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Yaoundé - 26 avril 2024 -

Les producteurs de cacao au Cameroun ont la période allant du 16 octobre au 16 novembre 2018, pour se faire enregistrer auprès des délégations départementales du ministère du Commerce territorialement compétentes, afin de pouvoir bénéficier de la prime à la qualité du cacao, pour le compte de la campagne 2017-2018.

Selon le communiqué rendu public à cet effet par le ministre du Commerce, les postulants à cette prime, estimée à un milliard de francs CFA, selon des sources internes à l’interprofession cacao-café, devront, en plus des éléments permettant leur identification comme producteur, présenter un « document attestant de la commercialisation d’un cacao de grade 1 ou good fermented ».

Pour rappel, la prime à la qualité du cacao a été instituée au Cameroun, au cours de la dernière campagne, afin d’encourager les producteurs locaux à produire des fèves de qualité.

En effet, depuis plus de dix campagnes, le pays exporte plus de 90% des fèves de grade 2. Mais, à la faveur de l’instauration de la prime à la qualité, « les quantités de fèves exportées en grade I sont passées, entre les campagnes 2016-2017 et 2017-2018, de 1 099 à 8 933 tonnes, soit une augmentation de 713% d’une campagne à l’autre », avait révélé le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le 8 août 2018, à Yaoundé, à l’ouverture de la 6ème édition du Festival international du cacao camerounais (Festicacao).

BRM

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22-08-2018 - Le Cameroun améliore son label qualité, en exportant près de 9000 tonnes de cacao de grade I pour la campagne 2017-2018, en hausse de 713%

Published in Agriculture

Les prix des produits agricoles seraient de 42% moins élevés sur le corridor Cameroun-Gabon, s’ils n’existaient pas une multitude d’intermédiaires entre les acheteurs finaux et les producteurs. C’est du moins ce que révèle une récente étude réalisée par la Banque mondiale et intitulée « Briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale ».

En effet, selon de nombreux commerçants, il n’est pas rare qu’un régime de plantain vendu sur les marchés de la capitale camerounaise à 3500 ou 4000 francs CFA soit cédé à plus de 10 000 francs, une fois sur le marché d’Abang Minko, frontalier au Gabon et à la Guinée équatoriale, dans la région du Sud du Cameroun.

Afin d’éviter ce renchérissement des prix des produits agricoles, des commerçants gabonais ont pris l’habitude, depuis quelques années, de venir eux-mêmes acheter les marchandises auprès des producteurs camerounais, évitant de ce fait les intermédiaires ; et préférant ainsi affronter eux-mêmes les tracasseries sur la route, lesquelles ne représentent que 14% du prix final des transactions, selon la Banque mondiale.

BRM

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03-09-2018 - Les tracasseries augmentent de 14% le prix final des produits agricoles sur le corridor Cameroun-Gabon (Banque mondiale)

Published in Agriculture

L’on en sait désormais un peu plus sur la provenance de la cargaison de 100 000 tonnes d’huile de palme brute et de ses dérivés, que le gouvernement camerounais a autorisé la filière des oléagineux à importer au cours de l’année 2018 courante, afin de garantir l’approvisionnement des producteurs des huiles végétales raffinées.

En effet, au cours d’une session du Comité de régulation de la filière des oléagineux, tenue le 2 octobre 2018 à Yaoundé, la capitale camerounaise, Emmanuel Koulou Ada, président dudit comité, a révélé que ces importations proviendront de l’Indonésie et du Gabon, à raison de 50 000 tonnes pour chaque pays.

Concrètement, les importations du Gabon seront assurées par le groupe singapourien Olam, le reste devant être le fait « des traders de l’Indonésie », a précisé le président du Comité de régulation de la filière des oléagineux.

Pour rappel, après avoir longtemps culminé à 100 000 tonnes par an, le déficit structurel annuel en huile de palme brute dont souffre le Cameroun atteint désormais 130 000 tonnes, officiellement. Cette situation, apprend-on, est la conséquence de l’accélération des investissements par les raffineurs, alors que la production locale, elle, stagne depuis des années.

BRM

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11-09-2018 - Le Gabon fait une offre d’exportation d’huile de palme brute aux raffineurs camerounais

Published in Agro-industrie

Les cacaoculteurs camerounais ayant assuré la production des 43 000 tonnes de fèves de cacao certifié, exporté au cours de la campagne 2017-2018, par Telcar Cocoa, négociant local de la firme américaine Cargill, ont reçu, le 24 septembre 2018, dans la capitale camerounaise, une enveloppe de 2,2 milliards de francs CFA, au titre de primes pour la production du cacao certifié. Le même montant de primes avait déjà été distribué au cours de la campagne 2016-2017.

Cette enveloppe porte à environ 6 milliards de francs CFA, le montant des primes à la production du cacao certifié, distribuées au Cameroun depuis six campagnes cacaoyères par Telcar Cocoa, qui sera suivi cette année dans la promotion de la culture du cacao certifié par le gouvernement camerounais, lequel projette de distribuer environ un milliard de francs CFA de primes aux producteurs de cacao certifié dans les prochaines semaines.

Pour rappel, grâce à l’initiative « Cargill Cocoa Promise », Telcar Cocoa est le principal promoteur de la certification du cacao au Cameroun, avec un premier lot de plus de 8000 producteurs certifiés entre 2011 et 2015. Les programmes de formation des producteurs de cacao à la certification, implémentés par cet exportateur dans les bassins de production du Cameroun, permettent à la production du cacao certifié d’être en augmentation constante.

Par exemple, de 5446 tonnes au cours de la campagne 2013-2014, la production du cacao certifié au Cameroun a atteint 43 700 tonnes (pour Telcar Cocoa, puisque Theobroma encourage également la certification) au cours de la campagne 2016-2017, et pratiquement le même volume en 2017-2018.

Brice R. Mbodiam

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18-06-2018 - Cameroun : en 2018, le gouvernement distribuera pour environ un milliard FCFA de prime à la qualité, aux producteurs de cacao

Published in Agriculture

En Afrique centrale, «le commerce régional peut grandement stimuler le développement agricole et entrainer une réduction de la pauvreté, dans la mesure où il permettrait d’accroitre les revenus agricoles et réduire le prix des aliments. Il pourrait également permettre de réduire les factures d’importation et améliorer ainsi la balance des paiements» des pays de cet espace communautaire. Tel est le constat fait par la Banque mondiale dans un rapport intitulé «briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale», qui sera officiellement présenté le 30 août 2018 à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Mais au-delà de ce constat, cette institution de Bretton Woods révèle que le potentiel du commerce agricole régional dans cette partie de l’Afrique, «n’est pas encore réalisé», pour diverses raisons.

Il s’agit principalement, apprend-on, «de la faiblesse des liens entre les agriculteurs et les marchés, de la mauvaise qualité des infrastructures de marché et des coûts élevés du commerce résultant de la corruption le long des corridors de commerce régionaux».

Aussi, la Banque mondiale suggère-t-elle aux Etats de s’attaquer à ces contraintes, ce qui suppose, selon cette institution financière internationale, «une collaboration intersectorielle et un leadership politique fort, afin de surmonter la résistance inévitable en termes d’économie politique de ceux qui tirent actuellement des rentes du système au détriment des pauvres».

BRM

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05-02-2018 - Les camionneurs versent pour environ 175 milliards FCFA de pots-de-vin par an, sur le corridor Douala-Ndjamena

Published in Commerce

Selon les statistiques de l’Office national du cacao et du café (ONCC), les exportations du cacao camerounais continuent d’être dominées par un nombre réduit d’opérateurs.

En effet, au cours de la dernière campagne, qui s’est achevée à la mi-juillet 2018, trois d’entre eux se sont adjugé 56% des 170 981 084 tonnes de fèves exportées.

Il s’agit d’abord de Telcar Cocoa qui a assuré 27% des exportations. Ce négociant de la firme américaine Cargill, en dépit de la baisse de ses activités, consécutive aux troubles dans la région du Sud-Ouest, son bassin de production de prédilection, a réussi à maintenir son leadership sur le marché local du cacao.

Ensuite, viennent Olam et le Camerounais Ndongo Essomba, avec respectivement 20,7% et 8% des exportations de fèves, lors de la campagne 2017-2018, au cours de laquelle la production nationale commercialisée a culminé à 253 510 430 tonnes, en hausse de plus de 20 000 tonnes par rapport à la précédente campagne.

BRM

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Published in Agriculture

Le 14 août 2018, l’Indonesian Trade Promotion Center (ITPC), basé à Lagos, au Nigeria, a organisé à Douala, la capitale économique camerounaise, un forum économique visant à faire connaître aux opérateurs économiques locaux les opportunités de partenariats qu’ils peuvent nouer avec des hommes d’affaires indonésiens.

« Nous avons besoin de votre coton et de votre cacao », a lancé Simon Tumanggor, vice-directeur de l’ITPC de Lagos, en encourageant les opérateurs économiques camerounais à prendre part, du 24 au 28 octobre 2018, à Jakarta, en Indonésie, à la 33ème édition de la Trade Expo Indonesia (TEI).

Ce rendez-vous des affaires, selon la partie indonésienne, pourrait être une opportunité pour nouer des partenariats entre créateurs des richesses des deux pays, dans le but de dynamiser les échanges commerciaux entre le Cameroun et l’Indonésie, qui, pour l’heure, sont quasi nuls, a-t-on appris.

BRM

Published in Coopération

La désaffection des acheteurs chinois pour le bois camerounais depuis le début de cette année, à cause des prix prohibitifs pratiqués par les exportateurs - lesquels prix sont eux-mêmes consécutifs à une nouvelle augmentation de la taxe à l’exportation du bois en grumes, depuis janvier 2018 - n’a pas pour l’instant d’incidence majeure sur le niveau des ventes du bois camerounais sur le marché international.

L’organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), qui fait cette analyse dans sa note de conjoncture sur le marché du bois, pour la période allant du 1er au 15 juin 2018, révèle cependant une pratique dont sont soupçonnés les exportateurs camerounais, afin de réduire leurs charges d’exportation.

En effet, selon l’OIBT, des informations qui circulent sur le marché du bois font état de ce que les exportateurs camerounais « déclarent des grumes de qualité inférieure, afin de réduire les droits de douane à l’exportation ». Ce qui fait perdre d’importantes ressources financières au Trésor public.

A l’analyse, cette pratique, si elle est avérée, permettrait aux exportateurs de faire face à la dernière hausse des tarifs douaniers à l’exportation du bois, et ainsi maintenir des prix compétitifs sur le marché, puisque les acheteurs boudent la répercussion des nouvelles charges à l’exportation sur le prix final du bois en provenance du Cameroun.

Pour rappel, en plus de la réticence des Chinois, échaudés par les prix du bois camerounais, les exportations des grumes camerounaises vers les pays de l’Union européenne ont chuté de 11%, au premier trimestre 2018, par rapport à la même période en 2017, à en croire les pointages de l’OIBT.

Brice R. Mbodiam

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17-05-2018 - La hausse continue de la taxe à l’exportation plombe les ventes du bois camerounais sur le marché chinois, au 1er trimestre 2018

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04-06-2018 - Les importations de bois sciés de l’UE chutent de 6% au premier trimestre 2018, plombées par la baisse des expéditions camerounaises

Published in Bois

Les pays de l’Union européenne ont importé des pays tropicaux un volume de bois sciés estimé à 166 100 tonnes, au cours des trois premiers mois de l’année 2018, révèle la note de conjoncture de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), publiée le 1er juin 2018.

Ces importations sont en baisse de 6%, par rapport à la même période en 2017. Selon les analyses de l’OIBT, cette chute des importations européennes de bois sciés, au premier trimestre 2018, est « principalement » le fait de « la poursuite de la baisse des importations en provenance du Cameroun, depuis la fin de l’année 2016 ».

A titre d’illustration, sans toutefois préciser la part du Cameroun dans la baisse des expéditions des pays de l’Afrique centrale, l’Oibt rappelle que les importations européennes depuis cette sous-région (au sein de laquelle le Congo, le Gabon, la RCA et le Cameroun sont les principaux exportateurs) avaient déjà reculé de 24% au premier trimestre 2017, atteignant seulement 49 000 tonnes.

BRM

Published in Bois

Le gouvernement français, dans le cadre du Contrat désendettement développement (C2D) conclu avec l’Etat du Cameroun, met à disposition, une enveloppe de 17,7 milliards de francs Cfa, en vue d’assurer l’implémentation du Programme de valorisation et de transformation des produits agricoles (Transfagri) au Cameroun.

Prolongement du Programme d’appui aux petites et moyennes entreprises agricoles et agroalimentaires (Pmeaa), qui arrive à expiration à la fin de cette année 2018, après avoir produit des résultats significatifs sur le terrain, Transfagri sera rattaché à l’Agence de promotion des PME (Apme), afin de pérenniser les acquis à la fin du programme, apprend-on officiellement.

«Nous sommes là dans les dispositifs de pérennisation du soutien fourni au Pmeaa. Une action de la coopération via le C2D. On a créé un dispositif qui va permettre au gouvernement, quand le C2D sera terminé, de continuer à soutenir ces entreprises pour le bon fonctionnement du pays.», a expliqué Gilles Thibault (photo), l’ambassadeur de France au Cameroun.

BRM

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Published in Agro-industrie
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