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Yaoundé - 29 avril 2024 -

Afin de redynamiser le Douala Stock Exchange (DSX), la bourse des valeurs mobilières de Douala, le gouvernement camerounais devrait bientôt y introduire de nouvelles entreprises publiques ou parapubliques, a annoncé le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey (photo), en s’adressant aux opérateurs économiques. C’était à l’occasion de la 6ème édition du Cameroon Business Forum (CBF), plateforme d’échanges entre les secteurs privé et public, en vue d’améliorer l’environnement des affaires dans le pays.

Bien qu’il n’ait révélé ni les noms, ni le nombre, encore moins l’échéancier pour l’arrivée de ces nouvelles entreprises relevant du portefeuille de l’Etat sur la cote du Douala Stock Exchange, le ministre des Finances a souligné que ces nouvelles introductions se feront au moyen d’offres publiques de vente de ses actions dans lesdites sociétés, en vue d’un «désengagement partiel ou total» de l’Etat.

En clair, l’Etat du Cameroun s’apprête à relancer un processus entamé depuis 2006, avec l’introduction de la Société des eaux minérales du Cameroun sur le DSX. L’expérience avait été rééditée en 2008 avec la cession d’une partie des actifs de l’Etat, via le DSX, dans le capital de la Safacam, puis en 2009 pour la Socapalm. 9 ans après la première introduction en bourse, seules ces trois entreprises sont cotées sur le marché financier camerounais, alors que le gouvernement avait prévu d’y introduire 10 entreprises de son portefeuille sur une période de 5 ans.

Avec l’arrivée annoncée de nouvelles entreprises publiques et parapubliques sur le DSX, le ministre des Finances espère surtout, a-t-il précisé, «encourager les entreprises privées des secteurs en pleine expansion (énergie, banques, assurances, agro-industrie…) à animer ce marché financier».

BRM

 

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L’opérateur américain des télécoms, des logiciels et réseaux, Motorola Solutions, organise ce 25 mars 2015 à Yaoundé, la capitale camerounaise, une table ronde sur le thème : «villes plus sûres, entreprises sécurisées pour l’Afrique». Au cours de cette table ronde, apprend-on, «les experts aborderont les défis auxquels font face les organisations publiques et privées pour rendre leurs villes plus sûres et faire de leurs activités professionnelles de plus grandes réussites».

Concrètement, l’entreprise américaine saisira l’opportunité de cette rencontre pour présenter aux invités «les grandes tendances affectant la sureté et la sécurité des villes et des entreprises», annoncent les organisateurs. Par ailleurs, apprend-on, des ateliers de démonstration «permettront de découvrir des solutions telles que le système de reconnaissance de plaques d'immatriculation, des systèmes performants de contrôle d'accès, des systèmes de capteurs pour alertes, des logiciels d’aide à la prise de décision… »

Cette table ronde survient dans un contexte marqué par le lancement des premières expériences de vidéo surveillance urbaine dans certaines zones jugées dangereuses de la capitale camerounaise, projet conduit par la communauté urbaine de Yaoundé et la police nationale.

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Le ministre camerounais de la Défense, Edgar Alain Mebe Ngo’o, a réceptionné le 26 février 2015 à la Base aérienne de l’armée à Yaoundé, une importante cargaison de produits alimentaires gracieusement offerte par 40 entreprises agro-alimentaires et grands distributeurs du pays, afin de servir à l’alimentation des soldats camerounais et tchadiens engagés dans la lutte contre la secte islamiste nigériane Boko Haram, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Ces 1000 tonnes de riz, sardines, sucre, plantain, palettes d’eau minérale, poisson, lait, savon et autres pâtes alimentaires, sont le fruit d’une chaîne de solidarité lancée la semaine dernière par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, afin de susciter le soutien des opérateurs économiques du secteur marchand aux soldats camerounais au front contre Boko Haram.

«Je ne trouverai jamais les mots qui conviennent pour traduire ma pensée devant cet acte citoyen et patriotique, d’une portée exceptionnelle», a confié Edgard Alain Mebe Ngo’o, avant de conclure : «mieux que quiconque, les hommes d’affaires connaissent le prix de la paix».

Outre les soldats, a-t-on appris, les denrées alimentaires dont le transfert vers l’Extrême-Nord a débuté le même 26 février par avion militaire, serviront également à l’alimentation des populations sinistrées suite aux attaques de Boko Haram. Pour rappel, dans cette partie du Cameroun où les habitudes sont la consommation des céréales, un déficit de 132 000 tonnes a été enregistré en 2014, exposant les populations à la menace de la famine.

 

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A l’initiative du ministère du Commerce, des entreprises camerounaises se sont engagées, le 18 février 2015 dans la capitale, à participer à une chaîne de solidarité visant à approvisionner en produits alimentaires les soldats de l’armée nationale qui luttent contre Boko Haram dans l’Extrême-Nord du pays.

S’exprimant devant les opérateurs économiques réunis à l’occasion à Yaoundé, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a rappelé que «Boko Haram est une entrave au développement des affaires sur le territoire national et dans le cadre de la promotion du label Cameroun, qui vise la sous-région et le marché régional (…) Boko Haram fait des malheurs à notre frontière septentrionale. Cela affecte votre portefeuille, votre carnet de commandes».

Parmi les entreprises ou corporations professionnelles qui ont ainsi décidé d’encourager les forces de défense camerounaises, l’on peut citer la société anonyme des brasseries du Cameroun, le leader du marché brassicole dans le pays ; Nestlé Cameroun ; Sosucam, le leader du marché du sucre, les raffineurs des oléagineux ; la Société alimentaire du Cameroun (Soacam)…

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Avant 2010, créer une entreprise au Cameroun s’apparentait à un long chemin de croix. Et les instruments d’évaluation de l’environnement des affaires, à l’instar du Doing Business, classaient toujours le Cameroun dans les profondeurs de leur hit-parade. Avec le lancement en 2010 des Centres de formalités de création des entreprises (CFCE), la donne a considérablement changé.

En effet, avec le lancement de ces guichets uniques regroupant toutes les administrations intervenants dans le processus de création des entreprises, 33 000 entreprises ont été créées de 2010 à nos jours, dans un délai n’excédant pas souvent 72h, a-t-on appris au cours d’une journée d’information sur les CFCE que vient d’abriter la capitale camerounaise.

En plus de la réduction substantielle des délais de création des entreprises, les CFCE ont contribué, a-t-on appris, à réduire les coûts de ces opérations. Ces coûts, précise-t-on au ministère des PME, sont en effet passés de 250 000 francs Cfa, à près de 50 000 francs Cfa seulement.

 

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Dans son projet de loi de finances 2015 soumis à l’examen et l’approbation des parlementaires camerounais depuis le 25 novembre 2014, le gouvernement propose, comme mesure fiscale majeure, une baisse de 5% sur l’impôt sur les sociétés (IS), lequel impôt passerait alors de 35% du bénéfice net annuel des entreprises, à 30% seulement.

Si cette nouvelle disposition fiscale est approuvée par les députés camerounais, expliquent les fiscalistes, le Cameroun aura pris une belle option pour encourager les entreprises installées sur son territoire à réinvestir une bonne partie de leurs gains. Ce d’autant que le réinvestissement est assorti d’un régime spécial d’incitations fiscales. En tout cas, seul ce dynamisme entrepreneurial souhaité par les pouvoirs publics devrait éclipser, selon les analystes, les pertes de recettes fiscales induites par cet abaissement du taux de l’IS.

En soumettant ainsi à l’approbation des députés une réduction du taux de l’Impôts sur les sociétés, le gouvernement camerounais souhaite ainsi respecter un engagement pris devant les opérateurs économiques, au cours des éditions successives du Cameroon Businness Forum (CBF). Il s’agit d’une plateforme d’échanges instituée entre le gouvernement et le secteur privé, afin d’identifier et de lever les obstacles qui s’érigent sur le développement de l’économie camerounaise.

Pour rappel, en plus de l’abaissement du taux de l’IS souhaité par le gouvernement, l’année fiscale 2015 correspond aussi à l’entrée en vigueur de la loi portant Code d’incitation à l’investissement privé au Cameroun. Ce code consacre des exonérations fiscalo-douanières allant de 5 à 10 ans aux entreprises, aussi bien pendant la phase d’installation que d’exploitation.

BRM

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Le 7 novembre 2014 à Yaoundé, la capitale camerounaise, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a officiellement remis à 13 entreprises installées sur le territoire camerounais, l’agrément au régime préférentiel de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), qui va permettre à 81 produits de ces entreprises d’être exportés en franchise de droits de douane dans les 10 pays que compte la CEEAC.

Au rang de ces entreprises, se trouvent des industriels tels que la société des Aluminium du Cameroun (Alucam), l’agro-industriel Nestlé, le fabricant de buchettes d’allumettes Unalor, mais surtout la Société camerounaise de verreries (Socaver), entreprise la mieux lotie dans le lot des 13 élus de la CEEAC.

En effet, cette filiale des Brasseries du Cameroun, qui est spécialisée dans la fabrication de bouteilles, bonbonnes et flacons en verre, est à elle seule autorisée à exporter gracieusement en direction des pays de la CEEAC, 28 produits sur les 81 retenus pour les 13 entreprises camerounaises. Ces produits ont été choisis sur la base de critères tels que l’utilisation d’au moins 40% de matières premières locales et l’incorporation dans leur processus de fabrication, d’au moins 30% de la valeur ajoutée communautaire.

Marché de 140 millions de consommateurs, la CEEAC qui s’ouvre ainsi à ces 13 entreprises camerounaises regroupe dix Etats : l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale; la RDC, Sao Tomé & Principe et le Tchad. Le Rwanda a annoncé le 27 octobre 2014, son intention de rejoindre l’organisation après l’avoir quitté en 2010.

En avril 2014, ce sont 19 entreprises camerounaises et 145 produits qui avaient été agréés au régime préférentiel de la CEMAC, un autre espace communautaire qui compte six Etats sur les 10 qui constituent la CEEAC. Onze de ces 19 entreprises figurent également sur la liste des 13 bénéficiaires de l’agrément de la CEEAC officiellement remis le 7 novembre dernier.

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Selon un communiqué du ministre de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi (photo), 25 entreprises camerounaises ont déjà confirmé leur participation au forum économique Cameroun-Etats-Unis, qui se déroulera le 31 juillet prochain à l’hôtel Grand Hyatt à Washington DC.

Ces entreprisses séjourneront au pays de l’Oncle Sam jusqu’au 3 août 2014 au moins, où elles participeront également à la table ronde sur l’investissement en Afrique, rencontre au cours de laquelle le Cameroun sera auréolé de la qualité «d’hôte d’honneur», souligne le communiqué du gouvernement.

Pour une meilleure organisation de la participation du Cameroun à ces deux évènements, le ministère de l’Economie annonce la mise en place d’un site internet dédié, à l’adresse www.camerooninvestmentforum.com.

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Dans le cadre de la célébration de ses 50 ans d’activités, la représentation camerounaise de la Banque africaine de développement (BAD) rencontre les opérateurs économiques du Cameroun le 27 juin 2014 à Douala, annonce le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) dans une correspondance adressée à ses adhérents.

Cette rencontre sera l’occasion pour la BAD, apprend-on, de présenter aux opérateurs économiques du pays sa stratégie globale pour le financement du développement de l’Afrique, les produits et mécanismes de financement de la BAD, ainsi que l’état des lieux de son portefeuille de projets au Cameroun.

Le manque de financements «demeurant l’une des contraintes majeures pour le développement» des entreprises camerounaises, souligne le Gicam, les adhérents de ce regroupement patronal sont conviés à participer massivement à cet échange, en vue de «comprendre les opportunités offertes par cette institution».

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S’exprimant le 1er juin 2014 à Douala lors de la 3ème édition de «l’Université du Gicam», le Directeur général d’UBA Cameroun, Georges Wega, a révélé que 25% des créances des banques camerounaises sont douteuses. «Cela veut dire que si une banque accorde 100 crédits en une année, 25 crédits sont susceptibles de ne pas être remboursés», a-t-il clarifié, prenant ainsi le contrepied des opérateurs économiques qui accusent les banques commerciales de freiner l’accès au crédit.

Embrayant sur le propos du DG d’UBA, l’universitaire Félix Zogning a rappelé que les récriminations faites aux banques en matière d’octroi de crédit peuvent aussi être la conséquence du respect strict des ratios prudentiels imposés aux banques par la Commissions bancaires de l’Afrique centrale (Cobac).

En effet, a rappelé Félix Zogning, selon les exigences du gendarme du secteur bancaire dans la zone Cemac, les banques de cet espace communautaire ne peuvent détenir un portefeuille crédit dont le montant est supérieur à 8 fois les fonds propres de la banque. De plus, il est interdit aux banques d’accorder un crédit dont le montant équivaut à 15% des fonds propres de l’institution bancaire.

Toutes ces contraintes réglementaires contribuent à limiter l’accès au crédit au Cameroun, au même titre que la structuration limitée des entreprises qui demandent des concours financiers aux banques camerounaises, a fait remarquer Georges Wega.

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