(Investir au Cameroun) - Le Secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) vient de lancer un avis à manifestation d’intérêt, pour le recrutement de consultants devant réaliser une étude visant la mise en place d’un «Comité de gestion du corridor Brazzaville-Yaoundé». Lequel comité, apprend-on, devra œuvrer à la facilitation des activités de transport entre le Congo et le Cameroun, à la faveur de la construction, en cours, de la route Ketta (Congo)-Djoum (Cameroun), sur financement du Fonds africain de développement (FAD).
Le consultant recherché par la CEEAC pour conduire cette étude, souligne l’avis à manifestation d’intérêt, devra concrètement définir le statut et la composition du comité, son mode de financement, ses règles et procédures de fonctionnement ; proposer les modalités effectives de mise en place du comité ; élaborer un programme d’activité initial du comité sur une durée de 3 ans accompagné d’un cadre logique basé sur les résultats, etc.
A priori, la mise en place de ce comité devrait permettre de lever tous les obstacles à la densification des échanges commerciaux entre les deux pays. Des obstacles que Jean Jacques Samba, alors secrétaire général d’Unicongo, le patronat congolais, regroupe dans «l’ensemble des taxes illégales» perçues aux transporteurs, aussi bien du côté congolais que camerounais. Ces «taxes illégales», avait souligné M. Samba lors du Salon Promote 2011 à Yaoundé, renchérissent considérablement les coûts du transport qui représentent entre 1/3 et 1/4 du prix des produits exportés par l’un et l’autre pays.
Lire aussi
28-05-2012 - Djoum-Mintom : les travaux routiers avancent côté camerounais et congolais