(Investir au Cameroun) - Selon une enquête que vient de publier le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, la première cuvée de 6000 jeunes sélectionnés en 2012 par le Service civique national de participation au développement (SCNPD) «s’occupe plutôt bien», depuis la fin de leur initiation au montage et à la gestion de micro-projets.
En effet, apprend-on, relayant des témoignages recueillis dans les dix régions du pays, le journal révèle que ces 6000 jeunes, qui ont été constitués en groupe de 10 personnes, après avoir reçu chacun la somme de 129 000 FCfa à la fin de leur formation, se sont lancés dans la pisciculture, l’élevage, l’agriculture…
Mais, révèle l’enquête du journal à capitaux publics, ces néo-agriculteurs, pisciculteurs et éleveurs, se plaignent de ce que les moyens mis à leur disposition sont insuffisants pour leur permettre d’optimiser, voire de pérenniser leurs activités génératrices de revenus.
Il en est ainsi du « Gic des courageux», constitué par 10 anciens pensionnaires du SCNPD, qui ne peuvent exploiter que deux étangs au quartier Damas, dans la banlieue de Yaoundé, alors que le groupe dispose d’assez d’espace pour construire six étangs.