(Investir au Cameroun) - Selon le journal l’Info, la première raison qui pourrait justifier la fermeture imminente de la Banque Atlantique du Cameroun (BACM) se trouve dans des décisions judiciaires prises par la Cour de justice de la Cémac à N’djamena qui annule la restructuration d’Amity Bank. Conséquence : BACM, née des cendres de la dernière institution bancaire citée, se retrouverait sans agrément. Ce qui veut dire que l’établissement bancaire ne peut plus continuer à opérer, de peur de s’exposer aux sanctions relatives à l’exercice illégal de la fonction bancaire.
Par ailleurs, toujours selon la même source, BACM ferait également face à une situation de solvabilité largement dégradée, dans la mesure où les attaques des actionnaires d’Amity Bank, le poids du plan de restructuration dans lequel les actionnaires s’étaient engagés, les arrêts de la Cour de N’djamena et bien d’autres problèmes encore auraient fini par mettre en péril l’exploitation de BACM.
Mais le fait le plus grave, souligne le journal l’Info, concerne «l’attitude de l’actionnaire principal qui contribue à mettre en péril la survie de la banque». Car, explique-t-il, après avoir investi 3 milliards FCFA, les Ivoiriens d’Atlantic Financial Group ont, au détriment des actionnaires locaux, retiré ce montant à travers des frais d’assistance technique et diverses missions de conseil dont la nature n’était toujours pas justifiée et sans informer au préalable le conseil d’administration.
Bien plus, notre source indique que BACM a besoin de 25 milliards FCFA dans le cadre de sa restructuration et les actionnaires camerounais ne peuvent y faire face sans le soutien de l’Etat.
GCM