(Investir au Cameroun) - «J’entends toujours des plaintes selon lesquelles le Cameroun est un marché difficile, qu’il y a beaucoup de problèmes, qu’il y a beaucoup de barrières à l’investissement. Mais, je peux vous dire qu’au cours des quatre dernières années, j’ai plutôt trouvé que c’était assez facile pour les entreprises qui respectent les règles». C’est ce que pense Bharat Suresh Joshi, Haut commissaire de Grande Bretagne arrivé en fin de séjour au Cameroun, dans une longue interview accordée au Quotidien de l’Economie.
Le diplomate britannique réitère : «Le Cameroun a beaucoup changé, il a beaucoup évolué. Mais il reste une grande marge entre la perception du Business au Cameroun et la réalité (…) Il ya des changements, mais c’est la réputation du Cameroun qui gêne un peu, qui freine le développement».
Après avoir révélé qu’environ 25 entreprises britanniques sont présentes sur le territoire camerounais, ce dernier confie que ces entreprises «ont trouvé plus facile de faire les affaires dans les mines, dans l’énergie et, surtout, dans les hydrocarbures».
Cette perception de l’environnement des affaires au Cameroun, telle que déclinée par le Haut commissaire de Grande Bretagne en fin de séjour, est aux antipodes de la perception de Bruno Gain, ambassadeur de France également en fin de séjour au Cameroun. Dans une récente sortie médiatique, ce dernier a confié que «l’environnement des affaires au Cameroun laisse à désirer».
BRM