A ce jour, la quantité de diamants bruts commercialisée par le Cameroun depuis son admission au Processus de Kimberly, en août 2012, est estimée à 3500 carats, a appris l’agence Ecofin au cours d’une concertation sous-régionale sur la traçabilité des diamants centrafricains, qui s’achève ce 2 avril 2014 dans la capitale camerounaise.
Acteurs camerounais et centrafricains du diamant, sur instruction de l’instance faîtière du Processus de Kimberly, apprend-on, sont réunis afin de trouver et d’harmoniser leurs stratégies respectives, pour éviter que les «diamants du sang» centrafricains soient infiltrés dans les circuits commerciaux du Cameroun. Puisqu’en raison de la crise qui prévaut dans le pays, la RCA est suspendu du Processus de Kimberly depuis mai 2013.
Le Cameroun, qui abrite actuellement près de 100 000 réfugiés centrafricains cantonnés dans les zones d’exploitation minière de l’Est du pays, peut constituer une bonne base arrière pour l’écoulement des diamants centrafricains. La rencontre de Yaoundé intervient, apprend-on, après des concertations similaires tenues en RD Congo et au Congo.
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