logoIC
Yaoundé - 26 avril 2024 -

Des responsables de Cima international, de consultRail international et de l’Association québécoise du transport, viennent d’être reçus en audience au ministère des Transports. Accompagnés du Haut-commissaire du Canada au Cameroun, René Cremonese, ces investisseurs canadiens, a-t-on appris, ont indiqué aux autorités camerounaises leur désir d’offrir des prestations dans le domaine du transport en général.

Il s’agit concrètement de prestations de fourniture de services, de formation et des études d’ingénierie en matière de transport terrestre, maritime, aérien et ferroviaire. Autant de domaines dans lesquels l’Etat camerounais conduit actuellement de nombreux projets.

Il en est ainsi des projets de construction de nouvelles lignes de chemin de fer dans le cadre du plan ferroviaire national, la construction de ports en eau profonde à Limbé et Kribi, la construction des axes autoroutiers Yaoundé-Nsimalen, Yaoundé-Douala, Edéa-Kribi, ou encore l’implémentation du plan de relance de Camair Co, la compagnie aérienne publique.

Pour rappel, s’exprimant au cours de la 2ème édition de PMExchange (la grand’messe des PME camerounaises) en décembre 2013 à Douala, l’alors Haut-Commissaire du Canada au Cameroun, Benoît-Pierre Lamarée, avait révélé que les échanges commerciaux entre les deux pays sont passés de 18 à 25,5 milliards de francs Cfa entre 2010 et 2012, en hausse de 41,6%. Selon ce diplomate canadien, ces échanges commerciaux sont plus dynamiques dans les secteurs de l’agro-alimentaire, de l’industrie pharmaceutique, des infrastructures et des mines, des équipements mécaniques, du textile, du bois et ses dérivés…

Lire aussi

17-03-2014 - Le Cameroun et le Canada signent un accord de promotion et de protection réciproque des investisseurs

11-09-2014 - Le Cameroun fait les yeux doux aux investisseurs canadiens et québécois

26-05-2015 - Le Crédit foncier du Cameroun lance une offensive commerciale sur le Canada

Published in Entreprises

L’Afrique subsaharienne est le nouvel eldorado pour le secteur financier, soutient une étude du cabinet américain de conseil en stratégie Bain & Company, en indiquant que les banques et les compagnies d’assurance peuvent miser, dans cette partie du monde, sur une progression des revenus de 15 à 20 %.

Au demeurant, bien que ces opportunités soient observées sur toute l’Afrique subsaharienne, Bain & Co précise que «la meilleure stratégie (pour les investisseurs, Ndlr) est certainement de prendre des parts de marché à des prix raisonnables, sur les marchés qui ne sont pas trop compétitifs, comme la RD Congo, la Côte d’Ivoire ou le Cameroun», relève M. Franzen, spécialiste des services financiers chez Bain & Company, en poste à Johannesburg. De ce point de vue, il fait observé que récemment, «Qatar National Bank a pris 23,5 % de la banque panafricaine Ecobank, qui est présente dans 35 pays sur le continent. C’est une initiative intéressante».

Cette analyse de Bain & Co explique certainement le fait que, en 2014, l’on ait observé d’importantes arrivées ou alors des prises de participations par des investisseurs étrangers, dans des entités du secteur financier camerounais. Il en est ainsi de Wafa Assurance, la branche assurance du groupe bancaire marocain Attijariwafa, qui vient de créer une filiale au Cameroun ; tandis que sa compatriote RMA Watanya rachetait les filiales camerounaises de Beneficial Insurance, en vie et non vie.

En 2013, les responsables de Bank of Africa (BOA), ont annoncé avoir déposé une demande d’agrément auprès de la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac), le régulateur du secteur bancaire dans les six pays de la zone CEMAC (Cameroun, RCA, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad), afin d’ouvrir une filiale au Cameroun.

Selon Bain & Co, les opportunités d’investissements dans les marchés de l’Afrique sub-saharienne, «qui ne sont pas encore trop compétitifs», à l’instar du Cameroun, de la RD Congo et de la Côte d’Ivoire, sont d’autant plus intéressantes qu’ «actuellement, cinq pays du continent noir concentrent une grande partie des revenus bancaires : l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Angola, le Kenya et, dans une moindre mesure, le Ghana». Ce qui n’en fait pas pour autant les meilleures cibles pour de nouveaux entrants, précisent les analystes, qui font également observer que le taux moyen de pénétration de l’assurance (primes rapportées au PIB) reste en inférieur à 2 % dans la région. «Des pans entiers de risques industriels ne sont pas assurés», note Fabrice Franzen.

Pour rappel, Bain & Co est l'un des trois principaux cabinets de conseil en stratégie et management dans le monde. En 2011, Vault a classé Bain & Co à la 1ère position de son classement des 50 plus grands cabinets mondiaux, devant McKinsey & Company et le Boston Consulting Group.

Lire aussi

10-09-2014 - Le Marocain Wafa assurance crée sa filiale camerounaise

18-03-2014 - Beneficial Life Insurance passera aux mains du Marocain RMA Watanya au cours d’une AG prévue le 4 avril 2014

03/11/2014 - Les assureurs internationaux se ruent sur l’Afrique, selon LeapFrog Investments

27/11/2014 - Selon Bob Diamond, fondateur d’Atlas Mara, « il y a d'énormes quantités d'actifs disponibles » en Afrique

Published in Finance

Rwand’Air, la compagnie aérienne rwandaise vient de lancer une liaison entre Kigali, la capitale du pays, et la ville de Douala, la capitale économique camerounaise, rapporte l’Agence rwandaise d’information (ARI). Cette nouvelle desserte se fera, apprend-on, en cinq vols hebdomadaires entre les aéroports de Douala et de Kigali, via Libreville au Gabon ou Brazzaville au Congo.

Justifiant cette décision de la compagnie Rwand’Air de participer à la concurrence qui est de plus en plus rude dans le ciel camerounais, dans lequel opère déjà 20 compagnies aériennes et trois transporteurs cargo, selon les statistiques de l’Autorité aéronautique, John Mirenge, le DG de Rwand’Air, indique que «le Cameroun offre beaucoup d’opportunités d’investissement. C’est un pays important en Afrique centrale».

Du côté des opérateurs économiques rwandais, la nouvelle de l’ouverture de la liaison Douala-Kigali est très appréciée. «Nous entendons faire des échanges commerciaux consistants entre les deux pays», a indiqué à l’ARI Benjamin Gasamagera, un des responsables de la Fédération rwandaise du secteur privé, pour qui la 16 ème desserte de la compagnie aérienne rwandaise représente «une  opportunité pour les hommes d’affaires rwandais désireux d’explorer le marché de l’Afrique centrale».

L’arrivée de Rwand’Air dans le ciel camerounais est consécutive à la signature, le 6 novembre 2013 à Yaoundé, d’un accord aérien entre le Cameroun et le Rwanda, document paraphé par le ministre camerounais des Transports, Robert Nkili, et le secrétaire d’Etat au ministère des Transports du Rwanda, Alexis Nzahabwanimana.

Lire aussi

07-11-2013 - Le Cameroun signe un accord aérien avec le Rwanda

Published in Transports

«Surliquidité bancaire, épargne et sous-financement du secteur privé : quels mécanismes et nouvelles techniques pour résoudre ce grand paradoxe de l’économie africaine?». C’est le thème de l’édition 2013 du Forum international de la finance en Afrique subsaharienne (FIFAS 2013), organisé par le cabinet FinAfrique.

Cette rencontre entre les opérateurs économiques et les professionnels du secteur de la finance (Banques, compagnies d’assurance et bourses des valeurs mobilières) de l’Afrique sub-saharienne, aura lieu à Douala, la capitale économique du Cameroun, du 20 au 22 novembre 2013.

Selon un communiqué rendu public par les organisateurs, ce forum sera une occasion pour promouvoir des secteurs et opportunités d’investissement en Afrique, valoriser et vulgariser de nouveaux concepts et outils de financement modernes de l’économie dans les pays de la zone Franc, et, enfin, susciter  une réflexion concertée visant à trouver les mécanismes de financements les plus pertinents pour le développement du continent noir.

Published in Finance

Le Fonds national de l’Emploi (FNE) vient de regrouper dans le cadre d’un atelier à Yaoundé, la capitale camerounaise, une centaine d’opérateurs du secteur des TICs financés par le FNE, et de jeunes chercheurs d’emplois.

Cette rencontre avait pout thème : «Technologies de l’information et de la communication : facteur de développement, opportunités d’emplois et d’auto-emplois».

Il s’est agi, pendant les échanges, d’identifier les difficultés inhérentes aux investissements dans le secteur des TICs dans le pays, d’entrevoir des solutions et, surtout, de «définir les opportunités d’emplois propres à l’environnement socio-économique du Cameroun», a souligné Jacques Ledoux Etonde, le chef de l’agence régionale du FNE pour le Centre, cité par Cameroon Tribune.

Ce dernier, qui reconnaît que le Cameroun est en retard en matière d’exploitation optimale des opportunités qu’offrent les TICs, par rapport à de nombreux pays, soutient cependant que ce «secteur d’avenir» est «incontournable».

Organisme public placé sous la tutelle du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, le FNE a pour missions principales, «l’intermédiation entre les chercheurs d’emploi et les entreprises, la formation professionnelle, la création d’activités (promotion de l’auto emploi et de la micro-entreprise) et la diffusion de l’information sur le marché du travail».

Published in TIC

La dernière réunion préparatoire de la participation camerounaise à la 9ème édition du Forum Ema Invest, qui va se dérouler du 3 au 4 octobre 2013 à Genève, en Suisse, a eu lieu le 27 septembre 2013 dans les locaux du ministère de l’Economie à Yaoundé.

Selon le quotidien gouvernemental, qui rapporte l’information, cette réunion visait à arrêter la liste définitive des opérateurs économiques devant prendre part à ce rendez-vous des affaires, pour lequel le Cameroun est hôte d’honneur.

«il n’y a pas de conditions à remplir. Il faut tout simplement disposer d’un projet mature et aller à la recherche des partenaires pour la réalisation de ce projet, ou aller discuter avec les investisseurs de la place», a rappelé le ministre de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi.

Selon les informations de l’agence Ecofin, une bonne partie de la délégation camerounaise a quitté le pays le 1er octobre 2013, tandis que le dernier contingent va fouler le sol genevois ce 2 octobre 2013, la veille de l’évènement.

Placé sous le thème : «Ce que la place de Genève peut apporter à l’Afrique et réciproquement», le Forum Ema Invest est organisé par la Fondation Ema. Cette année, il y est prévu un panel sur l’énergie, auquel devrait prendre part le ministre camerounais de l’Energie, Basile Atangana Kouna.

Lire aussi

28-08-2013 - Le Cameroun, hôte d’honneur du 9ème Forum Ema Invest à Genève

Published in Gestion publique
pauvrete-selon-l-ins-environ-10-millions-de-camerounais-vivaient-avec-moins-de-1-000-fcfa-par-jour-en-2022
Selon la 5e Enquête camerounaise auprès des ménages (ECam5), dont l’institut national de la statistique (INS) a publié les résultats le 24 avril...
internet-par-satellite-le-cameroun-interdit-l-importation-des-kits-starlink-evoquant-la-securite-nationale
Les équipements de Starlink, fournisseur d’accès à Internet par satellite de la société SpaceX du milliardaire américain Elon Munsk, trouvés dans les...
au-cameroun-les-infrastructures-de-transport-captent-plus-de-56-des-financements-de-la-bad
Selon la Banque africaine de développement (BAD), 56,5% de son portefeuille au Cameroun concerne le financement des infrastructures de transport. Parmi...
marche-des-capitaux-de-la-cemac-le-port-autonome-de-kribi-ambitionne-de-lever-jusqu-a-1312-milliards-de-fcfa
Pour financer son développement sur les dix prochaines années, le Port autonome de Kribi (PAK) estime ses besoins à 2 milliards d’euros, soit...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev