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Yaoundé - 27 avril 2024 -

En procédant à la mise sous tension du barrage de Memve’ele (211 MW) le 16 avril à Nyabizan, dans la région du Sud, le ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, a insisté sur l’impact positif du projet sur les finances publiques.

« Notre mix énergétique puise encore énormément à partir des centrales thermiques qui utilisent le gasoil. Ces centrales à gasoil nous coûtent en moyenne 1 milliard de FCFA chaque semaine. Avec les premiers mégawatts de Memeve’ele, le système a fait des économies de l’ordre de 30 millions de FCFA. Nous projetons des économies de l’ordre de 350 millions de FCFA par semaine avec la mise en service de Memve’ele », a affirmé le Minee. 

En un mois, l’État devrait économiser en moyenne plus de 1,5 milliard de FCFA et 18,2 milliards de FCFA au bout d’une année. Ce montant est largement au-dessus de ce dont a, par exemple, besoin (12,7 milliards de FCFA) l’État du Cameroun pour assister 74 994 personnes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest en crise, sur la période 2018-2019.

Avec la mise sous tension du barrage, indique Gaston Eloundou Essomba, le réseau interconnecté sud du Cameroun reçoit désormais autour de 100 mégawatts de puissance. Ebolowa, la capitale du Sud, et ses environs reçoivent 7 MW. Ce réseau exclut le septentrion et la région de l’Est.

La mise en activité de cet aménagement hydroélectrique, d’un coût de 450 milliards FCFA, intervient près de sept ans après la pose de la première pierre, intervenue le 15 juin 2012.  

Sylvain Andzongo

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Le 16 avril 2019, au terme d’une série de tests effectués trois jours plus tôt, le ministre camerounais de l’Eau et de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba, a présidé sur le site abritant le barrage hydroélectrique de Memve’élé, dans la région du Sud du Cameroun, une cérémonie dite de « mise sous tension » de cette infrastructure énergétique, dont la mise en service est attendue depuis 2017.

Cette « mise sous tension », a-t-on appris, permet à cette infrastructure d’une capacité de production de 211 MW, d’injecter 80 premiers mégawatts dans le réseau interconnecté Sud, au profit des ménages et des entreprises.

Initialement annoncée pour la fin de l’année 2018, puis pour le premier trimestre 2019, cette opération effectuée à partir de la ville de Mbalmayo (la ligne de transport Mbalmayo-Yaoundé n’est pas encore construite) a finalement eu lieu le 16 avril dernier.

En clair, alors que sa mise en service est attendue depuis 2017, pour augmenter de plus de 200 MW les capacités de production du pays, le barrage de Memvé’élé ne joue toujours pas pleinement son rôle dans la lutte contre le déficit énergétique ambiant au Cameroun. La faute au retard pris dans la construction de la ligne de transport de 300 km, qui sépare la localité de Nyabizan (site du barrage) à Yaoundé, la capitale du pays.

Au regard de l’état d’avancement des travaux de construction de la ligne de transport, notamment entre la ville de Mbalmayo et la capitale, les responsables du projet Memvé’élé annoncent désormais la mise en service définitive au cours de l’année 2020, soit 8 ans après le lancement des travaux de construction du barrage.

Investissement d’un montant de près de 450 milliards de FCFA, l’aménagement hydroélectrique de Memvé’élé est cité dans un rapport de la Banque mondiale, comme étant l’un de ces projets camerounais, dont les coûts sont deux à six fois supérieurs à ceux de projets similaires, réalisés dans les pays ayant le même niveau de développement que le Cameroun.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi :

14-03-2016 — Le barrage de Memvélé, au Sud du Cameroun, produira ses premiers kilowatts en septembre 2016

04-12-2018 - Autoroute Yaoundé-Douala, Memve’ele, logements sociaux… : projets 2 à 6 fois plus chers, comparés à d’autres pays africains

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Le gouvernement camerounais vient de soumettre un nouveau code pétrolier à l’examen des parlementaires. Selon l’explosé des motifs de ce projet de loi, le nouveau texte vise à «relancer l’exploitation des hydrocarbures, améliorer le niveau de leur production, accroître les revenus de l’Etat et l’épanouissement des populations riveraines des champs pétroliers ».

Concrètement, le nouveau code pétrolier en gestation prévoit, en faveur des compagnies pétrolières, la simplification des procédures, des régimes fiscal, douanier et de change ; et autorise désormais l’exploitation conjointe des blocs faisant l’objet de contrats distincts.

En clair, s’il est voté par le Parlement, le nouveau code, qui sera ensuite promulgué par le chef de l’Etat dans un délai de 15 jours, se veut plus attractif pour les investisseurs, qui auront désormais des obligations de transparence et de développement des communautés riveraines des champs pétroliers.

BRM

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Après plusieurs mois de retard, en raison des difficultés à débloquer les financements, les travaux de construction de l’usine de pied de 30 MW, sur le barrage de Lom Pangar, dans la région de l’Est du Cameroun, sont désormais effectifs.

Au cours d’une visite qu’il vient d’effectuer sur le chantier, Thédore Nsangou, DG d’Electricity Development Corporation (EDC), l’entreprise publique de patrimoine du secteur de l’électricité au Cameroun, a annoncé la livraison de cette infrastructure dans 20 mois, c’est-à-dire à la fin de l’année 2021.

Dans le même temps, la ligne de transport, elle, devrait être prête au plus tard au début de l’année 2022, apprend-on.

L’usine de production du barrage de Lom Pangar, construite par le chinois CAMC Engineering, et la ligne de transport que va construire la société française Cegelec, vont permettre d’alimenter 150 villages dans la région de l’Est du Cameroun.

BRM

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La société Nachtigal Hydro Power Company (Nhpc) informe que, les travaux de déboisement de 310 ha ont commencé sur les terrains de l’aménagement hydroélectrique ((1792 ha) de Nachtigal, situé à 65 km au Nord-Est de Yaoundé, la capitale du Cameroun.

Selon la Nhpc, la surface qui sera déboisée a été étudiée afin de ne concerner que ce qui est strictement nécessaire à la construction. Il s’agit des emprises des futurs ouvrages permanents (routes, barrages, canaux, usine hydroélectrique, poste d’évacuation d’énergie, bâtiments de la cité d’exploitation), et les zones provisoires de travaux : ateliers, zones de concassage, zones de stockage des équipements.

«Les bois nobles présents dans le périmètre des surfaces à déboiser ont été répertoriés, coupés et mis à disposition. Cette opération a concerné 178 tiges (685m3). Il est prévu que dans chaque village concerné, les résidus de coupes de bois noble ainsi que les bois coupés issus du déboisement soient mis à disposition de la population dans des zones d’enlèvement définies avec les autorités locales », précise l’entreprise en charge du barrage de Nachtigal (420 MW).

La Nhpc est détenue à 40% par EDF, 20% par la Société financière internationale (SFI), 15% par l’Etat du Cameroun, 15% par Africa50 et 10% par STOA Infra & Energy.  Ce consortium va exploiter l’ouvrage hydroélectrique pour une durée de 35 années.

La mise en service du barrage, elle, aura lieu en 2023. La centrale produira plus de 2 900 GWh/an. Les travaux nécessitent une enveloppe globale de 786 milliards FCFA.

S.A

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Dans le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur la Cemac publié le 24 mars, l’on apprend que la zone va connaître un recul progressif de la production pétrolière. Celle-ci passerait d’environ 370 millions de barils en 2019 à environ 330 millions en 2022.

La conséquence de l'épuisement naturel de la production pétrolière de la Cemac est que, le ratio recettes pétrolières/PIB de la zone, après avoir rebondi à 7,5 % en 2018 du fait de la hausse récente des prix du pétrole, va diminuer à partir de 2019 pour s’établir à 4,5 % en 2022.

Toujours du fait de cette baisse de la production pétrolière, le FMI note que, les réserves de change de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) sont tombées de 8 865 milliards FCFA en 2012 à 3 128 milliards FCFA en 2017. Cela représente une chute de 5,6 mois à 2,3 mois d’importations.

Dès lors, le FMI recommande aux États membres de la Cemac (Cameroun, Centrafrique Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) de redoubler d’efforts pour augmenter les recettes non pétrolières. « Dans le cadre des programmes approuvés par le FMI, ils [Etats de la Cemac] ont commencé à prendre des mesures et à effectuer des réformes en ce sens, mais ces actions ont été jusqu’à présent trop timides et peu fructueuses. Elles doivent être renforcées dans les prochaines années pour répondre aux besoins d’assainissement budgétaire qui subsistent selon des modalités favorables à une croissance accélérée et solidaire.», suggère le rapport.

S.A

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Dans le cadre de son programme de renforcement du réseau de distribution, enclenché depuis bientôt deux mois, Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, est appelé à remplacer environ 10 000 poteaux en bois défectueux dans la région du Centre, dont 4 500 en situation critique.

Selon le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie, qui révèle cette information dans une interview accordée au quotidien gouvernemental, face à la pénurie du bois, la société d’électricité devrait bientôt pouvoir s’approvisionner dans des plantations du domaine privé de l’Etat dans la région de l’Ouest.

Cette mesure d’urgence, à en croire nos sources, est préconisée en attendant le remplacement progressif et définitif des poteaux en bois par des poteaux en béton, sur l’ensemble du réseau de cet opérateur du secteur de l’électricité.

BRM

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Le Trésor public camerounais a engrangé la somme de 30 milliards de francs CFA en 2018, au titre du droit de transit du pétrole tchadien via le pipeline Tchad-Cameroun, a annoncé le Quotidien gouvernemental.

Depuis l’année 2014, les revenus engrangés au titre de ce droit de transit sont en perpétuelle augmentation, notamment à la faveur de la revalorisation intervenue le 29 octobre 2013.

En effet, suite à une renégociation entre Cotco, la société de gestion du pipeline Tchad-Cameroun, et le gouvernement camerounais, ce droit de transit est passé de 195 francs CFA (0,41 dollar) le baril à 618 francs CFA (1,30 dollar) le baril. Bien plus, en application des dispositions de l’avenant n°2 de la convention d’établissement de la Cotco, ce droit de transit a été actualisé le 30 septembre 2018, passant officiellement de 1,30 dollar US le baril à 1,32 dollar US par baril.

Selon nos sources, ce taux actualisé est appliqué sur les quantités de pétrole brut enlevées depuis le 1er octobre 2018, et ce jusqu’au 30 septembre 2023, date de la prochaine actualisation dudit taux.

BRM

Lire aussi:

29-11-2018 - Le Cameroun a obtenu 24,36 milliards FCFA au titre de droit de transit sur le pipeline Tchad-Cameroun à fin octobre 2018

07-12-2015 - Cameroun : en 10 mois, le droit de transit du pétrole tchadien a rapporté 29,5 milliards FCfa

Published in Hydrocarbures

La semaine dernière, une délégation de la société canadienne Rapid Response Project Limited (RRP) a été reçue par le ministre camerounais de l’Energie Eloundou Essomba Gaston, pour échanger sur les possibilités d’investissement dans le pays.

Etaient présents à la rencontre, l’ambassadrice du Canada, Nathalie O'Neil, le Directeur de la Cameroon Petroleum Depot Company (SCDP) et le Directeur du Pétrole au ministère de l’Energie.

Chandra Sartar, président et chef de la direction de RRP a exposé aux autorités canadiennes les investissements stratégiques que compte opérer l’entreprise qu’il dirige afin de placer le Cameroun en tête de liste des pays fournisseurs de services d’ingénierie pétrolière en Afrique.

On sait que le Canada possède une grande expertise dans ce domaine avec les firmes les plus cotées en Amérique du Nord.

Outre l’ingénierie, RRP s’illustre dans la gestion de projet, l'approvisionnement, la construction et la mise en service des installations.

A la fin de la rencontre, O’neil s’est dite satisfaite de la vision des autorités camerounaises pour le secteur et a ajouté que les discussions devraient se poursuivre dans les prochains mois.

Published in Commodities

Au cours de l’année 2019 courante, la société camerounaise Tradex, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), spécialisée dans le négoce, le soutage maritime et la distribution des produits pétroliers finis, devrait ouvrir ses premières stations-service en Guinée équatoriale, apprend-on de bonne source.

Une autorisation de distribution des produits pétroliers dans ce pays d’Afrique centrale a été délivrée à Tradex le 17 décembre 2018, confie une source proche du dossier. Avec un réseau de 91 stations-service au Cameroun, au Tchad et en République centrafricaine, Tradex entend, à travers les nouveaux investissements annoncés en Guinée équatoriale, renforcer son implantation dans ce pays de la CEMAC, dans lequel, la société pétrolière camerounaise a lancé ses activités le 3 novembre 2015, à la faveur d’un contrat signé avec la société Luba Oil Terminal Equatorial Guinea (LOTEG).

Grâce à ce partenariat, explique la société pétrolière camerounaise, «Tradex entrepose ses produits dans les installations de la LOTEG dans l’enceinte de Luba Free Port et assure de manière exclusive, l’approvisionnement des bâtiments se ravitaillant en produits pétroliers à Luba Free Port».

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

03-11-2017 - Le Camerounais Paul Hérick Secke recruté au poste de directeur général de la filiale tchadienne du pétrolier Tradex

02-08-2017 - Le pétrolier camerounais Tradex a vu ses parts de marché progresser de 16% en 2012 à 19% en 2016

10-02-2016 - La société camerounaise Tradex et Total s’étripent autour d’une station-service en Centrafrique

Published in Entreprises
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