(Investir au Cameroun) - En prélude aux fêtes de fin d’année, l’esplanade du stade Omnisport de Yaoundé s’est transformée en un vaste marché de produits vivriers et d’élevage depuis le 22 décembre 2013, à la faveur de la 5^ème édition de la foire agro-pastorale de la régionale du Centre, à l’ouverture de laquelle les participants ont reçu des dons en matériels agricoles de la part du gouvernement camerounais.

Ici, à l’initiative du ministère de l’Agriculture, ce sont 350 exposants venus des 10 départements de la région du Centre, qui proposent des tonnes de vivres frais, d’huile de palme, de viande de bœuf, de porc et de poulet, de fruits… aux ménagères de la capitale camerounaise, à des prix relativement abordables.

La même foire s’est ouverte pratiquement au même moment, apprend-on, dans les chefs lieux des 10 régions du Cameroun, afin de favoriser un approvisionnement conséquent du marché pendant les fêtes de fin d’année, mais surtout de lutter contre la spéculation ambiante dans les marchés du pays pendant cette période de grande consommation.

A côté des foires agro-pastorales régionales, la Mission de régulation et d’approvisionnement des produits de grande consommation (Mirap), organisme créé par le gouvernement camerounais au lendemain des émeutes de la faim de 2008, a débarqué dans les quartiers de la capitale avec ses tentes, sous lesquelles des tonnes de produits alimentaires frais et manufacturés sont proposées aux consommateurs, à des prix très compétitifs.

L’interprofession avicole du Cameroun (IPAVIC), pour faciliter l’accès au poulet, viande très prisée par les Camerounais en période de fête, a mis sur le marché environ 4 millions de poulets au prix de 2500 francs Cfa l’unité, grâce à des marchés spécialisés mis en place, le temps des fêtes de fin d’année, avec le concours du ministère du Commerce.

Ce département ministériel, en partenariat avec certains supermarchés, a également encouragé des opérations de déstockages massifs de vins, spiritueux et autres produits dits de luxe, afin d’en favoriser l’accès aux populations à faibles revenus.

Toutes ces foires et opérations de ventes promotionnelles devenues traditionnelles depuis le déclenchement des émeutes dites de la faim en 2008, vont s’achever juste au lendemain de la Saint Sylvestre.

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