différents marchés, dans l’optique de réaliser leurs projets d’investissements.

Ces quatre entreprises, qui selon nos sources ont été choisies sur la base de l’attractivité de leur secteur d’activité sont : la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), le stockeur des produits pétroliers au Cameroun ; le Port autonome de Douala (PAD), l’entreprise chargée de la gestion du plus grand port du pays ; la Cameroon Telecommunications (CAMTEL), l’opérateur public de la téléphonie ; et la Cameroon Water Utilities (CAMWATER), l’entreprise chargée de la gestion des infrastructures en matière d’adduction et de distribution de l’eau potable dans la pays.

Ce vœu de voir ces entreprises être soumises à la notation financière, apprend-on, découle de la volonté de l’Etat du Cameroun de mettre progressivement un terme à sa politique d’assistanat, qui prend généralement la forme de subventions de plus en plus pesantes pour les caisses de l’Etat, et de garantie des crédits contractées par les sociétés publiques et parapubliques.

Des coups de pouce qui ont souvent fait passer les entreprises publiques camerounaises aux yeux de l’opinion et de certains experts, pour des gouffres à sous, sans contrainte de performance. D’ailleurs, dans son dernier rapport sur le Cameroun, partant du fait que la plupart des entreprises publiques camerounaises enregistrent de «piètres résultats», le FMI conseille au gouvernement de réduire les subventions en leur faveur, et de leur imposer des cahiers de charges contraignants.

La notation financière, espère un cadre du ministère des Finances, devrait ouvrir à ces entreprises les portes du marché des capitaux, qui ne s’accommodent que de la crédibilité et de la performance des sociétés qui y sont admises.

Pour l’instant, aucune information ne filtre sur l’agence de notation qui pourrait être sollicitée par ce premier échantillon de quatre entreprises publiques, dont les responsables viennent d’être conviés à un séminaire d’information sur la notation financière, rencontre organisée par le ministère des Finances à Yaoundé.

Cependant, l’on sait que l’Etat du Cameroun, lui-même, est noté par Fitch Ratings et Standard & Poor’s. D’ailleurs, cette dernière agence, dans un communiqué daté du 13 décembre 2013, a maintenu la note B/B pour le Cameroun (même note que Fitch), avec des perspectives stables sur les 12 prochains mois.

Brice R. Mbodiam

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Le ministre camerounais de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, va signer dans les prochains jours, avec les autorités chinoises, un accord cadre de prêt portant sur un peu plus d’un milliard de yuans, soit environ 84,7 milliards de francs Cfa.

Un décret du président de la République signé le 3 septembre 2013, habilite en effet le ministre de l’Economie à signer cet accord pour le compte du gouvernement camerounais. Le décret présidentiel renseigne que cet argent est destiné à financer des projets d’adduction d’eau potable dans 9 villes du Cameroun.

Selon la Cameroon Water Utilities (Camwater), l’entreprise publique qui gère le volet infrastructure des projets d’adduction d’eau potable au Cameroun, 65% de la population n’a pas encore accès à l’eau potable. Y compris dans des grandes villes telles que Yaoundé et Douala.

Aussi, afin d’inverser cette tendance, le gouvernement s’est-il engagé dans un vaste programme de construction de stations de pompage, telles que celles d’Ayatto qui a contribué à réduire les problèmes d’accès à l’eau potable dans la ville de Douala, ou encore celle de la Mefou, sur laquelle Camwater compte pour mettre un terme à la galère de l’eau à Yaoundé.

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