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Yaoundé - 13 mai 2024 -

Pendant une dizaine de jours, 50 ingénieurs en herbe de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé et autres experts des questions d’énergie, viennent de recevoir une formation sur le montage de mini-centrales hydroélectriques. C’était à l’initiative de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).

Après une semaine de cours théoriques, ces apprenants sont descendus sur le terrain, pour implémenter les connaissances acquises, à travers le montage de mini-centrales dans les régions du Littoral et de l’Ouest du pays.

Selon les experts, face à la cherté des infrastructures hydroélectriques d’envergure, tels que les barrages, la mini-hydroélectricité constitue une belle parade pour les investisseurs privés et les Etats, dans leur quête à rendre l’électricité accessible à tous.

BRM

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La Société nationale des hydrocarbures (SNH) informe qu’elle a commercialisé 20,510 millions de barils de brut camerounais en 2016.

Les principaux types de brut camerounais commercialisés par la SNH sont : Kolé (vendu par cargaisons de 950 0000 barils), Lokélé (vendu par cargaisons de 650 000 barils) et Ebomè (vendu par cargaisons de 400 000 barils). Ils ont généré un chiffre d’affaires de 816,305 millions de dollars US, en baisse de 23,66% par rapport à 2015.

La SNH a, par ailleurs, livré 9 764 millions de pieds cubes de gaz naturel à la centrale thermique de Kribi. Ces quantités de gaz correspondent à une production d’électricité de 125 MW, soit 58% de la capacité de la centrale. La vente de ce gaz, combinée à la quote-part de l’Etat dans les recettes de l’association Sanaga Sud, a généré des recettes s’élevant à 19,096 milliards de FCFA pour l’Etat, en baisse de 2,84% par rapport à 2015.

Pour ce qui concerne spécifiquement le domaine de la production nationale de pétrole brut, celle-ci s’est établie à 33,69 millions de barils, soit presqu’au même niveau qu’en 2015 (34,97 millions de barils). Cette stabilité de la production, d’après la SNH, a notamment été rendue possible grâce au forage de 8 puits producteurs dans le bassin du Rio del Rey, qui ont permis de mettre en lumière des réserves additionnelles d’huile estimées à 24,49 millions de barils. 

La production gazière s’est, quant à elle, établie à 12 612,5 millions de pieds cubes contre 13 048,2 millions de pieds cubes en 2015. Les quantités livrées aux sociétés industrielles de Douala sont cependant en hausse de 22% sur l’année.

S.A 

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Le dimanche 20 août 2017, les techniciens d’Eneo, entreprise contrôlée par le Fonds d’investissements britannique Actis, par ailleurs concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, ont lancé les travaux de raccordement de la centrale thermique de Maroua au réseau interconnecté Nord (RIN), consacrant ainsi la fin de l’installation de la centrale intervenue depuis la fin du mois de juillet dernier, souffle un responsable d’Eneo.

Cette infrastructure énergétique, construite par la société britannique Aggreko, est dotée d’une capacité de production de 10 MW, et permettra de suppléer l’usine de production du barrage de Lagdo (72 MW) en période de forte augmentation de la demande en électricité dans les trois régions septentrionales du Cameroun.

«Après les travaux de raccordement, les techniciens vont faire des essais tout au long de cette semaine, afin de s’assurer que tout fonctionne normalement, et que les ménages peuvent effectivement être approvisionnés. C’est après ces vérifications que la centrale pourra effectivement être mise en service», explique une source interne à Eneo.

Dès sa mise en service, la centrale thermique de Maroua permettra de réduire l’important déficit de production qu’enregistre le barrage de Lagdo, unique infrastructure énergétique permettant jusqu’ici d’alimenter la partie septentrionale du Cameroun. En effet, depuis plusieurs années, du fait de l’ensablement de son réservoir, l’unité de production de Lagdo voit souvent ses capacités réduites de plus de 50% en période de réduction des précipitations.

Couplée à l’augmentation sans cesse croissante de la demande en électricité par les ménages et les entreprises du Septentrion, cette situation conduit généralement à des délestages à un rythme effréné. Ce fut notamment le cas entre avril et mai 2017, période au cours de laquelle pratiquement toutes les localités du Septentrion ont été privées d’électricité deux à trois fois par semaine, entre 6h et 22h.

Brice R. Mbodiam

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Les travaux de construction de l’usine de production du barrage de Lom Pangar ont été officiellement lancés, le 16 juillet 2017, dans la région de l’Est du Cameroun, en présence du président du groupe de la Banque africaine de développement (Bad), le Nigerian Akinwumi A. Adesina, dont l’institution a pourvu des financements pour la réalisation de cette infrastructure.

D’une capacité de 30 MW, les travaux de construction de l’usine de production du plus grand barrage de retenue du Cameroun dureront 30 mois, et permettront d’électrifier 150 localités de la région de l’Est-Cameroun. L’ouvrage sera réalisé par la société China Camc Engineering.

Le lancement de ces travaux intervient un peu plus de deux semaines après la réception, le 30 juin dernier, de ce barrage d’une capacité de retenue de 6 milliards de mètres cubes d’eau, par les autorités camerounaises.

Selon l’électricien Eneo, cette infrastructure énergétique a permis au Cameroun de traverser l’étiage le plus calme des 10 dernières années.

BRM

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Le Cameroun, à travers la société de patrimoine, Electricity Developement Corporation (EDC), a officiellement pris possession de la gestion du barrage de Lom Pangar. C’était au cours d’une cérémonie le 30 juin 2017, sur le site de cette infrastructure construite dans la région de l’Est du pays, apprend-on de sources autorisées.

Cette réception de l’ouvrage a été précédée, selon nos sources, par une descente sur le terrain, en mai 2017, d’une équipe interministérielle qui avait émis 11 réserves liées au fonctionnement et à la gestion du barrage. Un mois plus tard, toutes les réserves ont été levées, à la suite des réajustements effectués par le constructeur chinois CWE.

Le barrage de Lom Pangar est la plus grande infrastructure énergétique jamais construite au Cameroun. Avec une capacité de retenue d’eau de 6 milliards de mètres cubes, Lom Pangar a pour objectif de régulariser les débits en amont du fleuve Sanaga, afin de permettre une production optimale des centrales de Songloulou et d’Edéa, d’une part, puis de rendre possible la construction d’autres barrages sur ce fleuve qui abrite 75% du potentiel hydroélectrique du Cameroun, d’autre part.

Le projet d’aménagement hydroélectrique de Lom Pangar intègre la construction, actuellement en cours, d’une usine de pied d’une capacité de 30 MW. Celle-ci permettra d’alimenter en énergie électrique plusieurs villages de la région de l’Est.

BRM

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Louis Paul Motaze, le ministre camerounais de l’Economie et le directeur des opérations de la Deutsche Bank Espagne, Antonio Navarro Escabias, ont signé le 5 juillet à Yaoundé, trois conventions de crédit d’un montant total de 30,18 milliards de FCFA pour le renforcement des réseaux de transport d’électricité dans la capitale du pays.

La première convention de crédit commercial porte sur un montant de 13 193 282,05 euros, soit environ 8,6 milliards de FCFA. Il couvre 100% des primes d’assurances, ainsi que d’autres dépenses non couvertes du projet. Le second crédit porte une somme de 17 890 158,95 euros, soit environ 11,74 milliards FCFA. C'est un crédit acheteur, garanti par l’Agence espagnole de garantie des crédits à l’exportation (Cesce). La dernière convention est fixée à 15 000 000 euros, soit environ 9,84 milliards FCFA. Elle est garantie par l’Agence Belge de crédit à l’exportation (Credendo) qui financera les biens et services d’origine belge, ainsi qu’une portion des biens et services originaires du Cameroun dans le cadre dudit projet.

Tout cet argent va permettre de renforcer et stabiliser des réseaux de transport d’électricité de la ville de Yaoundé à travers la construction d’une ligne de 400 KV de transport d’électricité reliant Edéa à Yaoundé au poste de Nyom. Sans oublier la construction d’une boucle électrique en lignes de haute tension de 90 KV dans capitale camerounaise.

Le 13 septembre 2016 déjà, Louis Paul Motaze avait déjà procédé avec la Deutsche Bank d’Espagne. représentée par Antonio Navarro Escabias, à la signature de deux conventions de prêts d’un montant cumulé de 21 milliards de FCFA. Ceci pour financement la première phase du projet de valorisation touristique et économique du lac municipal et de l’aménagement de la vallée de Mingoa à Yaoundé.

SA

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« Je suis ravi que nous puissions maintenant partager formellement notre expérience énergétique avec le gouvernement camerounais.» Tels sont les mots d’Ahmet Dik à l’endroit de Proactive Investors, une plateforme britannique d’information financière.

Le DG de Victoria Oil & Gas (VOG), opérateur pétro-gazier britannique qui contrôlait jusqu’ici 100% du capital de Gaz du Cameroun (GDC), une entreprise opérant dans le champ gazier de Logbaba commentait ainsi l’alliance que VOG vient de conclure avec la Société nationale des hydrocarbures (SNH).

A la faveur de cet accord de participation, l’entreprise publique qui fait office de bras séculier de l’Etat camerounais dans le secteur pétro-gazier, contrôle désormais 5% des actifs de ce projet qui permet déjà de fournir du gaz naturel à une vingtaine d’entreprises de la ville de Douala, la capitale économique camerounaise.

Concrètement, révèle Proactive Investors, «l'accord stipule que la SNH est désormais bénéficiaire de 5% des revenus provenant de la vente d'hydrocarbures de Logbaba, et couvrira désormais 5% des charges d'exploitation».

BRM

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Le projet de liquéfaction du gaz naturel au large de la cité balnéaire de Kribi, dans la région du Sud-Cameroun, a pratiquement atteint sa phase terminale. En effet, selon un communiqué officiel, la société singapourienne Keppel Shipyard annonce qu’elle se prépare à livrer à la société Golar LNG, le premier navire converti en usine flottante de liquéfaction du gaz naturel (Flngv).

Ce navire connu sous le nom de Hilli Episeyo, apprend-on, opérera au large de Kribi, pour le compte de l’opérateur pétro-gazier français, Perenco, et de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), le bras armé de l’Etat camerounais dans l’exploitation pétro-gazière. Ces deux entreprises sont engagées depuis plusieurs mois dans le projet «Floating Liquefied Natural Gas» au Cameroun.

La conversion de ce bateau en unité flottante de liquéfaction, vise à anticiper sur la production du gaz naturel liquéfié au Cameroun, en attendant la construction d’une usine de pied, non loin du port en eau profonde de Kribi. Selon la SNH, plus de 400 milliards de francs Cfa seront investis dans ce projet, qui permettra de créer environ 1000 emplois pendant la phase de construction, et 100 emplois directs pendant la phase d’exploitation de l’usine.

«Les Flngv converties sont beaucoup plus rentables et plus rapides, sans compromettre les capacités de sécurité et de traitement», affirme Chris Ong, PDG de Keppel. «Hilli Episeyo apporte un changement majeur dans l'industrie du GNL (Gaz naturel liquéfié) avec sa rapidité et la faiblesse de ses coûts de production», renchérit Oscar Spieler, PDG de Golar LNG.

Cette unité flottante est dotée d’une capacité de production de 1,2 million de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, et devrait livrer ses premières productions exportables à partir de cette année 2017.

Golar LNG, partenaire de Perenco et de la SNH dans ce projet présenté comme une grande première en Afrique, a investi plus de 700 milliards de francs Cfa dans cette infrastructure, qui permettra également de produire 30 000 tonnes de gaz domestique chaque année, ainsi que 5000 barils de condensat par jour.

Brice R. Mbodiam

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Depuis le 9 juin 2017, la société d’électricité Eneo, contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis, a officiellement cédé 5% de son capital social à son personnel, comme prévu dans la convention de concession du service public de l’électricité au Cameroun de 2001. L’information a été révélée par l’entreprise et les leaders syndicaux au cours d’une conférence de presse organisée à Douala, le 30 juin dernier.

Les tractations ayant abouti à cette transaction avaient débuté au mois de mai 2015, date à laquelle le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun avait fait aux délégués du personnel, une nouvelle proposition de schéma de rétrocession de 5% du capital de l’entreprise aux employés. Cette décision avait eu le don d’apaiser les craintes des représentants du personnel, peurs qui s’étaient faites jours au lendemain de la reprise, en fin d’année 2013, de 100% des actifs de l’Américain AES par le fonds Actis, au sein de cette compagnie d’électricité.

En effet, au moment de l’annonce du départ d’AES, les syndicats du secteur de l’électricité avaient invité les autorités camerounaises à accorder une attention particulière à la rétrocession de 5% du capital de l’entreprise au personnel, avant de donner le quitus à la transaction entre AES et le fonds Actis.

Cette requête tenait de ce que, depuis la prise de contrôle de la société nationale d’électricité du Cameroun par l’Américain AES en 2001, le concessionnaire n’avait jamais rétrocédé au personnel 5% des 56% des parts de l’entreprise, comme prévu par le contrat de concession.

Grâce à la réparation de ce préjudice par les dirigeants d’Eneo, la géographie du capital du concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun affiche désormais 44% des actifs pour l’Etat camerounais, 51% pour le fonds d’investissement britannique Actis, et 5% pour le personnel.

BRM

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La trentaine d’entreprises raccordées au pipeline de la société Gaz du Cameroun (GDC) dans la ville de Douala, et qui font tourner leurs machines au gaz naturel au lieu de l’énergie électrique, consomment globalement 150 millions de pieds cubes chaque jour, a révélé le CEO de GDC à Proactive Investors UK, une plateforme britannique spécialisée dans l’information financière.

Ahmet Dik, qui dirige depuis plusieurs mois cette filiale camerounaise de la firme pétro-gazière britannique Victoria Oil & Gas (VOG), a par ailleurs qualifié de «très positifs» les résultats obtenus jusqu’ici sur le programme de forage de deux nouveaux puits en cours sur le champ gazier de Logbaba.

Ces forages permettront d’augmenter la production de GDC, afin de satisfaire la demande de plus en plus croissante en gaz naturel par les entreprises de la capitale économique camerounaise, désireuses d’éliminer leur dépendance à l’énergie électrique parfois rare.

«C'est un programme de forage difficile, avec deux puits profonds, à haute pression et à haute température qui ont été lents et coûteux à forer », a indiqué le CEO de GDC, avant de poursuivre : « notre équipe de forage a travaillé sans relâche pour forer moins de 2000 mètres, une profondeur où seulement une poignée de puits ont été forés avec succès dans le bassin de Douala». Selon M. Dik, l'achèvement des deux puits sus-mentionnés interviendra au cours du 3ème trimestre 2017.

Afin de réaliser ce programme de forage, GDC a dû contracter, en 2016, un crédit de 14 milliards de francs Cfa auprès de la filiale camerounaise de BGFI. Les fonds, avait-on appris, devaient également servir à rallonger le pipeline de la compagnie, afin de connecter de nouvelles entreprises désirant utiliser le gaz industriel à la place de l’énergie électrique.

BRM

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