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Yaoundé - 10 mai 2024 -

En présentant les activités du ministère qu’il dirige à l’Assemblée nationale le 25 novembre, Gaston Eloundou Essomba, en charge de l’Eau et de l’énergie (Minee), a déclaré que le contrôle de la qualité des carburants servis au Cameroun a porté sur un volume de 1,28 milliard de litres de produits marqués au 30 septembre 2018, pour un objectif annuel de 1,6 milliard de litres.

Par ailleurs, 2 136 contrôles ont été effectués dans les stations-service et les points consommateurs au cours de la même période et 42 cas de pollution constatés, correspondant à un taux moyen de pollution de 1,97% contre 3% en 2017.

Le Minee a affirmé que le secteur de la distribution est maîtrisé. Ainsi, le ministère a octroyé au cours de la période sous revue, sept nouveaux agréments : soit 1 pour la distribution de l’ensemble des produits pétroliers, 2 pour la vente des soutes maritimes, 1 pour l’importation, 2 pour la distribution exclusive du gaz domestique et 1 pour le traitement et la régénération des huiles usées.

Au total, 56 sociétés sont agréées au Cameroun à l’exercice des activités du secteur pétrolier aval au 31 octobre 2018.

Le gouvernement a facilité la construction et la mise en exploitation de 14 nouvelles stations-service depuis le début de l’année, afin d’améliorer l’accès des populations aux produits pétroliers et au gaz domestique, portant le nombre total de ces stations-service à 818 sur l’ensemble du territoire national.

S.A

Published in Energie

La Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph) informe qu’au cours des neuf premiers mois de 2018, le Cameroun a importé une quantité de 79 428 tonnes métriques (TM) de gaz domestique (GPL), contre 71 068 TM au cours de la même période en 2017. Ce qui fait un taux de croissance de 11,8%, « preuve que le marché du GPL est loin d’être saturé », indique la Csph.

Pour doper les quantités nécessaires à la consommation locale, précise la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures, les capacités de stockage ont été portées de 6 488 TM à 7 488 TM en 2018, avec deux nouvelles sphères d’une capacité de 500 TM chacune, construites par la Société nationale des hydrocarbures (SNH) dans la zone balnéaire de Bipaga. C’est dans le Sud du pays.

Au final, la Csph a mis en consommation une quantité de 84 164 TM de gaz domestique des neuf premiers mois de 2018 contre 76 121 TM au cours de la même période en 2017, soit un taux de croissance de la consommation du gaz domestique de 10,6%.

La Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures a dépensé plus de 32 milliards FCFA pour soutenir la consommation du gaz domestique en 2018.

Sylvain Andzongo

Published in Hydrocarbures

Au cours de l’exercice 2018, la Société nationale de raffinage (Sonara) déclare avoir mis sur le marché national un volume de produits pétroliers de 221 286 m3.

Ce volume, indique la Sonara, est issu de la production avant l’arrêt technique des unités de raffinage, survenu en avril 2018, décliné en 63 666 m3 de Super, 112 674 m3 de gasoil, 30 570 m3 de Dual Purpose Kerosen (jet A1 et pétrole lampant) et 14 376 m3 de Fuel, entre janvier et avril 2018.

Pendant l’arrêt technique sus-évoqué, la Sonara dit avoir réalisé des importations d’un volume global de 963 559 m3 de produits pétroliers, dont 354 046 m3 de super, 458 619 m3 de gasoil, 129 225 m3 de DPK (jet A1 et pétrole lampant) et 21 669 m3 de fuel qui ont été mis sur le marché national, au 31 octobre 2018.

Les marketeurs, quant à eux, ont réalisé des importations de 411 520 m3 de produits pétroliers répartis en 166 365 m3 de super, 175 770 m3 de gasoil, 62 705 m3 de DPK et 6 680 m3 de fuel, au 30 septembre 2018.

S.A

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L’entrée du Cameroun, depuis le 12 mars 2018, dans le cercle très fermé des producteurs de gaz naturel liquéfié (GNL) se passe jusqu’ici sans anicroche.

A cet effet, des sources autorisées au ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee), révèlent que le projet de construction, par le consortium SNH/Perenco/Golar, d’une usine flottante LNG qui a pour objectif la production annuelle de 1,2 million de tonnes de GNL et de 30 000 tonnes de gaz de pétrole liquéfié (GPL) est entièrement réalisé.

« La phase d’essai est achevée depuis le 31 mai 2018. Au 30 septembre 2018, un volume global de GNL de 1 035 020 m3 a déjà été exporté », affirme le Minee. Il ajoute par ailleurs qu’une convention gazière a été signée entre le gouvernement, représenté par le ministère de l’Eau et de l’Energie, et la Société CMLNG SA pour l’installation et l’exploitation d’une usine flottante de liquéfaction de gaz naturel dans le bloc Etinde.

Ladite convention qui est prévue pour une durée de 25 ans, et dont l’exploitation commence en 2023, permettra, entre autres, la production de 150 000 tonnes métriques de GPL par an, 1,3 million de tonnes métriques de GNL par an, 70 millions de pieds cubes par jour de gaz naturel transporté par pipeline vers le rivage et 30 000 barils/jour de condensat.

De même, elle sera génératrice de plus de 350 emplois directs et plus de 3 000 emplois indirects pour les ressortissants locaux.

Sylvain Andzongo

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Selon son directeur général, Johnny Malec, la Cameroon Oil Transportation Company (COTCO), l’entreprise qui gère le pipeline Tchad-Cameroun, les volumes de pétrole brut transportés à travers cet oléoduc pourraient doubler à l’horizon 2022.

En effet, les champs pétroliers tchadiens, qui ont produit les 680 millions de barils de brut exportés via l’oléoduc Tchad-Cameroun depuis l’année 2003, voient arriver de nouveaux opérateurs, ces dernières années ; ce qui devrait contribuer à booster la production pétrolière tchadienne, laquelle est évacuée grâce au pipeline.

De plus, bien que le projet soit très peu évoqué ces derniers mois, les autorités nigériennes n’ont pas encore abandonné l’idée de construire un pipeline devant être connecté à l’oléoduc Tchad-Cameroun, afin d’exporter le brut nigérien à partir de la cité balnéaire de Kribi, dans la région du Sud du Cameroun.

BRM

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Le 1er septembre 2018, à Douala, la capitale économique camerounaise, Adrien Béchonnet (photo) a officiellement pris ses fonctions de directeur général de Total Cameroun, a-t-on appris officiellement.

Il remplace, à ce poste, Imrane Barry qui était arrivé à la tête de cette filiale du groupe pétrolier français, le 3 septembre 2015. Avant sa nomination à la tête de Total Cameroun, Adrien Béchonnet dirigeait la filiale togolaise du groupe Total, dont il avait pris les rênes en août 2015.

Adrien Béchonnet prend ainsi les rênes d’une entreprise qui domine largement le secteur de la distribution des produits pétroliers finis au Cameroun, avec un vaste réseau qui comptait déjà 170 stations-service dans le pays, en 2015.

Mais, en dépit de ce leadership, Total est de plus en plus bousculé par l’offensive de nouveaux opérateurs sur le marché camerounais. Il en est ainsi d’Oilybia, qui a repris le réseau de distribution de Mobil, mais surtout Tradex, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), qui ne cesse de conquérir des parts de marché dans la distribution des produits pétroliers.

BRM

Lire aussi:

02-11-2018 - Sur les 9 premiers mois de l’année 2018, Total Nigeria a vendu au Cameroun des produits pétroliers pour plus de 650 millions FCFA

Published in Entreprises

La fraude sur les produits pétroliers, notamment la technique qui consistait pour les gérants des stations d’essence véreux à mélanger le pétrole lampant au super ou au gasoil pour booster leurs bénéfices, est passée de 36% en 2011, à seulement 1,6% en 2018, soit une baisse de plus de 34%.

De sources internes au ministère de l’Eau et de l’Energie, cette baisse drastique de la fraude sur les produits pétroliers dans les stations-service du Cameroun est la conséquence du marquage, une technique de lutte contre la fraude qui consiste à teinter principalement le pétrole lampant, afin d’éviter tout mélange avec les autres produits incolores.

Mais, à côté de ce mécanisme, apprend-on, les contrôles inopinés effectués quotidiennement dans les stations-service par les agents publics ont contribué à faire reculer les pratiques jadis prisées par les gérants, lesquelles pratiques causaient généralement des dommages importants aux moteurs des véhicules.

BRM

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Le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motazé, a signé le 8 novembre 2018 à Paris, en France, les accords relatifs au financement du projet de construction, dans la région du Centre du pays, du barrage de Nachtigal, d’une capacité de production de 420 mégawatts (MW).

Selon le gouvernement, 15 prêteurs internationaux ayant pour chef de file la Société financière internationale (SFI), filiale du groupe de la Banque mondiale, puis un consortium constitué par les filiales locales de la Standard Chartered Bank, de la Société Générale, d’Attijariwafa Bank (SCB Cameroun) et du groupe BPCE (BICEC), vont mobiliser une enveloppe globale de 786 milliards de FCfa, afin de construire la plus grande centrale hydroélectrique du pays.

Les travaux débuteront au mois de décembre 2018 et vont durer 57 mois. Le contrat y relatif a été confié à Besix Group, entreprise belge du secteur de la construction, qui annonce qu’elle réalisera l’ouvrage en partenariat avec la société française NGE (Nouvelles générations d’entrepreneurs, leader du terrassement en France) et la Société générale des travaux du Maroc (SGTM).

Construit sur le fleuve Sanaga, qui abrite 75% du potentiel hydroélectrique du Cameroun, le barrage de Nachtigal permettra d’augmenter de 30% les capacités de production actuelles du pays. Le projet est porté par la société Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), dont le capital est détenu à 40% par Electricité de France (EDF), 30% par l’Etat du Cameroun et 30% par la SFI. Après sa construction, l’ouvrage sera exploité par NHPC pendant une durée de 35 ans, selon la convention signée avec l’Etat camerounais.

«Le projet de Nachtigal, l’un des très rares partenariats public-privé (PPP) à avoir vu le jour dans le secteur de l’hydroélectricité en Afrique subsaharienne, va accélérer la réalisation des objectifs de développement du Cameroun, et notamment la réduction de la pauvreté.», soutient Elisabeth Huybens, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.

Brice R. Mbodiam

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09-11-2018 - Tous les « contrats de projet » du barrage hydroélectrique de Nachtigal (420 MW) sont signés

04-05-2018 - Nachtigal Hydro Power Company s’engage à réserver 1 000 emplois directs sur 1 500, aux riverains du barrage de Nachtigal

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Le projet hydroélectrique Nachtigal-amont (420 MW) en cours de construction à 65 km au Nord-Est de Yaoundé, a franchi une nouvelle étape capitale au cours de ces dernières semaines avec la signature des contrats majeurs appelés «Contrats de projet».

Ainsi, le ministère des Finances, celui de l’Energie et de l’Eau, la Société nationale de transport d’électricité et le concessionnaire Eneo ont signé tour à tour, une convention d’engagement, une licence de vente, l’accord lié au transport et celui relatif à la commercialisation de l’énergie électrique.

Il y a eu également la signature de l’avenant n°1 de la convention de concession de production entre Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie et Augusto Soares Dos Reis (photo), directeur général de Nachtigal Hydro Power Company (Nhpc), la société en charge du développement du barrage. 

Par ce contrat, l’Etat du Cameroun confie à Nhpc la construction de l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal et de sa ligne d’évacuation d’énergie, ainsi que l’exploitation pour une durée de 35 années de cet aménagement amené à fournir 30% de l’énergie du pays à sa mise en service. En effet, à sa mise en service en 2023, la centrale produira plus de 2 900 GWh/an.

Ces contrats de  projet consacrent définitivement la naissance de Nhpc comme acteur à part entière du secteur de l’électricité camerounais.

D’un coût d’environ 656 milliards FCFA, cette centrale hydroélectrique est cofinancée en mode partenariat public-privé (PPP) par le gouvernement du Cameroun, Electricité de France (EDF) l'Agence française de développement et la Banque mondiale, à travers la Société financière internationale.

S.A

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Dans un rapport d’activités de l’exercice s’achevant au 30 juin 2018, le pétro-gazier britannique Bowleven exprime son désarroi sur le développement annoncé de sa licence Bomono, qui couvre une superficie de 2328 km², en onshore au Cameroun.

«En l'absence d'un projet de développement national à petite échelle financièrement attrayant, il est probable que la licence de cet actif prenne fin en décembre 2018.», révèle l’opérateur pétro-gazier dans son rapport.

Après des renvois successifs à septembre et décembre 2017, puis finalement à l’infini, la conclusion de l’accord devant permettre à Victoria Oil & Gas (VOG) d’acquérir une participation de 80% sur la licence Bomono, jusqu’ici détenue par sa compatriote Bowleven, semble donc désormais très peu probable, et pourrait conduire à l’abandon pure et simple de ce projet par les parties actuelles.

Le doute sur la conclusion effective de cet accord, dont le principe avait pourtant été acté depuis le mois de mars 2017, s’était fait jour au lendemain de son annonce, avec la sortie de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), le bras armé de l’Etat du Cameroun dans l’exploitation et l’exploration pétro-gazière, qui avait émis des réserves.

«La SNH informe le public que l’Etat du Cameroun, propriétaire des ressources gazières visées, n'a ni été informé de cet accord dans les formes habituelles prévues dans les contrats pétroliers, ni autorisé un tel accord, comme l'exigent les textes. En conséquence, les informations publiées par la société Bowleven concernant les ressources gazières de Bomono qui, de l'avis de la SNH, nécessitent encore des travaux de recherche pour justifier une exploitation commerciale durable, sont erronées et n'engagent que cette seule société.», avait fait savoir l’entreprise publique camerounaise dans un communiqué officiel.

Dans la foulée de cette sortie de la SNH, le conseil d’administration de Bowleven avait été quasiment démantelé, à la demande de Crown Ocean Capital, le plus gros actionnaire de la compagnie. Ce qui a davantage compliqué les discussions visant non seulement à finaliser l’accord d’amodiation entre Bowleven et VOG, mais aussi infléchir la position de la partie camerounaise sur cette transaction.

Pour rappel, selon l’accord susmentionné, VOG devait détenir 80% des actifs sur le permis Bomono, à travers sa filiale GDC Bomono, contre 20% pour Euroil (partenaire de Bowleven), qui devait conserver le statut d’opérateur. L’objectif de cet accord d’amodiation, avait souligné Bowleven, était de mettre en valeur, à court terme, le potentiel de Bomono, en commercialisant plus de gaz et en développant davantage les activités en aval sur le périmètre.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

06-03-2017 - VOG conclut une amodiation avec Bowleven et entre sur Bomono

08-02-2017 - Bataille rangée au board du pétrogazier Bowleven à propos des projets camerounais de Bomono et d’Etinde

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