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Yaoundé - 05 mai 2024 -

A en croire Issiaka Fonfatawouo, directeur des études à l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel), près de 11 000 villages situés sur le territoire camerounais ne bénéficient pas encore des bienfaits de l’électricité, a-t-on appris dans une interview publiée par le quotidien gouvernemental. «Les projets d’électrification rurale, par leur caractère structurellement déficitaire et leurs petites tailles, n’intéressent pas souvent les grandes entreprises, qui préfèrent les grands projets avec les enjeux financiers plus importants», justifie ce responsable de l’Arsel.

Face au peu d’intérêt que les principaux opérateurs du secteur de l’électricité accordent à l’électrification rurale, croit savoir le directeur des études de l’Arsel, «les projets d’énergie solaire, entre autres projets d’énergies renouvelables, peuvent jouer un rôle important dans l’électrification décentralisée des zones rurales».

C’est certainement fort de cet enjeu que l’Arsel a dévoilé en mars 2015, les résultats d’une opération de prospection des sites pouvant abriter des projets d’énergies renouvelables au Cameroun. Il s’agit, a-t-on appris, de 300 sites au total, dont 261 pouvant abriter de mini-centrales hydroélectriques de 5 MW chacune, 35 sites pouvant permettre de produire de l’électricité grâce à la biomasse…

Ce portefeuille de projets, indique l’Arsel, pourrait permettre de produire 300 MW d’électricité exclusivement dans les zones rurales du Cameroun, et ainsi permettre d’améliorer le taux d’accès à l’électricité encore très faible dans l’arrière-pays (entre 15 et 20%officiellement).

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Dans le cadre de sa politique de promotion des énergies renouvelables, le gouvernement camerounais devrait lancer cette année son tout premier projet dans l’éolien. «Une expérience pilote de production de l’énergie éolienne verra bientôt le jour sur les Monts Bamboutos, avec la construction d’une centrale de 42 mégawatts extensibles à 80 mégawatts», a-t-on appris le 30 avril 2015 dans le communiqué ayant sanctionné le conseil de cabinet mensuel du gouvernement.

Avec ce projet inaugural dans l’éolien, le Cameroun ajoutera une nouvelle composante à son architecture des énergies renouvelables, lesquelles assurent officiellement 74,4% (hydroélectricité et biomasse) de la production actuelle de ce pays, qui fait face à un gros déficit énergétique, bien que revendiquant le 2ème potentiel hydro-électrique en Afrique subsaharienne derrière la RD Congo.

Bien plus, la centrale éolienne annoncée viendra renforcer le mix énergétique du Cameroun, actuellement dominé par l’hydroélectricité, qui représente officiellement 73,3% de la production nationale, contre 1% pour la biomasse. Les centrales thermiques produisent quant à elles 25% de l’énergie électrique consommée dans le pays.

BRM

 

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En visite à Garoua, dans la région du Nord, où les populations connaissent d’importantes perturbations sur le réseau de distribution de l’électricité, Joël Nana Kontchou (photo), le directeur général d’Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, a ainsi résumé la situation du réseau électrique dans le pays : «Nous devons attaquer le mal à la racine. Nous avons un réseau dégradé avec des transformateurs surchargés à 140%, des poteaux qui tombent», a rapporté le quotidien gouvernemental.

Afin de remédier à cette situation qui perdure depuis des années, le DG d’Eneo a rappelé que l’entreprise qu’il dirige investira en 2015, une somme de 37 milliards de francs Cfa, dont une grande partie sera consacrée à la réhabilitation du réseau de transport et de distribution de l’électricité.

En 2016, l’enveloppe à consacrer aux investissements par l’électricien Eneo est plus importante, puisqu’elle s’élève, selon nos sources, à la somme de 65 milliards de francs Cfa. Il s’agit là de l’implémentation d’un plan d’investissement d’un montant total de 170 milliards de francs Cfa sur la période 2014-2018, tel qu’annoncé par le DG en août 2014, lors de son installation officielle à la tête d’Eneo.

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Yaoundé, la capitale du Cameroun, accueille à partir de ce mardi 10 mars 2015, son tout premier salon national consacré aux investissements dans le secteur de l’électricité, notamment en zone rurale. Organisé par l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (ARSEL), en association avec la Fédération camerounaise de l’eau, de l’électricité et de l’électronique (FECAME), il sera question pour les participants, de réfléchir  sur les  opportunités d’investissement dans les énergies renouvelables et l’accès à l’électricité en zone rurale, a-t-on appris des organisateurs.

Au cœur de cet événement, il y aura surtout des échanges sur les résultats d’une étude produite par le cabinet Etude Engineering Development, qui a mis en évidence un certain nombre d’indicateurs. Il en ressort, par exemple, que le potentiel de production de l’électricité répertorié sur un peu plus de 200 sites  à travers le pays, donne des possibilités globales de production d’environ 304 mégawatts, pour un investissement estimé à 400 milliards de francs Cfa.

Des acteurs économiques associés au projet ont salué l’initiative. «Notre rôle est de nous assurer que les conditions sont réunis pour que PME, où qu’elle soit, puisse véritablement se développer. Aujourd’hui, on parle de transformation de nos produits, de création de valeur ajoutée, nous voyons dans les échanges de ce salon une opportunité réelle de bien cerner la question de l’investissement dans les secteurs de l’énergie et de pouvoir y apporter des réponses concrètes»,  fait savoir Lucien Ntamack Mahop, le Directeur général de ECAM (Entrepreneurs du Cameroun), un des mouvements patronaux du pays.

Du côté de l’union européenne qui a été un des gros bailleurs de fond de l’étude sus-mentionnée, on reste très positif. Selon la responsable du projet, investir dans le secteur électrique au Cameroun n’est pas une utopie. «Il est évident que la demande existe, tant au niveau du pays qu’au niveau de la sous-région. Donc, c’est un investissement rentable. Maintenant, comment faire pour transformer le potentiel en opportunité ? C’est là l’intérêt du salon, qui permettra de discuter de tous les aspects», a-t-elle déclaré.

Et des points de discussion, il y en aura énormément. Le secteur de l’électricité s’est beaucoup transformé au Cameroun, avec notamment une nouvelle législation qui autorise la liberté d’entreprise pour ceux qui souhaitent investir pour une production inférieure à 5 mégawatts par unité. Une disposition qui attend encore un décret d’application avant son entrée en vigueur.

Par ailleurs, l’étude a repéré une centaine de site capable de produire de l’hydroélectricité. Or, des analyses récentes montrent clairement qu’investir dans ce domaine n’est rentable qu’au-delà d’un certain volume et d’un certain marché. En plus, le producteur devra convaincre l’acheteur et unique distributeur actuel qui est Eneo, sans compter qu’un nouvel opérateur pourrait bientôt se greffer à cet acteur, à savoir la société de transport que le gouvernement met actuellement en place.

 

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Le groupe Eranove, anciennement connu sous l’appellation de Finagestion, envisage de construire dans la ville de Limbé, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, une centrale thermique d’une capacité de production de 315 MW. C’est ce que révèle un appel à manifestation d’intérêt lancé le 5 mars 2015 par l’entreprise, en vue du recrutement d’un bureau d’étude et d’ingénierie chargé de faire une évaluation du projet.

 

La consistance des travaux objet de l’appel à manifestation d’intérêt se résume à la réalisation d’une «étude d’avant-projet détaillé, une étude d’impact environnemental et social, un business plan». En cas de viabilité financière du projet, «les plans détaillés d’exécution et les dossiers d’appel d’offres pourront être ajoutés à la prestation du bureau d’études et d’ingénierie, ainsi que l’assistance à la maitrise d’ouvrage du projet», indique Eranove, qui envisage de construire la centrale de Limbé sous le modèle BOT, suivant un protocole d’accord signé le 22 avril 2014 avec le gouvernement camerounais.

 

Producteur indépendant d’électricité et d’eau, Eranove est contrôlé par le fonds d’investissements Emerging Capital Partners (57%), son actionnaire majoritaire. Fortement implanté en Afrique de l’Ouest, notamment en Côte d’Ivoire à travers quatre sociétés (Sodeci, CIE, Awale et Ciprel), Eranove est également présent au Sénégal depuis 1996, à travers la Sénégalaise des eaux (SDE).

En Afrique centrale, Eranove est présent en République démocratique du Congo (RDC) depuis 2012, grâce à un contrat de service d’opérateur spécialisé pour la gestion administrative, financière et technique des services d’eau potable de la Régie de distribution d’eau de la RDC (Regideso).

Le groupe Eranove, qui revendique 1,22 million de clients en Afrique dans le secteur de l’électricité, puis 1,35 million de clients dans le domaine de l’eau potable, envisage donc sa seconde implantation en Afrique centrale au Cameroun. Pour rappel, ce pays fait face à un déficit énergétique criard (1200 MW installés), bien que disposant du 2ème potentiel hydroélectrique (13 700 MW) en Afrique sub-saharienne, derrière la RDC.

Brice R. Mbodiam

 

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S’exprimant le 10 février 2015 au cours de la signature d’une convention de prêt bancaire d’un montant de 143, 5 milliards de francs Cfa pour le refinancement de la Société nationale de raffinage (Sonara), le ministre camerounais de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna (photo), s’est réjoui de ce que «les banques locales s’impliquent de plus en plus dans le financement des grands projets».

A titre d’exemple, en plus de la récente sollicitude d’un consortium de quatre banques (BGFI, Ecobank, Afriland First Bank et Société générale) vis-à-vis de la Sonara, Basile Atangana Kouna a cité l’implication des banques locales dans le programme thermique d’urgence, ainsi que dans la construction de la centrale à gaz de Kribi, mise en service au premier trimestre 2013.

Aussi, le Ministre Atangana Kouna a-t-il invité les banquiers camerounais à s’intéresser également aux projets de construction de lignes de transport d’électricité en cours dans le pays, lesquels projets nécessitent d’importants financements pas toujours disponibles.

En outre, le ministre de l’Energie et de l’Eau a fait remarquer aux banquiers locaux que le gouvernement camerounais est actuellement engagé dans la construction d’infrastructures d’adduction d’eau potable à travers le pays. Ces projets, qui bénéficient davantage des financements internationaux, a-t-il indiqué, peuvent également être des occasions de placements pour les banques locales.

 

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Le gouvernement camerounais vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt, en vue du recrutement de consultants  «pour l’appui technique à la réorganisation du secteur de l’électricité au Cameroun», notamment, apprend-on, dans sa composante création d’un Gestionnaire du réseau de transport public de l’électricité (GRT).

Cette prestation, qui sera financée sur le guichet IDA de la Banque mondiale, devra déboucher, souligne le document d’appel à manifestation d’intérêt, sur «la mise en place rapide» du nouvel opérateur public du transport de l’électricité, avec cependant «une prise en charge de ses fonctions de manière progressive».

Ses activités consisteront, «dans un premier temps, à développer le réseau des infrastructures de transport, puis, à l’issue des travaux de séparation et de transfert des actifs de l’opérateur actuel (Eneo) vers le GRT, que ce dernier reprenne progressivement les fonctions d’exploitation et d’entretien des ouvrages de transport, ainsi que la gestion des flux d’énergie (fonction dispatching) actuellement sous la responsabilité d’Eneo».

Les offres des soumissionnaires à cette prestation sont attendues (par courrier, facsimilé ou courrier électronique) à la direction de l’électricité du ministère camerounais de l’Energie et de l’Eau, à Yaoundé, au plus tard le 13 février 2015 à 13h30.

Pour rappel, selon les experts, la création d’une entreprise publique dédiée au transport de l’électricité au Cameroun permettra de gérer plus efficacement le réseau de transport, dont l’état actuel occasionne d’importantes pertes préjudiciables aussi bien au concessionnaire du service public de l’électricité (Eneo), qu’aux entreprises et aux ménages. En effet, une étude de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel) évalue à environ 6,5% la quantité d’énergie électrique perdue au Cameroun, dans le processus du transport.

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Le ministre camerounais de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, a procédé le 1er décembre 2014 à Yaoundé, à la signature d’une convention avec la société chinoise TBAE Co, pour la réalisation des études de faisabilité et la construction de deux lignes de transport d’électricité dans le pays.

Il s’agit concrètement, a-t-on appris, d’une ligne de 225 Kv, qui sera construite entre les villes d’Ebolowa et de Kribi, dans la région du Sud, et d’une ligne de 90 Kv, à construire entre la ville de Mbalmayo et la localité de Mekin, respectivement située dans les régions du Centre et du Sud du Cameroun.

Les travaux, dont le montant n’a pas été révélé, devraient durer 18 mois, selon la convention, et seront entièrement financés par l’entreprise chinoise, la partie camerounaise se limitant à accorder des facilités fiscalo-douanières pour la réalisation du projet.

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Eneo Cameroon, le concessionnaire du service public de l’électricité dans le pays, a signé le 5 novembre 2014 avec le Syndicat intercommunal des Hauts-plateaux ((Sihplateaux), regroupement des mairies de quatre communes de la région de l’Ouest du Cameroun, un partenariat visant à connecter au réseau électrique national, environ 4000 ménages dans 109 villages.

La convention de partenariat signée par Joël Nana Kontchou, DG d’Eneo Cameroon, et Isidore Téguia Kamdem, maire de la commune de Baham et président du Syndicat intercommunal des Hauts-Plateaux, va permettre, a-t-on appris le 5 novembre 2014 à Baham, «d’accélérer la mise en œuvre de la composante électrification rurale du Projet de développement de l’électrification rurale dans le département des Hauts-plateaux (DER Hauts-Plateaux), qui met en synergie, l’Etat du Cameroun, l’Union européenne, la Commune française de Saint-Germain-au-Mont-d’or et les collectivités locales représentées par leurs mairies».

Implémenté depuis août 2011, le Projet DER Hauts-Plateaux est cofinancé à hauteur de 1,5 milliard de francs Cfa par l’Union européenne. Le reste des financements est mobilisé par les quatre communes du département des Hauts-plateaux, soit 18,2% des financements nécessaires, contre 5,9% pour les bénéficiaires du raccordement au réseau électrique, 1,8% pour la commune française partenaire du projet. L’Etat du Cameroun, lui, prend en charge tous droits de douane et taxes y afférents.

 

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A l’analyse des critères ayant présidé à la forte progression du Cameroun dans le Doing Business 2015 (10 places de gagner), rendu public par la Banque mondiale le 28 octobre dernier, deux constats se dégagent : les avancées enregistrées en matière de «protection des investisseurs minoritaires», et la préservation des acquis tels que la facilité pour les entreprises du pays à se raccorder à l’électricité.

D’abord «la protection des investisseurs minoritaires». Sur ce critère, le Doing Business 2015 classe le Cameroun au 117ème rang sur les 189 pays évalués. Sur cet indicateur, le pays enregistre sa plus grosse progression en gagnant 13 places, puisqu’il figurait au 130ème rang dans le dernier classement.

Ensuite, il y a la préservation des acquis. Dans le nouveau Doing Business, le Cameroun fait du surplace sur quatre critères. Il s’agit notamment de la facilité pour les entreprises à se raccorder au réseau électrique, la facilité à opérer un transfert de propriété, la fluidité dans l’exécution des contrats et le commerce transfrontalier.

Enfin, il y a les reculades. De ce point de vue, l’octroi du permis de construire est le principal obstacle auquel se heurtent les investisseurs, selon le Doing Business 2015. En effet, sur ce critère, le pays perd 34 places, passant du 132ème rang en 2014 au 166ème rang dans le classement 2015. Viennent ensuite les difficultés d’accès aux crédits, indice sur lequel le Cameroun a perdu 5 places, les tracasseries en matière de paiement des impôts et taxes (3 places de perdues).

Par ailleurs, malgré la multiplication des Centres de formalités de création des entreprises (Cfce) dans les régions du pays, le Cameroun a perdu 6 places sur la facilité à créer une entreprise dans le Doing Business 2015. Même si, dans le détail, le nombre de procédures y afférents (5 au total) et les délais moyens (15 jours) sont largement en dessous de la moyenne en Afrique sub-saharienne (7,8 procédures et 27 jours respectivement).

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