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Yaoundé - 29 avril 2024 -

La cargaison de 7000 tonnes de riz (130 000 sacs) bloquée au port de Douala depuis son arrivée dans cet espace portuaire le 9 février 2013 sera finalement détruite. Ainsi en a décidé le ministre camerounais de l'Agriculture, Essimi Menyé.

Selon ce membre du gouvernement, cette cargaison de riz s’avère finalement impropre à la consommation, l’expertise phytosanitaire diligentée le 28 février 2013 ayant révélée des «traces de contamination à la souillure» et «une forte odeur de moisissure».

De marque Soleil, ces 7000 tonnes de riz importées par la société Socia Sarl est partie de Myanmar en Birmanie pour le port de Douala. Dès l’arrivée de cette cargaison, une ONG camerounaise, sur la base d’informations reçues d’un correspondant en Europe était montée au créneau et avait alerté les autorités camerounaises sur le caractère douteux de ce riz.

Deux tests et contrôles de qualité réalisés sur cette cargaison s’étaient avérés contradictoires dans un premier temps. C’est finalement l’expertise plus poussée diligentée par le gouvernement camerounais fin février, au plus fort de la polémique sur cette cargaison de riz, qui va conduire à la décision prise par le ministre Essimi Menye de détruire entièrement ces 7000 tonnes de céréales.

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Sur instigation du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) et en partenariat avec le ministère du Commerce du Cameroun, les géants mondiaux du cacao sous la houlette de l’Association européenne du cacao (ECA) se rendent aujourd’hui à Douala où s’ouvrent demain les Rencontres professionnelles Europe/Cameroun sur le cacao. Au menu des quelque 700 participants attendus, une visite de terrain dans la région de Muyuka où seront réceptionnés des fours de séchage de cacao réhabilités et une réunion sur 2 jours avec pour thèmes, notamment, les exigences du marché européen et la modernisation de la filière camerounaise.

Isabelle Adam, secrétaire générale de l‘ECA, qui représente environ 80% du cacao camerounais exporté, 2/3 de la capacité européenne de broyage, la moitié de la production européenne de chocolat industriel et environ 40% de la production mondiale de liqueur, de beurre et de poudre de cacao, nous livre ses attentes.

Le Cameroun est un relativement petit producteur de cacao (230 000 t) et ce depuis des années. Qu’attendez-vous des Rencontres professionnelles cacao qui s’ouvrent demain, mercredi 22 mai, et auxquelles vous vous rendez ainsi que plusieurs de vos membres?

Isabelle Adam : Le Cameroun  se range en 5ème ou 6ème position au niveau mondial (selon les années). Comme pour d'autres pays producteurs dans la région, la production par hectare reste modeste. Les volumes produits pourraient augmenter si de bonnes pratiques agricoles (BPA) étaient plus largement répandues. Des BPA notamment en matière de pratiques culturales, de récolte, de fermentation et de séchage, qui permettraient de produire davantage de cacao de qualité en de plus grandes quantités.

L'industrie européenne travaille de concert avec les pays producteurs afin de soutenir la mise en œuvre de ces bonnes pratiques. Et ce tant pour le bénéfice du planteur, qui voit ainsi ses efforts mieux récompensés, que pour le pays producteur, les intervenants de la chaîne cacaoyère (dont les sociétés que nous représentons), mais aussi le consommateur final.

Ces BPA permettent également de produire un cacao qui répond aux exigences règlementaires des pays importateurs, notamment de l'UE. 

L'objectif de ces rencontres est d'échanger sur tous ces points, de la même façon que nous le faisons dans d'autres origines (notamment en Côte d'Ivoire au mois de mars dernier). Le but de notre mission est également d'encourager différentes mesures qui ont été prises par les autorités camerounaises, notamment en ce qui concerne le séchage des fèves. Et enfin, de rappeler encore les différentes réglementations européennes que nous devons tous respecter. Sur ce dernier point, nous avons différents forums dans lesquels nous échangeons avec les pays producteurs.

Au delà de ces visites sur le terrain, nous sommes aussi présents à l'Organisation internationale du cacao (ICCO) dans le Comité consultatif où nous interagissons avec les pays producteurs (dont le Cameroun), et présentons aussi aux conférences scientifiques du Copal (l'Alliance des Pays producteurs de cacao), dont la dernière s'est tenue au Cameroun justement.

Quelle est votre perception de l’origine Cameroun par rapport aux autres origines?

IA : Chaque origine a sa spécificité - le Cameroun est notamment connu pour sa poudre de cacao (Barry-Callebaut commercialise depuis janvier de la poudre origine Cameroun pure), de couleur rouge foncé avec des caractéristiques de goût spécifiques.

Quels seront vos conseils aux producteurs camerounais afin qu’ils puissent mieux faire face à la règlementation européenne, notamment sanitaire, tant pour les fèves, le beurre que les produits dérivés?

IA : Nous estimons que la mise en œuvre des bonnes pratiques, surtout si elle est soutenue et encouragée par les structures cacao camerounaises (comme nous le voyons actuellement), permet au planteur de produire un cacao de meilleure qualité, en plus grande quantité, et qui répondra aux exigences des exportateurs/transformateurs, notamment en ce qui concerne la réglementation européenne.

 

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Le 10 mai 2013, ce sont achevés à Douala, la capitale économique du Cameroun, les Journées nationales des PME. Une rencontre au terme de laquelle les participants ont formulé des recommandations au gouvernement camerounais, à l’effet de permettre à ces structures de jouer effectivement le rôle majeur qui est le leur dans l’économie nationale.

Comme première recommandation, les participants, pour la plupart membres de l’Association des entreprises de sous-traitance du Cameroun, recommandent « au gouvernement d’initier un projet de loi à être voté par le parlement, rendant obligatoire le recours à la sous-traitance en faveur des PME camerounaises par toute grande entreprise nationale et internationale en activité sur le territoire camerounais, pour un minimum de 40% en valeur des travaux et des projets ».

En rappel, des directives gouvernementales et le code des marchés prévoient déjà ce type de collaboration entre grandes et petites entreprises, mais ces prescriptions ne sont pas souvent respectées. Aussi, les PME, qui constituent 90% des entreprises recensées au Cameroun, croient-elles pouvoir inverser la tendance en obtenant la prescription de cette obligation de sous-traitance par une loi dont le respect est obligatoire pour tous.

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A en croire le Premier conseiller de l’ambassade de Chine à Yaoundé, cité dans le quotidien Mutations ce 27 mars 2013, l’immense majorité des 4000 ressortissants chinois installés au Cameroun ont pour activité le commerce.

A en croire ce diplomate interviewé au lendemain d’une grève générale des commerçants chinois de Yaoundé et Douala le 25 mars dernier, l’activité de ces commerçants de l’Empire du milieu a considérablement contribué à accroître les échanges commerciaux entre la Chine et le Cameroun pour les porter à 1,8 milliard de dollars (environ 800 milliards de F.CFA) en 2012, contre 170 millions de dollars (environ 85 milliards de FCFA) seulement en l’an 2000.

Un accroissement du volume des échanges qui n’est pas seulement le fait des importations de produits venus de Chine, mais aussi des exportations qui ont augmenté de 170% en l’an 2000, représentant 7% de l’ensemble des exportations du Cameroun, contre 2,5% en 1999.

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Le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune a révélé dans son édition du 27 février 2013, qu’une cargaison de 7000 tonnes de riz embarquée le 3 décembre au port de Singapour et arrivée à Douala le 9 février dernier, a été successivement déclarée « toxique et impropre à la consommation », puis « sans danger pour la consommation humaine ».

Ces conclusions contradictoires ont été données, apprend-on, par deux laboratoires dont les noms n’ont pas été révélés, et qui ont été invités par les pouvoirs publics camerounais à effectuer des contrôles phytosanitaires sur cette cargaison de riz, à la suite d’une dénonciation d’une ONG dénommé Human Rights and Citizen Protection. Dénonciation de la présence de toxines dans ce riz que l’ONG dit tenir d’un collaborateur basé à Singapour, et qui a informé ses partenaires camerounais de la qualité douteuse de cette cargaison de riz.

Face aux résultats contradictoires issus de ces deux contrôles phytosanitaires effectués dès l’arrivée des 143 000 sacs de riz de marque « Soleil » au port de Douala, les autorités camerounaises ont ordonné de nouveaux contrôles phytosanitaires dont les conclusions sont très attendues.

Published in Commerce

Faire de Douala une cité moderne. Faire surgir d'une mangrove insalubre une cité aux allures de Venise tropicale. Construire une ville où l’on a du plaisir à vivre. Voilà la vision de « Sawa Beach », le titanesque projet initié par le colonel à la retraite Edouard Etondè Ekoto en 2004.

L’ancien délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala rêvait d’un centre d'affaires (hôtels, palais des congrès, centre culturel, etc.), d’une zone administrative, d’un port de plaisance, d’une base nautique, d'espaces verts et de jardins publics, d’un parc d'attraction, d'espaces commerciaux et résidentiels, de logements sociaux au nombre de 10 000, etc. Le tout construit sur 1000 hectares entre le port et l'aéroport.

Lors de la campagne électorale à Douala, en vue de la présidentielle d'octobre 2004, Edouard Etondè Ekoto présentait ce projet à Paul Biya en ces termes : «C'est le projet «Paul Biya» par excellence à Douala. Celui que vous laisseriez à la postérité, puisqu'il est appelé à se dérouler sur 10 à 20 ans sur une superficie de 1000 hectares qui vont nous relier enfin à la mer. Ce projet n'a pas de prix. Il n'a pas de coût. Il règlera en même temps l'essentiel des problèmes d'emplois, l'essentiel des problèmes de logements et de bureaux, de jardins, parcs de loisirs et autres espaces de pacification sociale».

Fier de ce projet, Paul Biya promettra de veiller à sa réalisation. Mais, le départ d'Edouard Etondè Ekoto de la Communauté urbaine de Douala en 2006 freinera le projet qui sera mis au placard. Le partenaire canadien Pan-Isox, qui s’était proposé de le concrétiser attendra en vain la participation financière du Cameroun.

«Douala ressemble toujours à une symphonie inachevée, une fusée qui depuis 1910 cherche son orbite au milieu des obstacles placés sur sa trajectoire et celle de ses pilotes... Parce que quand Yaoundé respire, le Cameroun vit», ironise Edouard Kingue dans une de ses chroniques.

Aujourd’hui, le gouvernement camerounais veut ressusciter ce projet. En février 2012, sur instructions du Premier ministre Philemon Yang, le ministre du Développement urbain et de l’Habitat, Jean Claude Mbwentchou, s’est rendu à Douala pour lever les difficultés qui entravent cette réalisation. Il a demandé à la Communauté urbaine de Douala de s’activer.

Toutes les études techniques ne seraient pas encore totalement réalisées, mais la plupart seraient disponibles depuis 2003.

Le coût total du projet est estimé à 550 milliards FCFA (840 millions €) et le ministère en charge de l’Economie indique que le Cameroun est toujours à la recherche de financements.

 

Beaugas-Orain Djoyum

 

Ce projet sera représenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

 

 

 

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Un atelier sur l’appropriation des lois et textes réglementaires du secteur des télécommunications et des TIC se tient à Douala depuis le 17 juillet dernier. Cette rencontre réunit le gouvernement, les responsables des organes de régulation, les opérateurs, les fournisseurs des services de communications électroniques, les autorités de certification et les experts auditeurs de sécurité électronique et les experts en TIC.

En effet, les textes d’application de la loi de 2010 sur les communications électroniques ont été signés en juin 2012 par le Premier ministre, Philemon Yang. Les participants à cette rencontre seront édifiés sur les contours de la nouvelle réglementation.

A la même occasion, la deuxième session du comité de pilotage du projet de Réseau de télécommunications haut débit à fibre optique d’Afrique Centrale (projet CAB) s’est tenue mardi sous la supervision du Ministre des postes et télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam, président dudit Comité et du Ministre de la communication, Issa Tchiroma, vice-président.

B-O.D.

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L’unique concessionnaire du terminal à conteneur consenti un lourd investissement à hauteur de 20 milliards FCFA pour de nouvelles acquisitions en termes d’équipements ultramodernes.

Jeudi 26 avril 2012, l’entreprise relevant du portefeuille de Bolloré Logistic Africa a présenté ses nouvelles acquisitions au ministre chargé des Transports, Robert Nkili. En consentant un investissement de 20 milliards FCFA sur fonds propres, le top management de Douala international terminal (DIT) n’a certainement pas lésiné sur les moyens dans sa volonté de modernisation de l’outil de production, gage de l’amélioration des performances à la DIT. L’argent injecté dans les investissements concerne la structure et les infrastructures.

C’est d’abord la flotte d’élévateurs de grande capacité qui a été renouvelée de fond en comble. L’on note également l’acquisition de 14 reachstackers, 30 tracteurs en service dans le parc, 2 nouveaux engins de levage de dernière génération qui permettent de stocker des conteneurs vides sur 8 hauteurs, l’extension des capacités de réception des conteneurs frigorifiques avec 250 prises. Pour permettre au personnel de la DIT d’être opérationnels de jour comme de nuit, l’entreprise a refait le réseau électrique sur l’ensemble du terminal et installé de nouveaux transformateurs. La capacité de production énergétique est désormais dopée. 7 pylônes d’éclairage passent de 16 000 à 42 000 watts.

De même, le système informatique, «Oscar», est désormais à la disposition des usagers et acconiers via Internet. Ce qui permet de gérer rationnellement l’ensemble des mouvements de conteneurs sur le terminal entre le débarquement et la livraison à l’import ou entre la réception et le chargement à l’export. A noter par ailleurs que de nouvelles règles et procédures de sécurité et de sûreté ont été édictées, notamment dans les domaines de l’hygiène, la sécurité et l’environnement.

Avec ces nouveaux équipements, la DIT entend ainsi améliorer ses performances. En 2005, lors de son démarrage, l’entreprise a traité 190 000 conteneurs de 20 pieds. 6 ans plus tard, 333 000 conteneurs ont été traités, soit une hausse en valeur relative de 75%. Anthony Samzun, directeur général de la DIT, a le triomphe modeste et garde bien la tête au-dessus de ses épaules lorsqu’il fixe le nouveau cap des investissements dans l’acquisition de portiques permettant de densifier le stockage des conteneurs.

GCM

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mercredi, 11 avril 2012 08:45

NFC Bank attaque la SPM en justice

La Société des plantations de Mbanga (SPM) est attendue demain, mercredi 11 avril, devant le Tribunal de grande instance du Wouri, statuant en matière civile et commerciale.

C’est du moins ce qui ressort de l’assignation que vient de lui servir la National Financial Credit Bank (NFC Bank). A la lecture du document qui date du 29 mars dernier, il ressort que cette société agricole est redevable de la somme d’environ 454 millions FCFA à la banque où elle est titulaire de comptes courants. D’après cette assignation, «depuis le 1er septembre 2011, le président du conseil d’administration de la SPM a promis à la requérante d’apurer sa dette avant le mois d’octobre 2011 (…). Pourtant, jusqu’à ce jour, la SPM n’a pas pu avancer ne fût-ce qu’un franc pour amorcer le paiement de ladite dette.»

L’assignation va encore plus loin en affirmant que la SPM est en cessation de paiement et qu’elle est débitrice d’autres banques de la ville de Douala.

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Des épargnants observent depuis lundi un sit-in devant le siège de cet établissement de micro finance en liquidation depuis le 29 février 2011, sis au quartier Akwa à Douala, espérant le remboursement de leurs dépôts et la condamnation de personnes reconnues coupables de la mise à sac de la Cofinest, Compagnie financière de l’estuaire.

Furieux, ils ont dégonflé les pneus des roues de la voiture de François Xavier Zinga (photo), le liquidateur de l’établissement.

Sur les 45 000 épargnants enregistrés au moment de la fermeture, moins de 7000 personnes dont les dépôts sont compris entre 5000 et 100000 F Cfa, ont perçu leur dû. D’autres épargnants continuent d’attendre : «Il y a de l’argent disponible à Afriland First Bank, mais ils ne veulent pas payer pour des raisons que nous ignorons», explique sous le couvert de l’anonymat une source proche de la liquidation.

Published in Banque
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