(Investir au Cameroun) - Depuis la semaine dernière, les engins de la société chinoise Sinohydro ne sont plus visibles autour du Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, que l’entreprise devait pourtant réhabiliter, avec les deux stades annexes et le stade militaire de la capitale ; dans la perspective de la CAN de football féminin que le Cameroun abritera entre novembre et décembre 2016.
Selon des sources officielles au ministère des Sports et de l’Education physique, le contrat de Sinohydro pour la réhabilitation du stade Ahmadou Ahidjo et les stades annexes a été résilié par l’Etat du Cameroun, pour insuffisance de résultats. En effet, apprend-on, trois mois après le démarrage des travaux prévus pour durer 8 mois, Sinohydro n’a réussi à réaliser sa prestation qu’à 5%. Pourtant, le temps presse, souligne-t-on au ministère des Sports.
De plus, indique un responsable de ce département ministériel, aucun des ingénieurs mentionnés dans l’offre de l’entreprise chinoise n’est visible sur le chantier, qui a été par ailleurs confié à un sous-traitant. Bien que Sinohydro ait effectivement plié bagages, les responsables de cette entreprise qui conduisent de nombreux chantiers sur le territoire camerounais, affirment n’avoir pas reçu la moindre notification de la résiliation de leurs contrats pour la réhabilitation du stade Ahmadou Ahidjo et ses annexes.
Pour rappel, ce coup de froid dans les relations entre le gouvernement camerounais et la société Sinohydro survient quelques jours seulement après le passage au Cameroun, d’une équipe de la CAF venue s’enquérir de l’évolution des travaux d’infrastructures de la CAN de football féminin 2016. Cette compétition devra se dérouler à Limbé, dont le nouveau stade vient d’être homologué par la CAF, et à Yaoundé, où les travaux viennent d’être retirés à Sinohydro.
BRM
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