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Yaoundé - 06 mai 2024 -

Reçu en audience, le 13 décembre 2017, à Yaoundé, par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), l’ambassadeur du Japon au Cameroun, Kunio Okamura, a révélé que des investisseurs japonais sont intéressés par le cacao camerounais, aussi bien pour son goût que ses vertus thérapeutiques.

«Nous savons très bien que le cacao du Cameroun est de bonne qualité. Il y a quelques entreprises de commerce (au Japon), qui s’intéressent au cacao du Cameroun. C’est la raison pour laquelle je suis venu voir avec le ministre du Commerce comment développer cette opportunité. Il y a beaucoup de possibilités. Les consommateurs recherchent davantage le cacao haut de gamme.», a expliqué le diplomate japonais.

Le cacao camerounais pourrait donc bientôt trouver un nouveau débouché au Japon, en plus des pays européens, notamment les Pays-Bas qui sont, jusqu’ici, la destination de plus de 70% des fèves camerounaises.

BRM 

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Le ministre camerounais de l’Industrie, Ernest Gwaboubou, a procédé le 7 décembre 2017 à Douala, la capitale économique du pays, à l’inauguration d’une unité d’embouteillage de vins, investissement de 12 milliards de francs Cfa porté par la société Boissons, Vins et Spiritueux (BVS).

Fruit de la loi de 2013 portant incitations à l’investissement privé en République du Cameroun, qui accorde aux investisseurs des exonérations allant de 5 à 10 ans, cette unité agro-industrielle, apprend-on, ambitionne de mettre sur le marché de l’Afrique centrale, environ 10 millions de litres de vins et autres spiritueux, chaque année.

Selon nos sources, dans son plan de développement, BVS prévoit de se lancer dans la production des jus de fruits, mais surtout de développer la viticulture au Cameroun, de manière à pouvoir avoir localement la matière première pour la production des vins.

Pour l’heure, la culture de la vigne est quasi inexistante dans ce pays d’Afrique centrale.

Cependant, dans un document du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) édité dans les années 70 et intitulé «Viticulture en région tropicale pour la production de raisin de table : aspects et possibilités», l’on découvre qu’avant l’indépendance, des vignobles privés ont existé dans des localités camerounaises telles que Babadjou (Ouest), Nanga Eboko, Ntui (Centre) et Mutengene (Sud-Ouest).

S’appuyant sur les réalités climatiques camerounaises, le même document postule que des variétés de vignes hybrides, en provenance notamment d’Amérique du Sud, peuvent trouver un terrain fertile aux confins de la ville de Ngaoundéré, et dans la localité de Bamenda, sans résultats spectaculaires cependant, précisent les chercheurs du Cirad.

Brice R. Mbodiam

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La crise issue de la chute des prix du cacao à l’international fait l’objet d’une grande préoccupation au sein du gouvernement camerounais. «Cette situation nous donne des insomnies», a déclaré le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo). C’était le 7 novembre 2017, au cours de l’inauguration du tout premier centre d’excellence de traitement post-récolte du cacao dans le département de la Lékié, le plus grand bassin de production de fèves du pays.

La préoccupation des autorités publiques tient non seulement au nombre de personnes vivant de la culture du cacao (500 000 producteurs et 10 000 familles dans le secteur de la transformation), du poids de l’économie cacaoyère au Cameroun, mais aussi et surtout des caractéristiques de la fève camerounaise qui devraient lui réserver un sort bien différent sur le marché international.

«Sa couleur rouge brique attire et sa teneur en beurre est probablement supérieure à celle d’autres origines. Avec tout cela, nous devons nous frayer un chemin à part sur le marché international», soutient Luc Magloire Mbarga Atangana qui exhorte alors les producteurs camerounais à améliorer la qualité de leur produit, afin d’aller à la  conquête «des marchés de niche. C’est la voie du futur», précise-t-il.

Afin d’accompagner les producteurs camerounais vers l’excellence dans la qualité, a souligné le Ministre Mbarga Atangana, le gouvernement, en partenariat avec l’interprofession cacao-café, a entrepris de construire des centres d’excellence de traitement post-récolte dans les bassins de production du pays.

La toute première infrastructure de ce type a été officiellement lancée le 7 novembre dernier, en présence d’une délégation de la Confédération des chocolatiers et confiseurs de France, qui participera ce 8 novembre à Yaoundé, la capitale, à l’édition 2017 du Festicacao, le festival international du cacao camerounais.

Brice R. Mbodiam

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Published in Agriculture

Les trois derniers mois de l’année 2017 ne seront pas des plus reluisants pour les opérateurs du secteur primaire au Cameroun, projette une note de conjoncture que vient de rendre publique la direction nationale pour le Cameroun de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), institut d’émission des six Etats de la Cemac.

Selon cette note, la morosité observée, depuis la dernière campagne cacaoyère, perdurera jusqu’à la fin de cette année, avec des prix aux producteurs largement en dessous des pics de 1 600 francs Cfa enregistrés au cours de la campagne 2015-2016. Actuellement, ces prix ne dépassent guère 900 francs Cfa le kilogramme.

Avec le début de la saison sèche, caractérisée par une faible pluviométrie, la direction nationale de la Beac pour le Cameroun projette également une baisse de la production de l’huile de palme brute au 4ème trimestre 2017, période généralement consacrée à la maintenance de l’outil de production dans nombre d’unités agro-industrielles du pays.

Anticipant sur cette réduction de la production de l’huile de palme, le gouvernement camerounais a d’ailleurs autorisé, pour cette année 2017, des importations de 95 000 tonnes d’huile de palme brute et ses dérivés, afin de garantir la disponibilité de la matière première aux transformateurs.

Selon les mêmes prévisions, au cours de la période sous revue, «une demande plus rémunératrice en provenance de la sous-région» devrait créer un gap entre l’offre et la demande dans les secteurs de la pêche et de l’élevage au Cameroun. Cette situation, que contribuera à asseoir la forte demande généralement enregistrée pendant les fêtes de fin d’année, soutient la direction nationale de la Beac, devrait induire quelques tensions sur les prix à la consommation.

Brice R. Mbodiam 

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Published in Consommation

Dans la ville de Garoua, chef-lieu de la région du Nord, dans la partie septentrionale du Cameroun, un groupe d’agriculteurs a décidé de promouvoir la production et la commercialisation de l’anacarde, encore appelée noix de cajou. Ce fruit encore inconnu au Cameroun recèle pourtant d’innombrables opportunités au plan agro-économique, selon les experts du monde agricole.

Grâce à un verger de 650 hectares dont la majeure partie des anacardiers a été plantée dans le cadre d’un projet gouvernemental de reboisement, au milieu des années 70, le Gic fondé par Mme Hayatou a pu produire 33,6 tonnes de noix de cajou en 2017. La production, a-t-on appris, est en hausse d’environ 40% cette année, par rapport aux 20 tonnes produites au cours de la campagne 2016 qui s’étend généralement de février à avril.

Cette production, selon les membres du Gic, a été cédée à un partenaire œuvrant dans l’exportation, à un prix ne dépassant pas 250 francs Cfa le kilogramme, soit un peu plus de la moitié des prix pratiqués en Côte d’Ivoire pour le même produit, cette année (440 francs Cfa officiellement, mais ils ont atteint jusqu’à 700 francs Cfa dans certains bassins de production comme Tanda).

«Pour l’instant, nous ne pouvons pas atteindre le niveau de prix de la Côte d’Ivoire. Nous avons un problème de qualité du produit qu’il faut améliorer», explique Mme Hayatou qui a découvert les premiers anacardiers à Garoua en 1994, et se bat depuis 14 ans pour la promotion de l’anacarde au Cameroun. «Ici chez nous, les gens ne savent pas de quoi il s’agit. On suce juste la pomme et on jette la noix qui est pourtant l’essentiel», fait-elle remarquer.

En conséquence, malgré les vertus et autres opportunités dont recèle cette culture, il n’existe pas de marché local de la noix de cajou au Cameroun. D’ailleurs, rappelle Boubakary, un technicien supérieur en entrepreneuriat agropastoral travaillant comme consultant pour le Gic Ribaou, ce regroupement de producteurs a perdu une cargaison d’environ 1 000 sacs de 80 kilogrammes chacun, stockés au cours de la période 2006-2009, sans jamais trouver le moindre acheteur.

Aujourd’hui, avec le projet du gouvernement camerounais visant à mettre en place une stratégie de développement de la filière anacarde, l’espoir commence à naître chez les rares producteurs se dédiant à cette culture des zones sèches, dont la production nationale est actuellement estimée à un peu plus de 100 tonnes seulement. Contre 649 587 tonnes produites en Côte d’Ivoire en 2016, pour des ventes globales officiellement estimées à 325 milliards de francs Cfa, empochés par les producteurs et autres exportateurs.

Brice R. Mbodiam

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Selon Thomas Dongmo, le chef de la division de la coopération scientifique au ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi), la recherche agricole sur le haricot est parmi les plus prolifiques au Cameroun.

Dans un exposé sur le thème de la «contribution de la recherche scientifique à l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035», délivré au cours d’une conférence ayant ponctué le «mois de la recherche», ce responsable du Minresi a révélé que ces dernières années, des chercheurs camerounais ont mis au point pas moins de 17 variétés de haricot.

Toutes ces variétés, a-t-on appris, ont été développées dans la région de l’Ouest, qui est l’un des principaux bassins de production du Cameroun en matière d’agriculture.

Au demeurant, s’il se satisfait des résultats obtenus dans le pays en matière de recherche agricole, ce responsable du Minresi regrette que ces résultats ne soient pas encore suffisamment utilisés pour créer la richesse. «Des unités de transfert de technologie sont en train d’être mises sur pied, mais on peut faire plus.», a-t-il déclaré.

BRM

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A partir de janvier 2018, le Programme national de vulgarisation et de recherche agricoles (Pnvra), la plus ancienne initiative du gouvernement camerounais en matière de promotion de l’agriculture, va définitivement disparaître, après quelques années d’hibernation, a-t-on appris officiellement.

Selon Henri Eyébé Ayissi (photo), le ministre camerounais de  l’Agriculture et du Développement rural, ce programme implémenté depuis plus de 30 ans sera remplacé par le Projet national de structuration, d’accompagnement des producteurs et de la vulgarisation agricole (Prosapva), qualifié de «plus pratique» par le gouvernement.

Pour rappel, le Pnvra était un dispositif  d’appui-conseil piloté par le ministère de l’Agriculture, avec pour objectif global d’améliorer durablement la productivité des exploitations agropastorales, ainsi que les revenus des producteurs.

BRM

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Depuis la seconde moitié du mois de juillet 2017, les prix bord champ du cacao au Cameroun ont de nouveau fléchi, descendant sous la barre de 900 francs Cfa. Selon les prix de référence communiqués dans le cadre du Système d’information des filières (SIF), ce prix culmine à 875 francs Cfa depuis lors, et reste d’actualité depuis le lancement de la nouvelle campagne, le 25 août dernier, dans la localité de Ntui, dans la région du Centre. 

Pourtant, au lancement de la précédente campagne, entre août et septembre 2016, le kilogramme de cacao se négociait au prix moyen de 1 400 francs Cfa, selon les statistiques compilées par l’Interprofession cacao-café ; ce qui révèle une différence de 525 francs Cfa. 

Cette tendance baissière des prix du cacao, qui a cours depuis plusieurs mois, est la conséquence d’une surproduction estimée à environ 380 000 tonnes par l’Icco, l’instance faitière du cacao mondial. A cette surproduction, il faut ajouter, indique la même source, la baisse de la demande des transformateurs. 

Au Cameroun, afin de ne pas décourager les producteurs habitués à vendre leur cacao entre 1 000 et 1 500 francs Cfa le kilogramme depuis 5 ans, le gouvernement a décidé, cette année, de réduire de 50% le prélèvement à l’exportation, afin de procurer aux exportateurs des moyens leur permettant de mieux rémunérer les producteurs. 

BRM 

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