(Investir au Cameroun) - Des employés du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic) ont à nouveau observé un mouvement d’humeur le 5 février 2013, à la suite de la publication par la direction générale d’une décision portant licenciement de trois employés et infligeant 8 jours d’exclusion à une dizaine d’autres agents de cette société publique camerounaise.
Problème : les personnes ainsi sanctionnées sont les meneurs d’une grève organisée le 17 décembre 2012 pendant la tenue du conseil d’administration, et qui avait pour objectif d’obtenir le paiement de la prime d’assurance en faveur des employés.
Aussi, les employés du Chantier naval ont-ils vu dans les sanctions du 5 février dernier, des mesures de représailles et sont à nouveau descendus dans la rue, forçant la direction générale de cette entreprise à rapporter sa décision, suite à une intervention, apprend-on, du président du Conseil d’administration, Louis Claude Nyassa.