(Investir au Cameroun) - En dehors de la procédure judiciaire pendante au tribunal de première instance à Bonanjo (Douala), les avocats camerounais opposés à la vente exclusive de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC) au marocain Banque centrale populaire (BCP) ont également sollicité l’intervention, le 12 octobre 2018, de la Commission nationale de la concurrence (CNC).
Le 13 novembre 2018, la CNC a répondu aux avocats Michel Janvier Voukeng et Guy-Alain Tougoua. « Conformément aux dispositions de la loi relative à la concurrence, la Commission entend mener les diligences nécessaires afin de s’assurer que l’opération de concentration concernée sera menée dans le strict respect des dispositions prévues par la législation en vigueur en la matière », écrit le CNC.
Les avocats camerounais ont saisi cette Commission « afin de redresser ou à défaut d’interdire » les négociations « exclusives » en cours entre le Groupe Banque populaire Caisse d’Epargne (BPCE) de France, qui détient 68,5% du capital de la BICEC, et le Groupe Banque centrale populaire.
En attendant la décision finale de la Commission nationale de la concurrence sur l'affaire, le tribunal de première instance de Bonanjo a reprogrammé l'audience avortée le 14 novembre dernier à la date du 21 novembre 2018. Ce report fait suite à l'indisponibilité, ce jour-là, du juge de céans.
S.A