(Investir au Cameroun) - Des mesures concrètes allant dans ce sens ont été prises hier, mardi 3 avril à Douala, par le ministre des Transports et les Aéroports du Cameroun. Elles concernent tous les aérodromes du pays.
Selon Robert Nkili en charge des Transports, des instructions fermes viennent d’être données par le président Paul Biya pour qu’un terme soit mis sans délai à l’insécurité criarde qui semble avoir fait son lit à l’aéroport international de Douala.
En effet, il n’est point de secret trahi : ce lieu est actuellement devenu le fief de toutes sortes d’arnaques et d’agressions, de jour comme de nuit. Et au regard de la gravité du problème, le ministre des Transports a tenu hier à Douala une réunion. La salle des conférences de l’ASECNA a servi de cadre à cette rencontre. «Nous ne nous contenterons pas des incantations. Aucune pierre ne sera jetée à qui que ce soit. Il est primordial de rechercher des solutions ensemble», a lancé d’entrée de jeu le ministre des Transports.
Il va sans dire, la concertation avec les responsables des Aéroports du Cameroun (ADC), de l’Autorité aéronautique, l’ASECNA, les autorités administratives, les douanes, la Communauté urbaine de Douala, ainsi que les forces du maintien de l’ordre, portait sur les problèmes de sécurité. Lesquels demeurent préoccupants, d’après le ministre Robert Nkili. «Il y va de la crédibilité de notre pays. Les étrangers qui débarquent à l’aéroport doivent repartir et surtout revenir avec une bonne impression du Cameroun», souligne le ministre.
Toujours d’après lui, les attaques, arnaques, vols de bagages et autres délits devaient prendre fin ce mardi même. Aussi, de nombreuses mesures seront-elles prises et la plupart seront appliquées séance tenante. L’un de ces actes concrets a été l’installation d’une barrière métallique pour clôturer la place aéroportuaire de Douala. Le ministre des Transports et sa suite officielle sont descendus sur le terrain pour cette première action.
Très assurément, des opérations du genre suivront bientôt. «Il faut que d’ici deux mois, on n’en parle plus», prescrit Robert Nkili. Les mesures prises lors des échanges concernent aussi bien Douala que les autres aéroports que compte le Cameroun. D’après le ministre Robert Nkili, tous les aérodromes suivront le même traitement. L’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, ceux de Garoua, Bafoussam, Maroua et d’autres en cours d’aménagement.
GCM