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Yaoundé - 01 mai 2024 -

Selon les responsables de la Bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun (Bstp), la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp), le leader du stockage des produits pétroliers finis sur le territoire camerounais, recherche actuellement 25 PME locales auxquelles elle délivrera des contrats de sous-traitance.

Les activités de ces potentiels sous-traitants doivent répondre à celles de la Scpd, qui s’articulent principalement autour de la sécurisation des dépôts, du stockage des produits pétroliers et de leur distribution sur l’ensemble du territoire camerounais.

Mécanisme par lequel une grande entreprise cède tout ou partie de ses activités à une entreprise de taille inférieure, la sous-traitance permet généralement aux PME de survivre face aux entreprises de grande taille, beaucoup plus compétitives. La sous-traitance permet aussi aux grandes entreprises d’implémenter une sorte de division du travail, pour mieux se concentrer sur des activités plus stratégiques.

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Le gouvernement camerounais vient de désigner l’adjudicataire du contrat de partenariat, pour le financement, la construction et l’exploitation du terminal hydrocarbures du port en eau profonde de Kribi, dans la région du Sud du Cameroun. Il s’agit du consortium constitué par la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), le stockeur public des hydrocarbures, et Blaze Energy, une entreprise canadienne.

Cette désignation constitue une nouvelle avancée dans le déclenchement de la seconde phase de la construction du port en eau profonde de Kribi, qui, en plus du terminal hydrocarbures, devrait abriter un 2ème terminal à conteneurs (à construire par le consortium franco-chinois Bolloré-CMA CGM-CHEC) ; ainsi qu’un terminal minéralier, dont le processus de recrutement de l’adjudicataire du contrat est en cours. Il va s’agir, apprend-on, d’une entreprise chinoise, selon la note gouvernementale annonçant la mise en place du comité de sélection.

Entreprise canadienne active dans le secteur pétro-gazier, aussi bien amont qu’intermédiaire, Blaze Energy n’est pas une firme inconnue au Cameroun, encore moins par la SCDP, sont co-adjudicataire sur le contrat du terminal hydrocarbures de Kribi. En effet, l’on se souvient qu’en avril 2015, cette société canadienne a décroché un marché de près de 4 milliards de francs Cfa, pour la construction de deux réservoirs de 6500 mètres cubes chacun au dépôt de la SCDP à Douala, la capitale économique camerounaise.

BRM

 

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Les consommateurs de gaz domestique au Cameroun sont habitués à des pénuries plus ou moins justifiées de ce produit à l’approche des fêtes de fin d’année. Pendant cette période, les populations, à défaut de s’aligner des journées entières devant les dépôts de la SCTM, le leader du marché dont le produit se volatilise toujours à l’approche des fêtes de Noël et du Nouvel An, déboursent souvent jusqu’à 10 000 FCfa (au lieu des 6500 FCfa officiels) pour se procurer la bouteille de gaz de 12 Kg auprès de vendeurs au noir.

Cette année, le phénomène semble survenir un peu trop tôt. En effet, dans les villes de Yaoundé et de Douala, il est difficile de se procurer du gaz domestique depuis plus d’une semaine. Selon les revendeurs, les distributeurs n’ont pas livré le produit depuis quelques temps, malgré les commandes. Une grosse supercherie, selon Maloum Bra, le chef d’agence de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP) à Yaoundé. «Nous sommes interpellés sans cesse par le ministère du Commerce pour ce problème qui ne s’explique pas. Si oui, il y a une spéculation qui se met en place, comme c’est malheureusement le cas à l’approche de la fin d’année», affirme-t-il dans une interview au quotidien gouvernemental.

Ce dernier poursuit : «nous desservons tous les huit marqueteurs du secteur gaz domestique. Chaque jour, ils viennent en prendre. Où vont les bouteilles ? C’est la véritable question à poser. A elle seule, la SCTM a pris 19 tonnes de gaz lundi (le 5 octobre 2015, Ndlr). C’est pratiquement 2 000 bouteilles. En plus de cela, SCTM a un autre centre emplisseur à Douala, qui charge également 2 000 bouteilles tous les jours à acheminer sur Yaoundé. Ça fait un stock quotidien de 4 000 bouteilles pour ce seul marqueteur. Les autres viennent également tous les jours et sont servis suivant leurs demandes exactes, pas une seule bouteille en moins. 8 000 bouteilles sortent par jour pour la seule ville de Yaoundé et nous sommes capables de produire plus, surtout qu’il y a un surplus de butane au niveau de Douala. Qu’on nous parle de pénurie, c’est à ne rien comprendre».

En clair, aussi bien à la SCDP qu’au sein de la population camerounaise, l’on soupçonne les distributeurs, principalement le leader du marché local du gaz domestique qu’est la SCTM (près de 50% de parts du marché), de préparer la sempiternelle pénurie de fin d’année avec la complicité des revendeurs, pour pouvoir céder le produit à prix d’or d’ici un mois.

 

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Lundi le 5 octobre 2015, des files d’attentes ont été vues dans certaines stations-services de la capitale camerounaise, dans lesquelles les pompistes affirmaient n’avoir pas reçu de livraison de super, de gasoil et de gaz domestique depuis plusieurs jours.

Même si la situation a semblé être revenue dans l’ordre en fin d’après-midi, avec des livraisons venues mettre un terme à l’assèchement des cuves de certains distributeurs le week-end d’avant, la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), elle, dénonce une «supposée pénurie», soutenant dans le quotidien gouvernemental qu’elle dispose bien de stocks, dont 13 millions de litres de super et 22 millions de litres de gasoil.

Pour rappel, le Cameroun dispose de très faibles capacités de stockage de produits pétroliers, ce qui provoque généralement des tensions en matière d’approvisionnement du marché. Mais, pour pallier ce problème, la SCDP, le stockeur public, s’est lancée dans un vaste programme d’augmentation de ses capacités.

C’est ainsi que la société canadienne Blaze Energy Limited s’est vue attribuer, en avril 2015, un contrat de près de 4 milliards de francs Cfa, pour la construction de cuves de stockage d’une capacité globale de 13 000 m3 à Douala. En 2014, un investissement du même type a été réceptionné à Yaoundé.

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Le groupe français Parlym construira et mettra en service une cuve d’une capacité de stockage de 1000 mètres cubes de gaz domestique au centre emplisseur de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp) de la ville de Yaoundé, pour un montant de 3,3 milliards de francs Cfa. Selon le communiqué du ministre des Marchés publics attribuant ce contrat, le groupe français a postulé pour ce marché, en groupement avec la société Paresa.

Ce projet devrait aider à résorber les tensions généralement observées dans le pays en matière d’approvisionnement du marché en gaz domestique pour les ménages, du fait notamment de faibles capacités de stockage de ce combustible. De sources autorisées, les capacités de stockage actuelles ne dépassent guère l’équivalent de quatre jours de consommation.

Parlym, l’adjudicataire de ce marché de construction d’une cuve de stockage de 1000 m3, revendique 25 années d’expérience dans le secteur pétrolier. Notamment l’exploration et la production onshore et offshore, la construction des infrastructures de stockage, le transport par pipeline et la distribution à travers des stations-service et les centres emplisseurs de gaz.

 

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Sur ses installations de la ville de Douala, la capitale économique du pays, la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp) va accroître ses capacités de stockage de 13 000 mètres cubes. Cet accroissement des capacités va se faire par le biais de la construction de deux réservoirs de 6500 mètres cubes chacun, a-t-on appris ce 21 avril 2015 de source officielle.

En effet, le gouvernement camerounais vient de rendre public un communiqué attribuant la réalisation de ces travaux, ainsi que ceux de la construction de la «pomperie produits» et du poste de rechargement, à la société canadienne Blaze Energy Limited. Coût total de l’investissement : 3,852 milliards de francs Cfa.

Ce nouvel investissement rentre dans le cadre d’un programme global de renforcement des capacités opérationnelles du stockeur des produits pétroliers du Cameroun, dont les faibles capacités ont souvent créés des tensions sur le marché local des produits pétroliers raffinés.

Pour rappel, en 2014, c’est le dépôt de cette entreprise parapublique dans la ville de Yaoundé, la capitale du pays, qui avait vu ses capacités de stockage passées de 52 000 à 65 000 m3, soit une augmentation de 13 000 m3 également.

 

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La consommation du gaz domestique au Cameroun est passée de 60 000 à 90 000 tonnes métriques entre 2013 et 2014, soutient Malloum Bra, le chef du dépôt à Yaoundé, la capitale, de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), le principal stockeur des produits pétroliers dans le pays. Cette consommation, souligne la même source, correspond à une augmentation de 14% en un an.

Cette augmentation de l’appropriation du gaz domestique, dont le taux moyen de 9% a été largement dépassé l’année dernière, est bon signe pour la lutte contre la déforestation, corollaire de l’utilisation du bois de chauffage par les ménages dans certaines parties du pays. Le gaz domestique constitue aussi une bonne alternative pour l’utilisation du pétrole lampant.

Au demeurant, cette hausse de la consommation du gaz domestique peut également correspondre à une augmentation des importations, 80% de la consommation du pays étant importée. Des importations qui engloutisent la presque totalité du budget de la Caisse de stabilisation des prix des produits pétroliers (CSPH), organisme public qui subventionne ces importations.

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Selon son Directeur général, le chiffre d’affaires de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP) a augmenté de 44% sur la période 2009-2013. Gaston Essomba Eloundou a fait cette révélation le 14 novembre 2014 à Douala, au cours de la cérémonie d’installation du nouveau DGA de cette entreprise para-publique camerounaise, Florent Frimat.

La SCDP a également réalisé, a-t-on appris à la même occasion, un résultat net cumulé de 12,69 milliards de francs Cfa sur la même période. Des bénéfices qui ont atteint des pics en 2011 (3,9 milliards de francs Cf’) et 2013 (3,3 milliards de francs Cfa), a souligné le DG.

Ces performances ont été rendues possibles, indique une source autorisée, par le renforcement des capacités opérationnelles de ce stockeur de produits pétroliers. En effet, sur la période 2010-2013, la SCDP a construit quatre réservoirs d’une capacité de stockage de 24 000 mètres cubes de produits pétroliers.

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Selon Jean Claude Atanga Bikoé, l’administrateur du Fonds routier du Cameroun, moins de 10% du réseau routier camerounais est entretenu de nos jours, à cause de l’insuffisance des ressources allouées à ces travaux. La principale ressource étant une tranche de la taxe spéciale sur les produits pétroliers versée par les distributeurs des produits pétroliers. Elle s’élève actuellement, précise l’administrateur du Fonds routier, à 55 milliards de francs Cfa par an.

Afin de décupler les performances du Fonds routier, sorte de guichet spécial permettant le payement rapide des travaux d’entretien routier sur le territoire national, Jean Claude Abanda Bikoé suggère la collecte directe par le fonds, des différentes ressources allouées à l’entretien routier. Il s’agit d’abord de la tranche de taxe sur les produits pétroliers destinée à l’entretien routier, actuellement collectée par la Société nationale de raffinage (la raffinerie nationale qui est elle-même généralement en proie aux tensions de trésorerie) et la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP).

Ensuite, il y a les redevances sur l’usage de la route, actuellement collectées par le programme de sécurisation des recettes routières, puis les équipes du pesage routier. En effet, apprend-on, la rétrocession au Fonds routier de ces ressources collectées par des entités distinctes se fait souvent avec d’importants retards, limitant ainsi ses capacités d’intervention.

 

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La Cameroon Water Utilities (Camwater), le gestionnaire des infrastructures en matière d’adduction d’eau potable dans le pays, le Port Autonome de Douala (PAD) et la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), vont être notés par l’agence de notation financière panafricaine Bloomfield Investment, en vue d’évaluer leur risque de crédit sur le marché des capitaux, a-t-on appris de sources autorisées.

Au terme des contrats de marché en cours de négociation, entre les entreprises sus mentionnées et l’agence Bloomfield, apprend-on, trois mois suffiront pour attribuer à ces trois sociétés publiques camerounaises une notation financière, préalable ouvrant aux entités concernées la porte du marché des capitaux.

Ces trois sociétés d’Etat s’engouffrent ainsi dans la même brèche que l’opérateur des télécoms camerounais, Camtel, qui a récemment obtenu une notation en monnaie locale à BBB sur le long terme, chez Boomfield, devenant ainsi la première entreprise de l’histoire du Cameroun à se soumettre à pareil exercice.

Selon nos sources, la quête de notation financière par ces entreprises publiques est le fruit d’une décision du gouvernement camerounais, qui souhaite voir ses entreprises aller sur le marché des capitaux, afin de pouvoir financer eux-mêmes leurs projets. Ce qui lui permettra, apprend-on, de mettre progressivement un terme à sa politique d’assistanat vis-à-vis de ces sociétés d’Etat, qui enregistrent pourtant de «piètres résultats», selon une récente note de conjoncture du FMI sur l’économie camerounaise.

C’est ainsi que pour un départ, quatre premières entreprises ont été retenues pour le lancement de cette migration, des subventions étatiques vers la recherche de capitaux sur le marché dédié. Ont prévalu au choix de Camtel, Camwater, le PAD et la SCDP, apprend-on de bonnes sources, l’énorme potentiel que recèlent les secteurs d’activités dans lesquelles évoluent ces entreprises.

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