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Yaoundé - 07 mai 2024 -

Selon la note d’information de l’emprunt obligataire de 50 milliards de francs Cfa que l’Etat du Cameroun a lancé le 9 décembre 2013, la construction du barrage de Memvé’élé, dans la région du Sud, figure sur la liste des projets à financer.

En effet, apprend-on, à travers cet appel public à l’épargne dont les souscriptions s’achèvent le 23 décembre 2013, le gouvernement camerounais entend investir 23 milliards de francs Cfa dans ce projet.

D’une capacité de production de 201 MW, le barrage de Memvé’élé, dont les travaux de construction ont été lancés le 15 juin 2012 par le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, est prévu pour être mis en service en 2016.

Construite par l’entreprise chinoise Sinohydro pour un montant total de 420 milliards de francs Cfa, cette infrastructure énergétique est financée à hauteur de 243 milliards de francs Cfa par Eximbank of China, 65 milliards de francs Cfa par l’Etat du Cameroun et 112 milliards de francs Cfa par la Banque africaine de développement (BAD). Durée des travaux : 54 mois.

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De sources autorisées, l’agence Ecofin a appris que la Société commerciale de banque (Scb Cameroun), filiale de la Marocaine Attijariwafa Bank, a été retenue comme arrangeur d’un emprunt obligataire que l’Etat du Cameroun lancera au mois de décembre 2013 à la Douala Stock Exchange (DSX).

Cet appel public à l’épargne, le second de l’histoire des finances publiques camerounaises après celui de 200 milliards de francs Cfa bouclé en 15 jours en 2010, se fera, apprend-on, au taux de 5,9%. L’arrangeur s’emploie actuellement a constitué le syndicat de placement.

L’on se rappelle que le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey, a signé le 16 septembre 2013 une décision portant création, organisation et fonctionnement d’un Comité de pilotage de l’emprunt obligataire de l’Etat, au titre de l’exercice budgétaire 2013.

Ce Comité, selon le document dont l’agence Ecofin a pris connaissance, avait pour missions principales la validation du projet de dossier d’appel d’offres pour le recrutement d’un ou plusieurs Prestataires de services d’investissement (PSI) devant accompagner l’Etat dans cette opération de lever de fonds. Autre mission : la préparation et la mise à disposition des informations nécessaires à la confection de la note d’information exigée pour cet appel public à l’épargne.

Au demeurant, en levant 50 milliards de francs Cfa à la DSX, l’Etat du Cameroun est toujours en dessous de ses objectifs d’émissions d’obligations pour le compte de l’exercice budgétaire 2013. En effet, sur les 150 milliards de francs Cfa autorisés par la loi des finaances, le gouvernement n’a déjà mobilisé que la somme de 25 milliards de francs Cfa par émissions d’obligations sur le marché des titres publics de la BEAC.

Avec la mobilisation annoncée de 50 milliards de francs Cfa à la DSX, l’on sera rendu à 75 milliards de francs Cfa seulement. De quoi donner raison au FMI qui, dans son dernier rapport sur le Cameroun, prédisait que le gouvernement ne respectera pas ses prévisions démissions de titres publics en 2013.

Brice R. Mbodiam

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De sources sûres, l’agence Ecofin a appris que le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey (Photo), a signé le 16 septembre 2013, une décision portant création, organisation et fonctionnement d’un Comité de pilotage de l’emprunt obligataire de l’Etat, au titre de l’exercice budgétaire 2013.

Ce Comité, apprend-on, aura entre autres missions, la validation du projet de dossier d’appel d’offres pour le recrutement d’un ou plusieurs Prestataires de services d’investissement (PSI), devant accompagner l’Etat dans cette opération de lever de fonds. Autre mission : la préparation et la mise à disposition des informations nécessaires à la confection de la note d’information exigée pour cet appel public à l’épargne.

Ces deux détails incitent à croire que le prochain emprunt obligataire de l’Etat du Cameroun, après celui de 200 milliards de francs Cfa lancé et réussi en 2010, va se faire à la Douala Stock Exchange (DSX), la Bourse des valeurs mobilières du Cameroun. Et non sur le marché des titres publics de la BEAC.

D’abord, parce qu’on n’a pas besoin de PSI pour les opérations sur le marché de la BEAC, où opèrent plutôt les Spécialistes en valeurs du Trésor (SVT). Ensuite, parce que pour lever des fonds sur le marché des titres publics de la Banque centrale, l’on n’a pas besoin d’une Note d’information, au sens de la décision prise le 16 septembre 2013 par le ministre Alamine Ousmane Mey.

Enfin, parce que sur les deux premières émissions d’obligations du Trésor de l’année 2013, effectuées sur le marché de la BEAC, les 5 juin et 4 septembre derniers, l’Etat du Cameroun a eu du mal à faire le carton plein des 30 milliards de francs Cfa sollicités. Et n’a récolté que 25 milliards de francs Cfa, au total.

Sur le montant de cette opération, l’on peut envisager une opération portant sur 125 milliards de francs Cfa, même si certaines sources au ministère des Finances parlent de 70 milliards de francs Cfa seulement. En effet, la loi des Finances de 2013 prévoit des emprunts obligataires pour un montant total de 150 milliards de francs Cfa.

Or, rendu à trois mois de la fin de l’exercice budgétaire 2013, l’Etat du Cameroun n’a pu récolter que 25 milliards de francs Cfa, par émissions d’obligations sur le marché des titres publics de la BEAC. Mathématiquement, il reste donc 125 milliards de francs Cfa à lever pour combler le déficit budgétaire, selon les termes de la loi des Finances de 2013.

Comme en 2010, et au regard de certaines contingences (recrutement par appel d’offres d’un arrangeur et des PSI, attente du décret du chef de l’Etat habilitant le ministre des Finances à lancer cette opération, l’organisation de la campagne de communication autour de l’opération en direction du public des investisseurs…), il y a fort à parier que ce 2ème appel public à l’épargne lancé à la DSX par l’Etat du Cameroun, va se dérouler au mois de décembre 2013.

BRM

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Dans un communiqué publié dans le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, Chief Théodore Edjangué (Photo), le président de la Commission des marchés financiers (CMF), le régulateur du marché boursier camerounais, dénonce la publicité faite autour de l’emprunt obligataire lancé à la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC) par BGFI Holding, le groupe bancaire gabonais.

«La Commission des marchés financiers tient à informer le public et les investisseurs camerounais que cette opération d’appel public est irrégulière et illégale, aux termes de la loi du 22 décembre 1999, portant création et organisation d’un marché financier au Cameroun, et des dispositions réglementaires qui en découlent», écrit le président de la CMF.

Ce dernier «invite par conséquent, comme par le passé, le public et les investisseurs camerounais à rester vigilants vis-à-vis de toute opération de placement qui serait lancée au Cameroun sans autorisation ni visa de la CMF».

Il y a quelques mois, c’est l’appel public à vente d’actions lancée à la BVMAC par SIAT Gabon, qui avait été dénoncée au Cameroun par la même institution, pour le même motif.

En rappel, le marché sous-régional est régulé par la Commission de surveillance des marchés financiers (Cosumaf) qui a un caractère supranational, tandis que le marché financier camerounais, lui, est régulé par la CMF, qui exige toujours son visa pour cautionner des opérations de placements lancés exclusivement sur le marché financier sous-régional à Libreville, au Gabon.

Alors qu’elle dénonce l’emprunt obligataire de BGFI Holding au Cameroun, la CMF informe le public et les investisseurs de l’enregistrement au Cameroun de l’emprunt obligataire de la République du Tchad, qui va se dérouler sur les deux marchés qui se font concurrence en Afrique centrale, à savoir la BVMAC (Libreville) et la Douala Stock Exchange (Dsx).

BRM

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Dans une interview que vient de publier le Quotidien de l’Economie, le directeur général de la Société générale de banques au Cameroun (SGBC), trouve que sont «exagérées et surprenantes», les sanctions que vient d’infliger la Commission des marchés financiers (CMF), le régulateur du marché boursier camerounais, à sept banques qui ont participé à l’emprunt obligataire de l’Etat du Cameroun de 2010 (200 milliards de francs Cfa).

Selon Jean Philippe Guillaume, la SGBC, qui était co-arrangeur de cette opération de levée de fonds, a d’ailleurs adressé un recours gracieux à la CMF, afin qu’elle annule ses sanctions. De même que la filiale camerounaise de la Société générale, apprend-on, a saisi la justice camerounaise, afin d’obtenir un sursis à exécution des décisions de la CMF.

En effet, il y a quelques semaines, la CMF a rendu publique une série de communiqués sanctionnant sept banques et la Douala Stock Exchange (DSX), la bourse des valeurs mobilières du Cameroun. Alors que la DSX était sanctionné pour avoir joué un rôle qui n’est pas le sien, notamment celui de Prestataire de services d’investissements (PSI) qui incombe aux banques, les établissements de crédits, eux, étaient accusés d’avoir touché des commissions indues pour un montant global de 2,5 milliards de francs Cfa.

Bien qu’elle n’avait pas cru devoir prononcer à l’encontre desdites banques, la décision de restituer lesdits fonds à cause de la morosité du marché financier camerounais, avait justifié le régulateur, la CMF avait tout de même infligé aux institutions bancaires sanctionnées, des amendes pécuniaires.

BRM

 

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Chief Théodore Edjangué, le président de la Commission des marchés financiers (Cmf), l’organe de régulation de la Douala Stock Exchange (Dsx), la bourse des valeurs mobilières du Cameroun, vient de semer la confusion dans le landernau du marché des capitaux au Cameroun. En effet, le 3 août dernier, le président de la Cmf a rendu publique une série de communiqués sanctionnant sept banques pour perception de commissions injustifiées lors de l’opération de lancement du tout premier emprunt obligataire de l’Etat du Cameroun (200 milliards de francs Cfa) en 2010.

Mais, Chief Edjangué précisait cependant dans ces communiqués que la Cmf a décidé de «ne pas prononcer la restitution à l’Etat des sommes indûment perçues… » au regard du « faible niveau d’ »activité sur le marché financier camerounais ».

Cependant, dans une interview qu’il vient d’accorder au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune à l’effet d’expliquer le bien fondé de ces sanctions qui interviennent 3 ans après le bouclage de l’emprunt obligataire de 2010, le président de la Cmf rame à contre courant du contenu des communiqués sanctionnant les parties prenantes à cette opération de levée de fonds. «L’action de la Cmf a pu empêcher que l’Etat verse à certains de ces acteurs des sommes injustifiées, alors qu’il était à deux doigts de le faire», affirme par exemple le président de la Cmf qui ajoute : «La Cmf a également amené ces acteurs à restituer à l’Etat une partie des sommes qu’ils avaient indûment perçues».

En rappel, dans les communiqués que les propos du président de la Cmf semblent aujourd’hui contredire, Afriland First Bank, Sgbc, Bicec, Scb Cameroun, Citibank, Banque Atlantique et UBA qui avait joué soit le rôle d’arrangeur de l’opération ou alors celui de Prestataire de services d’investissements (Psi) avaient été sanctionnés pour avoir injustement perçues la somme totale de 2,5 milliards de francs Cfa. Somme qui représentait les commissions de placement, alors que certains placements que la Cmf appellent plutôt « investissements» avaient été «réalisés pour compte propre».


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