logoIC
Yaoundé - 09 mai 2024 -
Gestion publique

Sociétés d’Etat : Ousmane Mey entreprend le grand ménage

Sociétés d’Etat : Ousmane Mey entreprend le grand ménage

(Investir au Cameroun) - Le ministre des Finances (Minfi) milite en faveur d’un meilleur suivi/évaluation des performances des entreprises publiques et parapubliques.

Il a prescrit, à l’ouverture de la conférence annuelle des responsables des services centraux et déconcentrés du département ministériel dont il est à la tête, l’évaluation de la situation réelle de toutes les entreprises relevant du portefeuille de l’Etat.

Dévoilant à l’occasion les grandes lignes de son programme pour la nouvelle année, le Minfi a annoncé comme cinquième point de son programme, qu’il allait s’appesantir sur le suivi de la performance et la réforme des sociétés à capitaux publics.

A l’évidence, les objectifs de ce programme visent, entre autres, l’amélioration de la gouvernance dans les entreprises du secteur public et parapublic, l’assainissement du portefeuille de ces entreprises, la relance du processus de la privatisation et l’apurement graduel du passif résiduel post-liquidation. Toutes choses qui laissent croire qu’il existe un sérieux problème de gestion de la fortune publique dans ces sociétés.

Ousmane Mey compte ainsi exorciser les vieux démons qui ont droit de cité dans les entreprises du secteur public et parapublique. A l’exemple du salaire jugé trop élevé de certains directeurs généraux et présidents de conseil d’administration (PCA) dont le taux maximal des indemnités mensuelle qui leur sont allouées, d’après les textes en vigueur, est fixé à 150 000 F CFA. Plusieurs PCA touchent une allocation mensuelle jusqu’à 10 fois le montant prescrit par les décrets de 1978 et 1987. Ailleurs, des administrateurs touchent jusqu’à 3,5 millions d’indemnités de session quand les PCA s’en tirent avec 5 millions. Pour le Minfi qui met un point d’honneur sur la qualité de la dépense publique, il reste à savoir s’il réussira à faire respecter l’orthodoxie en la matière. D’autant que le contrôle et le suivi des comptes réels des sociétés d’Etat ne sont pas sinécure.

GCM

bgfibank-cameroun-s-engage-dans-le-fogajeune-pour-renforcer-le-soutien-aux-jeunes-entrepreneurs
BGFIBank Cameroun a rejoint la liste des institutions financières engagées pour la mise en œuvre effective du Fonds de garantie aux jeunes entrepreneurs...
intelligence-artificielle-le-cameroun-invite-les-pme-a-se-mobiliser-pour-un-salon-prevu-a-tunis-en-juin-2024
Le Cameroun entend participer, du 26 au 29 juin 2024 dans la capitale tunisienne, au Salon international de la transformation digitale, des startups...
bois-au-cameroun-la-transformation-locale-dope-l-exploitation-forestiere-12-2-au-4e-trimestre-2023-ins
La branche sylviculture et exploitation forestière a été le principal moteur de la croissance des activités dans le secteur primaire au Cameroun, au cours...
au-cameroun-la-croissance-progresse-de-3-1-au-4e-trimestre-2023-malgre-un-ralentissement-dans-le-secteur-petro-gazier
Selon le rapport sur les Comptes nationaux du 4e trimestre 2024, publié le 7 mai 2024 par l’Institut national de la statistique (INS), la...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev