(Investir au Cameroun) - 20 membres des organisations de la société civile et des médias de cinq pays de l’Afrique francophone sont réunis à Yaoundé pour un atelier de formation sur le suivi des contrats dans le secteur minier. Des contrats parfois complexes et difficiles à comprendre. Cette rencontre est organisée par l’Institut de la Banque mondiale (WBI) et Revenue Watch Institut (RWI), en partenariat avec le Réseau de lutte contre la faim (RELUFA).
La formation va fournir aux participants des clés pour la lecture, la compréhension et le suivi des contrats miniers. Ils vont acquérir des connaissances sur des éléments de preuve et de plaidoyer en faveur de la transparence des contrats. La formation vise aussi à améliorer leurs compétences pour l’analyse et la compréhension des obligations légales, le suivi des projets de ressources naturelles et la communication des résultats au public, selon les standards internationaux.
Evelyne Tsague, la coordonnatrice de la région Afrique francophone de Revenue Watch Institute explique l’importance de cet atelier : « Aujourd’hui, grâce au plaidoyer des acteurs de la société civile, des pays, dans une volonté de transparence, rendent public un bon nombre de contrats. Mais, nous avons constaté, en tant qu’acteur engagé dans la bonne gouvernance, que les acteurs locaux n’arrivent pas à exploiter ces contrats et effectuer une surveillance pour s’assurer que les différentes parties respectent leurs engagements et que les populations et l’Etat bénéficient de l’exploitation des ressources naturelles. L’objectif de l’atelier est de les aider à lire, à comprendre, à faire des analyses critiques et à élaborer les plans d’action qui leur permettront de suivre l’exécution de ces obligations contractuelles ».
Au terme de l’atelier le 12 juillet, les participants vont proposer des plans d’action détaillant les obligations qu’ils suivront dans leur pays respectifs après la formation. Ils recevront pour cela un appui technique de l’Institut de la Banque Mondiale, de Revenue Watch Institut et du Centre Carter.
B-O D