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Yaoundé - 13 mai 2024 -

Baptisé Hilli Episeyo, le navire aménagé en unité flottante, qui permettra de liquéfier le gaz naturel au large de la cité balnéaire de Kribi, dans la région du Sud du Cameroun, devrait accoster dans les prochains jours, apprend-on de sources proches du dossier. 

Selon nos sources, cette unité flottante aménagée par la société singapourienne Keppel Shipyard, a quitté Singapour, depuis le 12 octobre dernier, à destination du Cameroun.

Une fois à Kribi, Hilli Episeyo opérera pour le compte du pétro-gazier français, Perenco, et de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), le bras armé de l’Etat camerounais dans l’exploitation pétro-gazière, deux entreprises engagées depuis quelques années dans le projet « Floating Liquefied Natural Gas» au Cameroun. 

Cette unité flottante, d’une capacité de production de 1,2 million de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, vise à anticiper sur la production du gaz naturel liquéfié au Cameroun, en attendant la construction d’une usine de pied, non loin du port en eau profonde de Kribi. 

Investissement d’environ 700 milliards de francs Cfa consenti par Golar LNG, partenaire de la SNH et de Perenco sur ce projet, l’unité flottante de liquéfaction du gaz naturel au large de Kribi produira également 30 000 tonnes de gaz domestique, chaque année, ainsi que 5 000 barils de condensat par jour.

BRM 

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Published in Hydrocarbures

Kribi Power Development Company S.A (Kpdc), entreprise contrôlée par Globeleq qui exploite la centrale de Kribi, confirme qu’elle a dû réduire la production de la centrale de 100 MW, depuis le 1er novembre 2017, suite « à l’augmentation des arriérés de paiement des factures de fourniture d’énergie électrique à son unique client Eneo Cameroon ».

Selon les termes mêmes du directeur général de Kpdc, Hans Francis Simb Nag (photo), les arriérés de l’électricien Eneo, filiale du Britannique Actis, ont atteint « un seuil critique ». M. Simb Nag ne donne pas un chiffre précis. Le DG ajoute : « l’épuisement des ressources nécessaires pour l’exploitation de la centrale, ne permet plus à Kpdc de financer ses opérations de manière adéquate ».

Kpdc précise qu’elle continue de travailler en étroite collaboration avec Eneo et le gouvernement camerounais pour trouver une solution à cette crise qui affecte l’ensemble du secteur électrique. La société se dit prête à rétablir le niveau de production habituel de la centrale à gaz de Kribi dès qu’une solution satisfaisante au problème des arriérés sera trouvée.

Du côté d’Eneo, des sources autorisées expliquent que les défis financiers de l'entreprise sont liés au fait que l’Etat lui doit également un montant de 100 milliards FCFA.

S.A

Published in Electricité

L’Etat camerounais détient une ardoise non épongée d’environ 100 milliards de francs Cfa auprès de la société Energy of Cameroon (Eneo), entreprise concessionnaire du service public de l’électricité dans le pays, apprend-on de bonnes sources. 

Ces impayés représentent aussi bien les consommations d’électricité facturées à l’Etat, que le manque à gagner tarifaire accumulé depuis plusieurs années (depuis 2012, les tarifs sont bloqués, alors que selon le contrat de concession, ils doivent être réajustés chaque année, en fonction des investissements réalisés par le concessionnaire). 

Afin d’éviter le gonflement de sa dette vis-à-vis d’Eneo, le gouvernement camerounais a fini par signer, en janvier 2017, une convention de rachat des créances avec la Société Générale qui reverse, chaque mois, à l’opérateur de l’électricité une enveloppe de 1,7 milliard de francs Cfa, au titre de la consommation mensuelle de l’Etat ; laquelle facture s’élève à 2,9 milliards de francs Cfa au total, selon le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna.

BRM 

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Published in Energie

L’électricien Eneo Cameroon informe que la fourniture continue du service électrique est actuellement perturbée dans le Réseau interconnecté sud (RIS) du pays.

« Du fait de l’indisponibilité partielle de la centrale à gaz de Kribi [216 MW], la capacité actuelle de production ne permet pas de couvrir la demande. Par conséquent, certaines zones connectées au RIS pourraient connaître des interruptions temporaires de fourniture d’énergie électrique, d'une durée de 2 à 3h ». Eneo Cameroon n’indique pas la fin des perturbations dans le Réseau interconnecté Sud du pays, ni la nature de l'indisponibilité de la centrale de Kribi.

Mais l’on sait que, selon le Comité de suivi et d’évaluation des grands projets structurants par le ministère des Finances, depuis le 18 mai 2013, date de sa mise en service commerciale, la puissance moyenne maximale injectée dans le réseau par cette centrale n’a jamais été au-delà de 118 MW, sur les 216 MW de capacité installée.

Depuis 2016, Kribi Power Development Corporation (Kpdc), l’entreprise qui gère cette centrale, négocie l'extension de la centrale pour passer de 216 à 330 MW. Car, selon Kpdc, la demande est sans croissante. Et il suffit qu'une machine tombe en panne pour que le RIS soit perturbé.

S.A

Published in Electricité

Le ministre de l'Eau et de l'Energie, Basile Atangana Kouna (photo), effectuera une visite officielle de travail sur le site de la construction du barrage hydroélectrique de Bini à Warak (75 MW) dans la région de l'Adamaoua, partie septentrionale du Cameroun. Ce sera du 8 au 10 novembre 2017.

Sur le site, le Chinois Sinohydro rassure que le projet évolue selon un planning validé par la hiérarchie qui est le maître d’ouvrage, en la personne du ministre en charge de l’Eau et de l’Energie. Peu avant le démarrage des travaux du barrage proprement dits, le gouvernement du Cameroun a signé un contrat commercial avec l’entreprise chinoise.

Entre-temps, l’impact environnemental a été tel qu’il y a eu le déplacement de plus de 420 ménages, l’ennoiement de la totalité des villages de Mbang Mboum, de Sangha, de Ndouar et dix-neuf autres localités impactées par le projet. L’on a aussi noté la perte des terres agricoles de tous les villages, le long du réservoir.

C'est en janvier 2016 que l’Industrial and Commercial Bank of China (ICBC) a accordé un prêt d’un montant de 182 milliards de FCFA au gouvernement camerounais, afin de financer le projet de construction d’un barrage hydroélectrique d’une capacité de production de 75 MW sur le fleuve Bini à Warak.

Ce projet intègre également la construction de lignes d’évacuation d’énergie (70 Km en 225 Kv) et d’électrification rurale (30 Kv), ainsi que la réhabilitation et la construction de voies d’accès au site. La mise en service de cette infrastructure énergétique est prévue pour le quatrième trimestre 2018.

Sylvain Andzongo

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Le Camerounais Paul Hérick Secke (41 ans) a récemment été installé dans ses nouvelles fonctions de directeur général de Tradex Tchad, en remplacement de Stéphane K. Soumahoro, directeur général adjoint du Groupe Tradex et administrateur de la filiale.

La filiale tchadienne du Camerounais Tradex accueille un homme à l’expérience avérée dans le domaine de la commercialisation des produits pétroliers. Il est titulaire d’un Master spécialisé du 3ème cycle en marketing et ingénierie de l’Ecole supérieure libre des sciences commerciales appliquées de Paris (Eslsca, 2002) et d’un Master en génie chimique option, procédés industriels de l’université Pierre et Marie Curie Paris VI (2001).

Paul Hérick Secke commence sa carrière au Centre technique Renault de Lardy en France, par un stage académique de 7 mois. Il a alors pour mission l’optimisation d’un impacteur électrique basse pression (Elpi) permettant le décompte en temps réel des particules issues des gaz d’échappement. La suite de sa carrière se fera dans le groupe GDF Suez où il débute stagiaire chargé d’études marketing chez Tractebel. Il passera par la suite Ingénieur commercial à l’agence d’Argenteuil en France.

En 2005, il retourne au Cameroun et intègre Texaco en qualité de Retail & Industrial Business Consultant, responsable des régions du Centre et du Sud Cameroun. Il y passe un an et rejoint Tradex en 2006, dès le lancement du réseau de stations-service. Il est nommé chef de district Littoral Sud-Ouest. En 2009, il est affecté à Yaoundé, au poste de chef de district Centre, Sud et Est. Il retourne à Douala, en 2014, à la tête du district qu’il a quitté, 5 ans plus tôt. Avant de devenir directeur général au Tchad, il a assumé, à maintes reprises, l’intérim du Country Manager de Tradex Centrafrique.

Fondée en 2004, Tradex Tchad est une société anonyme au capital de 675 millions de FCFA. Spécialisée dans le trading pétrolier et la distribution des produits pétroliers, la filiale est propriétaire d’un réseau en croissance de 3 stations-service. La société dispose également d’infrastructures de stockage de produits pétroliers et développe un projet sur le gaz butane.

Sylvain Andzongo

Published in Hydrocarbures

Le gouverneur de la région du Centre du Cameroun, Naseri Paul Bea, et François Mazé, le directeur général de la filiale camerounaise de Hydromine, porteur du projet hydroélectrique Grand Eweng (1 800 MW), ont procédé, le 26 octobre dernier, aux travaux de délimitation du site du projet à Dibang.

François Mazé a indiqué que le constat des biens et la délimitation du site de construction dureront trois mois. La concession sera obtenue au premier trimestre 2018. Les financements seront bouclés en 2019 et les travaux de construction démarreront  en 2020. L’énergie sera disponible en 2025. Le projet, lui-même, est estimé à 1 500 milliards de FCFA.

Au cours de cette descente, la commission de constat-évaluation des biens a échangé avec les populations impactées par l’emprise du projet. Les riverains ont notamment soulevé des inquiétudes liées au devenir des villages, les champs, les lieux de culte, etc. « On va délimiter le site. On verra combien il faut rembourser pour chaque chose détruite », a répondu le gouverneur. Au sujet de l'investisseur américain connu au Cameroun dans le cadre d'un ancien projet de bauxite à Minim Martap, le gouverneur a répondu que « le projet est approuvé par le chef de l'Etat ».

S.A

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Non loin de l’aéroport international de Garoua, la capitale régionale du Nord-Cameroun, la société italienne Enerray devrait bientôt construire un parc solaire sur plusieurs hectares, à partir duquel une centrale dédiée produira 30 MW d’électricité, révèle la plateforme d’informations en ligne PV Tech.

A en croire la même source, les différentes autorisations pour la réalisation de ce projet ont déjà été obtenues, de même que le site a été identifié. Une fois terminée, l’infrastructure sera raccordée au réseau interconnecté Nord, afin de contribuer à la résorption du déficit énergétique dans les trois régions septentrionales du Cameroun, partie la plus insolée du pays, selon une étude de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel).

Ce projet devrait contribuer à renforcer la part du solaire dans le mix énergétique du Cameroun, qui est largement dominé par l’hydroélectricité, à partir de laquelle s’opère officiellement 73,3% de la production nationale. Le thermique y représente un peu plus de 25%, contre à peine 1% pour le solaire, la biomasse et l’éolien réunis.

Fondée en 2007, la société Enerray est spécialisée dans l'énergie solaire et se présente comme le «leader dans la conception, la construction et la gestion de systèmes photovoltaïques de moyenne et grande taille, aussi bien pour des systèmes tiers que pour des systèmes propriétaires».

Brice R. Mbodiam

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Dans le cadre de son Programme de réhabilitation, de renforcement et de sécurisation de l’outil de production, Eneo, entreprise concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, vient d’achever les travaux de réhabilitation de la centrale thermique d’Oyomabang, dans la capitale camerounaise.

A la faveur de ces travaux, apprend-on officiellement, la capacité de production de cette centrale a été portée de 6 à 19 MW, «avec une garantie de fiabilité d’au moins 15 ans».

Au total, le programme susmentionné a déjà permis d’accroître de 77 MW les capacités disponibles dans le pays, avec notamment les 55 MW supplémentaires générés par la rénovation des groupes de la centrale thermique de Limbé, dans la région du Sud-ouest, et les 9 MW de la centrale de Bafoussam, dans la région de l’Ouest du pays.

A en croire Eugene Ngueha, le directeur central technique d’Eneo Cameroon, «ces efforts en vue du renouvellement de certains ouvrages vont se poursuivre avec la centrale de Bertoua qui va bénéficier de 5 MW en plus avant la fin de l’année, réduisant le déficit actuel dans la région de l’Est».

BRM

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A l’occasion de la récente réhabilitation de la centrale thermique d’Oyomabang (13 MW), une banlieue de Yaoundé, Joël Nana Kontchou (photo), le directeur général d’Eneo Cameroon, concessionnaire du secteur de l’électricité, a, une fois de plus, indiqué que l’entreprise qu’il dirige a des difficultés avec son recouvrement de créances.

« Le recouvrement des impayés de tous nos clients devient une préoccupation majeure pour Eneo Cameroon, car les besoins en investissement sont très élevés et ne pourront sans doute pas être uniquement remplis par une amélioration de l'efficacité opérationnelle. Tous les usagers doivent donc régler régulièrement leurs factures, c'est un devoir citoyen », a déclaré M. Nana Kontchou.

En l’état actuel de la situation, le gouvernement camerounais lui-même reconnaît qu’il doit 20,3 milliards de FCFA à Eneo au titre de «manque-à-gagner tarifaire» pour le compte de l’année 2017. Mais il faut noter qu’au premier trimestre, la société d’énergie électrique a annoncé le recouvrement de près de 4 milliards de FCFA qui « dormaient dans la poche des clients ».

Joël Nana Kontchou rappelle néanmoins que, malgré un contexte socio-économique très difficile, le renforcement de l’outil de production est resté une priorité. «Ces efforts couplés aux actions de stabilisation des réseaux de transport et de distribution permettent aujourd’hui d’enregistrer une amélioration de 31 % de la qualité de service», indique-t-il.

S.A

Published in Electricité
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