(Investir au Cameroun) - Ils se sont regroupés à l’entrée de l’entreprise lundi pour réclamer le paiement de leurs droits sociaux. «Du 29 juillet au 30 novembre 2011, une commission a siégé pour évaluer nos droits sociaux. Un rapport a ensuite été dressé avec des modalités de calcul et la somme globale de 625 millions représentant nos droits», explique Raphaël Ngoul, délégué du personnel.
A en croire ce dernier, un premier versement à hauteur de 100 millions a été effectué le 16 janvier 2012. Ce qui faisait, confesse-t-il, 270 000 F/temporaire. La somme a été payée des caisses du CNIC, Chantier naval et industriel du Cameroun.
«Maintenant, l’entreprise dit qu’elle n’a plus d’argent pour nous payer et que c’est à l’Etat de poursuivre les paiements», lance un gréviste. Ce qu’a reconnu, le président du conseil d’administration de l’entreprise au cours de la visite de travail du ministre des Transports dans cette structure.