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Yaoundé - 07 mai 2024 -

Un conseil d’administration de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), la compagnie aérienne nationale camerounaise, tenue le 11 septembre 2013 dans la capitale camerounaise, a désigné Frédéric Mbotto Edimo, au poste de directeur général de cette compagnie aérienne.

Il remplace le Néerlandais Matthijs Boertin Johannes, arrivé à la tête de la compagnie le 3 janvier 2013, mais dont les syndicats des employés n’ont cessé de dénoncer les choix managériaux, notamment caractérisés par les recrutements massifs d’expatriés mieux payés, au détriment des nationaux qu’ils jugent tout aussi qualifiés.

Avant sa nomination, le promu occupait depuis juin dernier seulement, le poste de directeur général adjoint de Camair-Co. Il devient ainsi le quatrième Dg de cette compagnie aérienne créée en 2005, mais opérationnelle depuis 2011 seulement, après le Français Gilbert Mitonneau, et les Néerlandais Alex Van Elk et Matthijs Boertin.

Frédéric Mbotto Edimo hérite d’une compagnie qui rencontre d’énormes difficultés. En plus des grincements de dents récurrents des employés, un rapport du cabinet Okala Ahanda daté de juin 2012, révèle que l’entreprise ne vit que grâce aux perfusions financières du gouvernement, qui avaient été évaluées par le ministre des Transports, Robert Nkili, à 30 milliards de francs Cfa en 2012, alors que, avait-il souligné, les dépenses actuelles de l’entreprise culminent à 45 milliards de francs Cfa.

En plus d’une exploitation déficitaire, avait indiqué le ministre Nkili, qui avait au passage relevé qu’il n’était pas client de Camair-co, la compagnie aérienne nationale camerounaise croule soit le poids d’une dette jugée «abyssale» par sa tutelle technique qu’est le ministère des Transport. On parle d’environ 10 milliards de francs Cfa, à partager entre l’Autorité aéronautique et des prestataires.

Matthijs Boertin Johannes n’aura donc pas eu le temps d’implémenter ce qu’il avait appelé « la vision de Camair-co 2013-2018», un ambitieux programme visant à sortir la compagnie de la tourmente, et d’en faire une véritable référence en Afrique. Ce programme prévoyait, avait-il confié à l’agence Ecofin, la création de 1000 nouveaux emplois à l’horizon 2018, dont environ 250 pilotes (contre 50 pilotes seulement actuellement) et des centaines d’autres personnels naviguant et administratif, pour l’exploitation d’une flotte qu’il comptait porter à 26 avions, contre trois actuellement.

De nombreux recrutements devaient également s’effectuer dans le cadre du lancement de l’activité de fret, pour laquelle le désormais ancien Dg de Camair-Co comptait s’associer à European Cargo Services (Ecs), ou encore du montage d’une unité de maintenance des aéronefs à Douala. Le tout devant être financé par des prêts bancaires. Frdéric Mbotto Edimo s’engouffrera-t-il dans cette brèche ?

BRM

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A compter du 22 mai prochain, prévient le ministre en charge des Transports (MINTRANS) dans un communiqué lu,il y a quelques jours sur les antennes de l’office national de radio et télé, tout véhicule de mauvaise qualité mis en circulation sera purement et simplement arrêté et conduit en fourrière.

Le MINTRANS a aussi annoncé aller en guerre contre les centres de contrôles techniques de véhicules qui ne répondent pas aux normes ou qui ne sont pas en conformité avec la loi.

«Ils seront fermés» sans autre forme de procès, a fait savoir Robert Nkili déterminé à aller jusqu’au bout dans la campagne de prévention contre l’insécurité routière lancée depuis son arrivée, mi-décembre 2011, à la tête de ce département ministériel.

Published in Investir Au Cameroun

L’unique concessionnaire du terminal à conteneur consenti un lourd investissement à hauteur de 20 milliards FCFA pour de nouvelles acquisitions en termes d’équipements ultramodernes.

Jeudi 26 avril 2012, l’entreprise relevant du portefeuille de Bolloré Logistic Africa a présenté ses nouvelles acquisitions au ministre chargé des Transports, Robert Nkili. En consentant un investissement de 20 milliards FCFA sur fonds propres, le top management de Douala international terminal (DIT) n’a certainement pas lésiné sur les moyens dans sa volonté de modernisation de l’outil de production, gage de l’amélioration des performances à la DIT. L’argent injecté dans les investissements concerne la structure et les infrastructures.

C’est d’abord la flotte d’élévateurs de grande capacité qui a été renouvelée de fond en comble. L’on note également l’acquisition de 14 reachstackers, 30 tracteurs en service dans le parc, 2 nouveaux engins de levage de dernière génération qui permettent de stocker des conteneurs vides sur 8 hauteurs, l’extension des capacités de réception des conteneurs frigorifiques avec 250 prises. Pour permettre au personnel de la DIT d’être opérationnels de jour comme de nuit, l’entreprise a refait le réseau électrique sur l’ensemble du terminal et installé de nouveaux transformateurs. La capacité de production énergétique est désormais dopée. 7 pylônes d’éclairage passent de 16 000 à 42 000 watts.

De même, le système informatique, «Oscar», est désormais à la disposition des usagers et acconiers via Internet. Ce qui permet de gérer rationnellement l’ensemble des mouvements de conteneurs sur le terminal entre le débarquement et la livraison à l’import ou entre la réception et le chargement à l’export. A noter par ailleurs que de nouvelles règles et procédures de sécurité et de sûreté ont été édictées, notamment dans les domaines de l’hygiène, la sécurité et l’environnement.

Avec ces nouveaux équipements, la DIT entend ainsi améliorer ses performances. En 2005, lors de son démarrage, l’entreprise a traité 190 000 conteneurs de 20 pieds. 6 ans plus tard, 333 000 conteneurs ont été traités, soit une hausse en valeur relative de 75%. Anthony Samzun, directeur général de la DIT, a le triomphe modeste et garde bien la tête au-dessus de ses épaules lorsqu’il fixe le nouveau cap des investissements dans l’acquisition de portiques permettant de densifier le stockage des conteneurs.

GCM

Published in Investissement
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