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Yaoundé - 28 avril 2024 -

L’Institut national de la statistique (INS) fait remarquer dans une note publiée le 18 janvier qu’il y a eu un recul dans les activités d’extraction de pétrole brut au Cameroun. Ceci du fait de la déplétion naturelle des champs de production.

En effet, indique l’INS, le Cameroun a produit 6,39 millions de barils de pétrole brut pendant le 3e trimestre 2018. En comparaison avec la production enregistrée au cours de la même période en 2017, l’on note une baisse de 0,22 million de barils puisque les opérations d’extraction avaient plafonné à 6,61 millions de barils de pétrole brut.

Ainsi, en excluant le gaz naturel, l’INS fait savoir que la croissance de la branche d’extraction d’hydrocarbures au Cameroun a enregistré une baisse de 3,3%. Sa contribution au PIB serait négative de 0,2 point et le taux de croissance du PIB est passé à 4,1% au 3e trimestre 2018.

A contrario, relève l’INS, le 3e trimestre 2018 est marqué par une accélération de la production de gaz (16,57 milliards pieds cubes contre 3,57 milliards au 3e trimestre 2017), consécutive aux importants investissements réalisés, ces dernières années, dans l’extraction de gaz par les entreprises privées, associées de l’Etat. Cette embellie s’explique également par le lancement des exportations de gaz naturel et l’amélioration de la consommation de la centrale à gaz de Kribi, dans le sud du pays.

S.A

Published in Hydrocarbures

Eric d’Argentré, directeur de Perenco au Cameroun, a vanté les mérites de la filiale camerounaise en fin décembre 2018, à l'occasion d'une cérémonie de remise de médailles du travail. Et pour cause, a-t-il indiqué, l’entreprise franco-britannique est le leader de la production des hydrocarbures au Cameroun, avec ses 85 000 barils par jour. Ce qui fait d’elle la 2e filiale du Groupe dans le monde, juste après le Gabon.

En 2018, Perenco et la Société nationale des hydrocarbures (SNH) avaient choisi de développer le marché du gaz naturel liquéfié, grâce au FLNG Hilli Episeyo, première usine de liquéfaction flottante dans le monde, installée au large de Kribi, dans le sud du Cameroun.

Les opérations de production de ce consortium pétrolier au Cameroun proviennent des concessions de Rio del Rey, Moudi et du terminal offshore Ebome. Perenco y gère également quatre contrats de partage de production. Deux de ces contrats sont en production (pétrole au nord de Dissoni et gaz au sud de Sanaga) et deux autres sont en phase d'exploration à Elombo, dans le bassin de Douala Campo et Moabi dans le bassin du Rio del Rey.

Perenco opère au Cameroun depuis 1993, en étroite collaboration avec la SNH. Le 8 janvier 2019, un décret présidentiel a institué une autorisation exclusive d’exploitation pour hydrocarbures liquides, dénommée « Moabi », au profit de l’association Perenco Cameroon-SNH, sur une durée de 20 ans. Cette autorisation peut être renouvelée une seule fois, pour une période de 10 ans.

S.A

Published in Hydrocarbures

La junior pétro-gazière britannique Tower Resources a annoncé qu’elle ambitionne de mobiliser auprès des investisseurs, une enveloppe de financements de 1,7 million de Livres sterling (1,2 milliard FCFA).

Cette opération, qui se fera au moyen du placement de 170 millions d’actions de l’entreprise, apprend-on de bonnes sources, vise à financer un programme de forage dans le bloc Thali, licence qui couvre une superficie de 119,2 km² dans l’offshore camerounais.

« L’opinion de la société est qu’une facilité d’emprunt couvrant à la fois le financement de préproduction et de production, y compris le puits Thali NJOM-3 prévu pour le deuxième trimestre 2019, constitue la meilleure voie à suivre pour les actionnaires.», explique Tower Resources dans un communiqué cité par la plateforme Proactivinvestors.

Selon la junior pétro-gazière, une évaluation réalisée en octobre 2018 estime à 18 millions de barils, les ressources éventuelles pouvant être mises en évidence sur ce bloc, ce qui représente une valeur financière totale estimée à 118 millions de dollars (environ 68 milliards FCFA).

BRM

Lire aussi:

18-09-2018 - Le Cameroun proroge d’un an la licence d’exploration du pétro-gazier britannique Tower Resources, sur le bloc Thali

Published in Hydrocarbures

A l’occasion de la conférence annuelle du ministère de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba (photo), le ministre du secteur, a annoncé le 23 janvier à Yaoundé, que ses services se sont saisi des plaintes sur la qualité de l’eau et l’électricité.

En effet, cela fait plusieurs mois que des associations de consommateurs se plaignent des coupures d’eau. Pis, ce liquide sensé être inodore, incolore et sans saveur lorsqu'il coule des robinets, présente une curieuse couleur jaunâtre ou carrément noirâtre. Certains usagers font part de ce que, parfois cette eau a le goût du chlore.  

Réponse du ministre à ces récriminations : « en ce qui concerne particulièrement le service public de l’eau et de l’assainissement, nous recevons encore des plaintes sur la qualité du service fourni, je vous [ses collaborateurs] invite par conséquent à approfondir votre réflexion pour faire des propositions en vue de l’amélioration de la qualité du service de fourniture d’eau potable, car comme le dit l’adage, l’eau c’est la vie ».

Pour ce qui est de l’électricité, Gaston Eloundou Essomba a déclaré que, la meilleure qualité du service public passera par la réduction sensible du nombre, mais aussi du temps de coupure. « Pour cela, j’attends de vous des propositions d’indicateurs fiables pour permettre aux concessionnaires Eneo et Sonatrel [Société nationale de transport de l’électricité] de travailler dans ce sens conformément aux contrats qui les lient à l’Etat»

S.A

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En dépit de la hausse des approvisionnements d’Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, Victoria Oil & Gas, qui livre le combustible pour le fonctionnement de la centrale de Logbaba, à travers sa filiale Gaz du Cameroun (GDC), annonce qu’elle travaille à « la diversification de la clientèle, afin de réduire la dépendance vis-à-vis d'un client unique ».

En effet, la production de GDC est étroitement liée aux approvisionnements d’Eneo, dont la suspension du contrat de fourniture du gaz pour sa centrale de Logbaba en 2018, avait pratiquement plombé les activités de GDC.

Le renouvellement de ce contrat, en décembre 2018, avait soulagé les responsables de GDC, qui ambitionnent désormais d’étoffer le portefeuille clients de l’entreprise qui, depuis le début de l’année 2019, affiche officiellement une production journalière d’au moins 8,5 millions de pieds cubes par jour.

BRM

Lire aussi:

22-08-2018 - Les ventes de Gaz du Cameroun chutent de 372% au 2ème trimestre 2018, plombées par la suspension des livraisons à l’électricien Eneo

Published in Hydrocarbures

80% d’autonomie en énergie électrique. C’est l’objectif visé par le projet de construction d’une mini-centrale solaire, en gestation à l’hôpital de district de Bagangté, dans la région de l’Ouest du Cameroun.

Cet investissement est réalisé dans le cadre du projet baptisé « Femme et énergie durable » qui bénéficie du partenariat technique et financier de l’Association internationale des maires francophones (Aimf), de la Fondation Veolia et de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). 

Piloté au Cameroun par un réseau de femmes maires ayant à sa tête Célestine Keutcha Courtes, maire de Bagangté, nouvellement promue au poste de ministre de l’Habitat et du Développement urbain, le projet « Femme et énergie durable » implémente également un projet d’électrification au solaire de cinq communes camerounaises dirigées par des femmes.

Il s’agit des communes de Mayo-Oulo, dans la région du Nord ; de Mbengwi, dans le Nord-Ouest ; d’Angossas, région de l’Est ; d’Afanloum, dans la région du Centre ; et de Mintom, dans la région du Sud. 

Selon nos sources, les deux premières communes vont bénéficier de l’installation de réseaux respectifs de 40 et 30 lampadaires solaires, tandis que trois mini-centrales photovoltaïques seront construites dans les trois dernières communes susmentionnées. Coût total de l’investissement : environ 150 millions de francs CFA. 

Pour rappel, le solaire, l'éolien et la biomasse sont les parents pauvres du mix énergétique camerounais, dans lequel ces formes d'énergies représentent seulement 1%, officiellement.

BRM

Published in Electricité

La centrale hydroélectrique de Makay, d’une capacité de production de 400 MW, qu’envisageait de construire la société de droit marocain Platinum Power, dans le département du Nyong-Ekellé, région du Centre du Cameroun, pourrait ne plus jamais voir le jour. Et pour cause, révèle la presse marocaine, Platinum Power, «pionnier et poids lourd du secteur de la production privée d’électricité à base d’énergies renouvelables au Maroc, risque de mettre la clef sous le paillasson», puisqu’elle «vit probablement ses dernières heures».

En effet, apprend-on, les retards pris par ce développeur de projet de production d’énergie électrique, dans l’étape de développement (bouclage des financements puis début des travaux de construction) de deux projets au Cameroun et en Côte d’Ivoire, ont «saigné la trésorerie» de Platinum Power. 

Les difficultés financières auxquelles est désormais confrontée cette entreprise sont telles que, apprend-on, «les salaires ne sont pas payés depuis plusieurs mois, les filiales camerounaises et ivoiriennes sont pratiquement à l’arrêt, et aucun projet de réinjection d’argent frais n’est pour l’instant sur la table».

La seule issue pour une sortie de crise de cette entreprise, qui revendiquait «un pipeline de près de 1 000 MW de projets hydroélectriques, éoliens et solaires», au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Sénégal ; est, analysent nos sources, un accord de refinancement avec son actionnaire majoritaire, qui n’est autre que le Fonds d’investissements américain Brookstone Partners, basé à New-York.  

Pour rappel, c’est le 1er juillet 2015 à Yaoundé, la capitale camerounaise, que l’Etat du Cameroun et la société marocaine Platinum Power avaient conclu un accord-cadre pour le développement, le financement, la construction et l’exploitation du complexe hydroélectrique de Makay, ainsi que les infrastructures de transport d’électricité y associées. 

Le closing financier du projet avait été annoncé pour le 3ème trimestre de l’année 2018. La centrale hydroélectrique de Makay, selon les prévisions officielles, devait être mise en service à la fin de l’année 2020, permettant «un accès à l’électricité en faveur d’une population supplémentaire de 6 millions de personnes».

Pour ce faire, depuis avril 2017, Platinum Power avait d’ores et déjà conclu un contrat de vente d’énergie avec Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, contrôlé par le fonds d’investissement britannique Actis.

Brice R. Mbodiam 

Lire aussi:

29-01-2016 - Platinum Power, qui construira la centrale de Makay, annonce l’ouverture d’un bureau au Cameroun

02-07-2015 - La société marocaine Platinum Power veut construire une centrale hydroélectrique de 400 MW au Cameroun

18-12-2017 - Cameroun : le closing financier du projet de barrage de Makay est prévu au troisième trimestre 2018

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Au Cameroun, le producteur de gaz naturel Victoria Oil & Gas a signalé, jeudi, que ses ventes de gaz naturel ont grimpé de 14% au dernier trimestre, passant de 355,6 millions de pieds cubes standards à 403,8 millions, par rapport aux résultats de vente du troisième trimestre.

Ceci a été atteint grâce à une augmentation de la production moyenne qui est passée à 4,45 millions de pieds cubes standards par jour contre 3,72 millions au troisième trimestre.

En effet, pendant cette période, la consommation d’énergie thermique a augmenté de 5 % par rapport au dernier trimestre de 2017 avec l’arrivée de trois nouveaux clients et de deux nouveaux raccordements. Pour ce qui est de la consommation d’énergie par le secteur industriel, elle a augmenté de 12 % avec trois nouveaux clients.

Ce niveau de vente a été atteint alors que sur l’ensemble de l’année, la production moyenne a baissé de 66% à 3,75 millions de pieds cubes standards par jour par rapport à 2017. Cette baisse de la production est due à la suspension des livraisons au producteur d’électricité Eneo, le principal client de VOG.

A l'avenir, Victoria a l'intention de diversifier sa clientèle afin de réduire sa dépendance vis-à-vis d’Eneo qui a repris ses achats, fin décembre.

Olivier de Souza

Lire aussi :

24/12/2018 - Cameroun : près d’un an après sa suspension, VOG reprend son activité de fourniture de gaz à Eneo

28/09/2018 - Gaz du Cameroun déclare que la non-reprise des livraisons de gaz naturel à Eneo a plombé ses résultats financiers

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Published in Commodities

Alors qu’ils étaient 250 nationaux à travailler sur le chantier du barrage de Bini à Warak, en construction dans la partie septentrionale du Cameroun, les Camerounais actifs sur ce chantier, un peu plus d’un an plus tard, ne sont plus qu’au nombre de 85.

Au total, 165 d’entre eux ont été remerciés, sans compter les employés chinois de la société Sinohydro, le constructeur du barrage, qui ont dû retourner en Chine, apprend-on. A l’origine de cette démobilisation d’une partie du personnel chinois sur le chantier, ainsi que les licenciements des employés camerounais, apprend-on de sources autorisées, se trouvent les difficultés financières auxquelles fait face le constructeur.

En effet, selon nos sources, Sinohydro a du mal à se faire payer les décomptes transmis au gouvernement camerounais, qui tarde à mobiliser sa quote-part de 20% destinée au financement des travaux, dont 80% des fonds sont pourvus par la banque chinoise ICBC.

L’on se souvient que le 12 décembre 2017, lors d’un passage au Sénat, cette accumulation des impayées, et même les «énormes difficultés» du gouvernement à entrer en possession des financements chinois relatifs à ce barrage, avait été évoquée par l’ex-ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna.

Dans le détail, ce dernier avait révélé que l’Etat accusait déjà à l’époque, des arriérés de paiement estimés à 10,8 milliards de francs Cfa sur ce projet, dont 1,9 milliard de francs Cfa pour les décomptes du constructeur, et 8,9 milliards pour le paiement d’une prime d’assurance de 2 ans.

BRM

Lire aussi:

24-10-2018 - Grâce à son nouvel emprunt obligataire, le Cameroun injectera un demi-milliard FCFA dans le projet du barrage de Bini à Warak (75 MW)

14-12-2017 - L’Etat du Cameroun accuse des arriérés de paiement de 10 milliards FCFA dans le projet du barrage de Bini (75 MW)

Published in Electricité

C’est une nouvelle qui réjouit Louis Paul Motaze, le ministre camerounais des Finances. Il informe, ce 15 janvier, qu’il a été décerné au projet de construction du barrage de Nachtigal amont (420 MW), le prix de meilleur projet mondial dans le domaine de la structuration du financement. Ce prix est du magazine de réputation établie, Project Finance International (PFI), édité par Thomson Reuters.

D’après PFI, la structuration du financement de ce projet hydroélectrique, situé à 65 km au nord-est de Yaoundé, la capitale camerounaise, a été jugée remarquable pour une double raison : d’abord parce qu’elle fait ressortir un mixage parfait entre endettement et fonds propres des partenaires techniques ; ensuite pour son attractivité qui a suscité l’intérêt de plus d’une vingtaine de prêteurs, dont une quinzaine de prêteurs internationaux de renom.

A la fin, c’est un montant de 786 milliards FCFA qui a été levé sous la forme d’un partenariat public-privé avec la participation, aux côtés de l’Etat du Cameroun, de partenaires techniques et financiers de réputation internationale.

Dans cette veine, une société a été créée et baptisée Nachtigal Hydro Power Company (NHPC). Elle est détenue à 40% par Electricité de France (EDF), 20% par la Société financière internationale (SFI), 15% par l’Etat du Cameroun, 15% par Africa50 et 10% par STOA Infra & Energy.

NHPC va exploiter l’ouvrage pour une durée de 35 ans. La mise en service du barrage aura lieu en 2023. La centrale produira plus de 2 900 GWh/an.

Sylvain Andzongo

Published in Grands Travaux
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