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Yaoundé - 10 mai 2024 -

Au cours de l’année 2017, Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, a investi sur son réseau la bagatelle de 35 milliards FCFA, apprend-on dans les états financiers officiels de l’entreprise.

Ce producteur et distributeur d’énergie électrique, contrôlé par le fonds d’investissement britannique Actis, a ainsi pu sécuriser la même enveloppe d’investissements qu’en 2016 (35,1 milliards FCFA), malgré « la situation tendue de la trésorerie de l’entreprise » sur l’année 2017, laquelle est consécutive, en partie, aux arriérés de payements de factures de clients d’envergure, au rang desquels l’on retrouve l’Etat.

Selon Eneo, 50 % des investissements réalisés au cours de l’année 2017 ont été orientés vers le réseau de distribution ; ce qui a conduit à une baisse globale de 30 % des énergies non distribuées et au branchement de 99 431 nouvelles familles et entreprises au réseau électrique.

Une partie importante des investissements a été affectée au segment de la production, avec des réalisations telles que la mise en service d’une nouvelle centrale d’une capacité de 10 MW dans la ville de Maroua, en août 2017 ; la poursuite du programme de réhabilitation de l’aménagement hydroélectrique de Song Loulou ; les travaux de réhabilitation à la centrale thermique d’Oyomabang…

Sur le segment transport, l’alimentation électrique de la ville de Yaoundé a été sécurisée, souligne Eneo, de même que des pylônes ont été réhabilités sur certaines lignes de transport du réseau, réputées stratégiques, etc.

Brice R. Mbodiam

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Au Cameroun, le nombre de stations-service a pratiquement triplé au cours des quinze dernières années. Selon les statistiques internes du ministère de l’Eau et de l’Energie, ces lieux de distribution des produits pétroliers finis sont passés de 300, en l’an 2000, à 814 de nos jours.

Même si la majorité des 38 opérateurs propriétaires de ces stations-service sont des opérateurs économiques locaux, apprend-on de la même source, 46% du réseau est contrôlé par trois multinationales.

Il s’agit des groupes Total, MRS Corlay et Oilibya.

En dépit de la perte de quelques parts de marché du fait du dynamisme de la concurrence ces dernières années, le marché de la distribution des produits pétroliers au Cameroun reste officiellement dominé par le groupe français Total.

BRM

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La production nationale de pétrole brut au Cameroun se chiffre à 18,82 millions de barils sur les neuf premiers mois de l’année 2018. C’est ce que révèle le conseil d’administration de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), au terme d’un conseil d’administration réuni le 4 décembre à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Selon la SNH, les prévisions de clôture en termes de production de pétrole brut sont de 25,50 millions de barils. Ce qui représente une baisse de 8,04 % par rapport aux réalisations de l’année 2017, liée au déclin naturel des champs pétroliers du pays.

La production nationale de gaz naturel, elle, s’élève à 1,188 milliard de m3 au 30 septembre. Les prévisions de clôture sont de 1,864 milliard de m3, soit une augmentation de 373,99 % par rapport à 2017, liée à la mise en exploitation du Hilli Episeyo, l’usine flottante de liquéfaction de gaz naturel (Floating LNG) installée au large de Kribi, la cité balnéaire située dans le Sud du Cameroun.

La SNH se félicite d’avoir poursuivi la mise en œuvre de son plan d’action dans un environnement contrasté, avec des résultats positifs. Ainsi, les activités d’exploration/production, qui avaient subi l’impact de la chute des cours du pétrole, ont été relancées.

Les prévisions de clôture des investissements y afférents, sont de 324,29 millions de dollars US, soit une augmentation de 65,62 % par rapport aux réalisations de l’exercice 2017.

Sylvain Andzongo

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La Société nationale des hydrocarbures (SNH) informe ce 4 décembre que, les ventes de pétrole et de gaz effectuées au cours des neuf premiers mois de l’année 2018, ont permis de transférer au trésor public, après déduction des charges de production, la somme de 283,71 milliards FCFA. Cela représente une hausse de 20,31 % par rapport à la même période de l’exercice écoulé.

Par ailleurs, la SNH indique qu’elle a versé à l’Etat un dividende de 6 milliards FCFA et 7,4 milliards FCFA d’impôts et taxes divers au trésor public. Ces ressources financières proviennent des quantités de pétrole brut vendues pour le compte de l’Etat entre le 1er janvier et le 30 septembre, s’élevant à 9,716 millions de barils, en baisse de 21,21 %.

Pour ce qui est du gaz, les exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) démarré le 17 mai 2018, a donné lieu à 7 enlèvements à fin septembre. Les quantités commercialisées pour le compte de l’Etat sont de 258 755 millions de m3, soit 5 958,46 milliards de BTU (British Thermal Unit).

Parallèlement, les livraisons de gaz naturel à la centrale thermique de Kribi se sont poursuivies. Au 30 septembre, la SNH a vendu à Kribi Power Development Company, opérateur de cette centrale, un volume de 8 785,29 millions de pieds cubes (soit 248,80 millions de m3). Ce niveau, supérieur à l’obligation minimale contractuelle d’enlever 28 millions de pieds cubes par jour, correspond à une capacité moyenne utilisée de 69,97% de la capacité installée de cette centrale, qui est de 216 mégawatts.

Sylvain Andzongo

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A en croire Koffi Klousseh, le directeur du développement des projets à Africa50, la plateforme panafricaine d'investissement dans les infrastructures, qui vient d’acquérir 15% des parts de l’Etat camerounais dans le projet Nachtigal (420 MW), cette infrastructure énergétique «sera la plus grande centrale hydroélectrique à capitaux majoritairement privés d’Afrique. Elle appuiera les réformes en cours dans le secteur de l’énergie au Cameroun et servira d’exemple pour le développement d’autres projets similaires à l’avenir».

La particularité de ce projet d’aménagement hydroélectrique, qui permettra d’un seul coup d’augmenter de 30% les capacités installées du Cameroun, est également exaltée par Elisabeth Huybens, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, qui le présente comme étant «l’un des très rares partenariats public-privé (PPP) à avoir vu le jour dans le secteur de l’hydroélectricité en Afrique subsaharienne».

En effet, comme le démontre la géographie du capital de la Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), entreprise en charge de la gestion du projet et de l’exploitation de la centrale qui sortira de terre dans la région du Centre du Cameroun, les privés prennent une part importante dans ce projet, en contrôlant 85% des actifs de l’entreprise du projet.

Concrètement, après les dernières transactions intervenues au sein de la Nachtigal Hydro Power Company, son actionnariat se présente désormais ainsi qu’il suit : 40% pour EDF, 20% pour la Société financière internationale (SFI), 15% pour l’Etat du Cameroun, 15% pour Africa50 et 10% pour STOA Infra & Energy.

 

BRM

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Le projet d’interconnexion électrique entre le Cameroun et la République du Tchad est suivi de très près par la Banque européenne d’investissement (BEI), a révélé Andréa Pinna, le chef de la représentation de la BEI pour l’Afrique centrale.

C’était lors d’une récente descente sur le site du barrage de Lom Pangar, infrastructure construite dans la région de l’Est du Cameroun, pour laquelle la BEI a mis à disposition un financement de près de 20 milliards de francs CFA.

« Vous savez que le potentiel du Cameroun est immense. C’est l’un des plus importants en Afrique. Le fleuve Sanaga, à lui tout seul, permet la génération de plus de 6000 MW. Pour le Cameroun, c’est une opportunité immense de devenir exportateur d’énergie électrique. Et pour ce faire, il faut des lignes d’interconnexion avec les pays voisins. L’une des lignes que la BEI est en train d’étudier, c’est la ligne d’interconnexion entre le Cameroun et le Tchad », a-t-il déclaré.

Selon les autorités camerounaises, ce projet pour lequel la BAD a pourvu des financements partiels (en 2013), en vue de la réalisation des études de faisabilité, vise la réalisation d’une ligne de transport électrique de 700 km entre Ngaoundéré et Maroua, au Cameroun, et Ndjamena, au Tchad. Il est également prévu une bretelle de 250 km entre Maroua (Cameroun), Mogrom et Ndjamena (Tchad).

BRM  

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La Société nationale des hydrocarbures (SNH) annonce qu’elle a remporté à Londres (Angleterre), le trophée de la meilleure compagnie pétrolière nationale en Afrique, pour le compte de l’année 2018.

L’entreprise camerounaise a reçu le 22 novembre dernier, un «Big five board award» (BFBA), remis par Africa Petroleum Club du groupe Frontier Communications (FC). Ce groupe organise divers événements internationaux de renom dans le domaine des hydrocarbures en Amérique, en Europe, en Asie, en Arabie saoudite, au Maghreb et en Afrique subsaharienne.

Cette nouvelle distinction intervient après les félicitations, le 29 juin 2018, du Conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) à l’endroit de la SNH. A cette occasion, le Conseil d’administration avait alors reconnu  les efforts déployés par le Cameroun pour améliorer la transparence et la redevabilité dans le secteur extractif. Cela à travers « la plus grande régularité des publications émises par l’entreprise pétrolière nationale, la Société nationale des hydrocarbures, notamment sur les ventes de pétrole ».

La SNH fait désormais partie de la centaine de lauréats du BFBA depuis son institution en 1997.

Sylvain Andzongo

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Dans son rapport d’activité qu'il vient de publier, l’électricien Eneo informe qu’à fin 2017, 500 compteurs intelligents étaient activés à Douala et Yaoundé. Eneo indique que l’expansion de ces compteurs intelligents s’est poursuivie en 2018, une année au cours de laquelle plus de clients ont bénéficié de ce service.

Ces compteurs intelligents sont liés au « Metering Management System » (MMS), un système de télé-acquisition des index des compteurs. Cette plateforme permet de relever le compteur intelligent à distance.

« Ce système offre l’avantage de rendre régulière et fiable la mesure de la consommation, éliminer l’encombrement que peut représenter pour le client l’intervention du releveur, assurer une distribution permanente de la facture, limiter les risques de contestation », explique Eneo.

La plateforme MMS a été acquise par l’entreprise en 2009 et mise au service des clients Moyenne Tension, disposant de compteurs industriels. En 2016, cette plateforme a été améliorée pour prendre en compte les clients du segment Basse Tension (BT) à forte valeur. En 2018, indique Eneo, la plateforme a été renforcée afin qu’elle permette des interventions plus rapides en cas d’anomalies sur le compteur.

Sylvain Andzongo

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Adolphe Moudiki, président du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP) vient de présenter les activités dudit Comité, menées entre le 1er janvier et le 31 octobre 2018. Ces activités ont notamment porté sur la surveillance des enlèvements de pétrole brut au terminal Komé-Kribi (KK1) du pipeline Tchad-Cameroun.

S’agissant des enlèvements du pétrole brut au terminal KK1, un volume cumulé de 33,90 millions de barils de pétrole brut a été enregistré, contre 30,052 millions de barils au cours de la même période en 2017. Ces quantités ont généré pour la République du Cameroun, un droit de transit de 24,36 milliards FCFA contre 22,94 milliards FCFA pour la même période, l’an dernier.

« Les revenus au titre de droit de transit connaissent ainsi une hausse significative, en raison essentiellement de l’augmentation des quantités de pétrole brut transportées sur la période considérée », explique Adolphe Moudiki.

En outre, ajoute le président du CPSP, en application des dispositions de l’avenant n°2 de la convention d’établissement de la Cameroon Oil Transportation Company (Cotco), opérateur du pipeline Tchad-Cameroun, le taux du droit de transit a été actualisé le 30 septembre 2018, passant de 1,30 dollar US à 1,32 dollar US par baril.

Ce taux actualisé est appliqué sur les quantités de pétrole brut enlevées au terminal KK1 depuis le 1er octobre 2018, et ce jusqu’au 30 septembre 2023, date de la prochaine actualisation dudit taux.

Sylvain Andzongo

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Le ministère en charge de la Forêt et de la faune (Minfof), informe qu’au cours de l’année 2018, les bénéfices nets réalisés par l’ensemble des intervenants, dans la commercialisation du bois-énergie au Cameroun, sont estimés à 117,42 milliards FCFA pour le charbon de bois. Ces bénéfices peuvent plafonner à 152 milliards FCFA si on ajoute les charges du personnel et les ventes de bois dans les zones urbaines.

Selon le Minfof, la consommation annuelle du bois-énergie dans les zones urbaines est estimée à 2 203 496 tonnes pour le bois de feu et 356 530 tonnes pour le charbon. Le tout pour un chiffre d’affaires évalué à 188,33 milliards FCFA /an. Les populations autochtones, quant à elles, consomment 4 millions de tonnes /an de cette énergie pour une valeur de 77,8 milliards FCFA.

Seulement, le Minfof note que, « la contribution de la filière bois-énergie aux revenus de l’Etat reste marginale, alors que des sommes pouvant atteindre 1 milliard FCFA sont prélevées aux acteurs de la filière, par les réseaux de parafiscalité ».

Ce ministère estime que, pour améliorer la filière, il est souhaitable de reconnaître l’importance économique/stratégique du bois-énergie et de lui donner une place conséquente dans le sous-secteur forêt-faune, la loi forestière et l’administration forestière.

S.A

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