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Yaoundé - 04 mai 2024 -

Alami Lazraq, le président directeur général du groupe de BTP marocain Alliances, a révélé le 18 décembre 2014 à Yaoundé, au sortir d’une audience au ministère de l’Economie, qu’Alliances prendra part à l’implémentation du plan d’urgence triennal du gouvernement camerounais, notamment en matière de construction de logements sociaux et de réhabilitation des plateaux techniques des hôpitaux.

L’on se souvient en effet que dans les décrets du président de la République autorisant les ministres de l’Economie et des Finances à contracter des prêts pour le financement du plan d’urgence (2015-2018) de 925 milliards de francs Cfa, 190 milliards de francs Cfa à débloquer par la filiale locale de Banque Atlantique devraient servir à la construction de 1000 logements dans les 10 régions du pays et la réhabilitation des plateaux techniques de certains hôpitaux.

Si sa réputation n’est pas établie dans la fourniture des équipements aux hôpitaux, Alliances fait partie des plus grands groupes œuvrant dans l’immobilier au Maroc, avec le groupe Addoha. Alliances finalise actuellement un projet de construction de 14 000 logements en Côte d’Ivoire, dans le cadre du plan national de développement (2012-2015) du gouvernement ivoirien.

 

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La filiale camerounaise de la Standard Chartered Bank a reçu le mandat du gouvernement camerounais, pour mobiliser les fonds destinés au financement du programme d’urgence qui sera lancé dès 2015, afin d’accélérer la croissance économique du pays. En effet, en plus des quatre décrets présidentiels habilitant le ministre de l’Economie à signer, pour le compte du gouvernement, des accords de prêts avec des banques locales et étrangères, un 5ème texte présidentiel autorise le ministre des Finances à délivrer une lettre de mandat à la Standard Chartered Bank Cameroun, pour la mobilisation, au profit de l’Etat, d’un montant de 300 milliards de francs Cfa dans le cadre du programme d’urgence qui va nécessiter une enveloppe globale de 925 milliards de francs Cfa.

L’argent que mobilisera probablement la filiale locale de cette banque britannique, avec le concours d’autres institutions financières, servira, précise le décret présidentiel y afférent, au «financement du projet de construction de deux axes routiers de désenclavement dans chaque région, ainsi que du projet de création d'agropoles et de 120 000 hectares de périmètre hydro-agricole ; du projet de construction des grands marchés de ravitaillement en denrées, à l'appui aux agro-industriels ; du projet de construction et d'aménagement des ouvrages de retenue d'eau dans les régions de l'Adamaoua, de l'Extrême-Nord et du Nord».

En ce qui concerne les prêts que contractera directement le gouvernement auprès des banques locales, les enveloppes à mettre à la disposition de l’Etat viendront, par ordre de grandeur, de la Banque Atlantique (190 milliards de Fcfa), pour la construction de 1000 logements sociaux et la réhabilitation des plateaux techniques des hôpitaux ; de BGFI Bank (100 milliards de Fcfa), pour la réhabilitation des routes secondaires et l’éclairage public des métropoles que sont Yaoundé et Douala ; et d’Ecobank (35 milliards de Fcfa), pour la construction de puits et forages dans 30 villes secondaires ; et Deutsche Bank (8,5 milliards de Fcfa), pour la construction d’abattoirs et entrepôts frigorifiques.

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Les 925 milliards de francs Cfa nécessaires pour le financement du plan d’urgence triennal (2015-2018), que s’apprête à lancé l’Etat du Cameroun, en vue d’accélérer la croissance économique du pays, sera financé par cinq banques, dont une seule institution bancaire étrangère. Il s’agit, apprend-on de bonnes sources, des filiales camerounaises de BGFI, Standard Chartered Bank, Banque atlantique, Ecobank et de la Deutsche Bank de Madrid.

L’on se souvient que le 12 mars 2013 à Yaoundé, une convention d’ouverture d’une ligne de crédit pour un montant global de 328 milliards de francs Cfa, soit 500 millions d’euros, avait été signée entre la filiale espagnole de la Deutsche Bank et l’Etat du Cameroun, représenté par le ministre de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi. Les fonds ainsi mis à la disposition du gouvernement camerounais, avait-on appris, devaient être décaissés sur une période de 3 ans.

Le plan d’urgence gouvernemental devant être financé par les ressources financières que pourvoiront les cinq banques susmentionnées, serviront, a-t-on appris, à l’implémentation de projets dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage (distribution de semences, construction des marchés, des abattoirs et entrepôts frigorifiques), des travaux publics (construction de deux axes routiers majeurs dans chaque région), de l’énergie (stabilisation des lignes de transport d’électricité), du logement (construction de 1000 logements sociaux dans les 10 régions du pays)…

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Au terme d’un conseil des ministres qu’il a présidé le 9 décembre 2014 à Yaoundé, le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya (photo), a annoncé qu’au cours de l’année 2015, le gouvernement camerounais va lancer un plan d’urgence triennal (2015-2017) d’un montant total de 925 milliards de francs Cfa, en vue de l’accélération de la croissance économique du pays.

Bien que les contours de ce plan d’urgence n’aient pas été communiqués, l’on se souvient qu’au cours d’un conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, Philémon Yang, le 21 avril 2014, le gouvernement avait annoncé l’adoption d’un plan d’urgence de 343 milliards de francs Cfa, devant être implémenté après sa validation par le chef de l’Etat. Est-ce ce même plan, préparé par le ministère de l’Economie, qui a été réévalué par les services de la présidence de la République ?

En tout cas, le plan d’urgence d’avril 2014 ambitionnait de porter le taux de croissance du pays à «au moins 6% dès 2014, et d’engranger dans les années prochaines d’autres gains substantiels d’augmentation des différentes productions et de la richesse nationale». L’on avait également appris que «les actions et mesures retenues (dans ce plan d’urgence) tendent, entre autres, à améliorer le climat des affaires, moderniser l’appareil de production, renforcer l’accès et la disponibilité des facteurs de production, favoriser l’accès aux financements et accélérer l’industrialisation».

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Selon un décret signé le 21 juillet 2014 par le Premier ministre camerounais, Philémon Yang (photo), sept banques et institutions financières privées camerounaises et étrangères vont siéger au sein du comité technique chargé de la mise en œuvre et du suivi du plan d’urgence du gouvernement. Il s’agit de la Standard Chartered Bank, de la Deutsch Bank Madrid, du groupe marocain Alliance, de la BICEC, de la SCB Cameroun, de la Banque atlantique et de la Société générale Cameroun.

Aux côtés de représentants des administrations publiques concernées par ce plan triennal, ces institutions bancaires nationales et étrangères, apprend-on, vont contribuer à la «mise en œuvre et au suivi de l’exécution des actions prioritaires retenues par le gouvernement autour des volets sectoriels» tels que la santé, l’agriculture et l’élevage, les infrastructures routières, l’énergie, l’eau, l’urbanisation et la sécurité dans les grandes villes.

Globalement, ce comité technique élargi au secteur privé, s’attèlera à «définir les orientations stratégiques à suivre par les administrations et structures sectorielles compétentes dans les cadre de la mise en œuvre des volets sus-indiqués ; identifier et arrêter les projets spécifiques à réaliser, leur implantation géographique, en cohérence avec les volets sectoriels ; conduire les négociations avec les partenaires techniques et financiers du gouvernement, en vue de la mobilisation des fonds nécessaires à la mise en œuvre du plan d’urgence ; sélectionner les petites et moyennes entreprises (PME) camerounaises éligibles à la mise en œuvre du plan d’urgence, sur la base des critères objectifs… ».

 

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Le plan d’urgence examiné lors du dernier conseil de cabinet du gouvernement camerounais (photo), le 21 avril 2014, et qui attend d’être validé par le chef de l’Etat, avant son implémentation, porte sur une enveloppe globale de 343 milliards de francs Cfa, a appris l’agence Ecofin de sources internes au ministère de l’Economie. Ce plan d’urgence, dont l’objectif principal est de permettre au pays d’atteindre un taux de croissance de 6% en 2014, au lieu des 4,8% initialement projetés, prévoit un programme d’investissements prioritaires dans les infrastructures, apprend-on, pour un montant total de 26 milliards de francs Cfa.

De même, il y est stipulé que, sur la base des 98 000 entreprises recensées au Cameroun par l’Institut national de la statistique (INS), le gouvernement impulsera la création de deux emplois par entreprise, en contrepartie d’incitations fisclao-douanières, de manière à créer au moins 200 000 nouveaux emplois cette année.

Mais, l’épine dorsale de ce plan d’urgence, indiquent nos sources, est l’accroissement des investissements dans le secteur agricole, qui emploie 70% de la population active du pays. En effet, apprend-on, le nouveau plan d’urgence gouvernementale préconise l’accroissement de la production du riz (actuellement de 100 000 tonnes), qui est certainement la denrée la plus consommée dans le pays, mais dont les importations visant à combler un déficit de 200 000 tonnes sont estimées à environ 120 milliards de francs Cfa chaque année. Il est également question de booster la production halieutique, mais aussi celles du maïs et du soja, deux filières dont le développement sera assuré par «le Projet d'investissements des marchés agricoles (PIDMA)», que vient de financer la Banque mondiale à hauteur de 50 milliards de francs Cfa.

Le gouvernement espère aussi un accroissement de la production nationale du ciment, dont la demande nationale est projetée à 8 millions de tonnes annuelles, avec les grands projets en cours. Cet espoir repose certainement sur la mise en service annoncée depuis mars 2014, de Dangote Cement, l’usine du milliardaire nigérian qui devrait ajouter 500 000 tonnes de ce produit sur le marché, en plus des 1,2 million de tonnes de Cimencam, filiale locale de Lafarge, et des 500 000 tonnes du Marocain Cimaf, dont l’usine de Douala est entrée en production en février dernier.

Selon nos sources, ce plan d’urgence du gouvernement sera financé sur le budget de l’Etat, pour le compte de l’exercice 2014, notamment par le biais de l’accélération de «la mise en vigueur des accords de financement, pour une utilisation plus conséquente des ressources issues de la coopération bilatérale et multilatérale». Au demeurant, apprend-on, des financements additionnels de l’ordre de 260 milliards de francs Cfa devraient être identifiés, au cours d’une concertation qui sera bientôt organisée par les ministères de l’Economie et des Finances.

BRM

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Au lieu des 4,8% de taux de croissance du PIB escomptés en 2014, tel qu’annoncé par le Premier ministre, Philémon Yang (photo), devant les parlementaires lors de la présentation du programme économique et social de l’Etat en novembre 2013, le gouvernement camerounais voit désormais un peu plus grand. En effet, a-t-on appris au terme du conseil de cabinet du mois d’avril qui s’est tenu à Yaoundé le 21 avril 2014, un plan d’urgence a été conçu par le ministère de l’Economie, afin de porter le taux de croissance du PIB du pays à «au moins 6% dès 2014, et d’engranger dans les années prochaines d’autres gains substantiels d’augmentation des différentes productions et de la richesse nationale».

Même si le communiqué ayant sanctionné le conseil de cabinet sus mentionné ne s’étend pas de manière détaillée sur le contenu de ce programme, qui attend d’être validé par le présidence de la République avant son implémentation, l’on apprend cependant que «les actions et mesures retenues tendent, entre autres, à améliorer le climat des affaires, moderniser l’appareil de production, renforcer l’accès et la disponibilité des facteurs de production, favoriser l’accès aux financements et accélérer l’industrialisation».

S’agissant des investissement publics, apprend-on, le plan d’urgence s’appesantira sur la nécessité «de relever le taux d’exécution du budget d’investissement public (BIP) pour le porter à plus de 90%, d’améliorer la maturation des projets inscrits au BIP et d’accélérer la mise en vigueur des accords de financement, pour une utilisation plus conséquente des ressources issues de la coopération bilatérale et multilatérale».

Le gouvernement précise, par ailleurs, que «ce plan, adossé sur le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce), a été élaboré de manière participative, notamment avec l’apport des organisations représentant le secteur privé. Il sera financé sur les ressources du budget 2014 et comportera un programme dédié d’investissements prioritaires».

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