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Yaoundé - 13 mai 2024 -

Après le récent renouvellement du contrat avec ses partenaires que sont Gaz du Cameroun (fourniture du gaz naturel) et Altaaqa Global (producteur indépendant d’énergie à partir de centrales thermiques), Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, pourrait bientôt doubler les capacités de production de la centrale de Logbaba, à Douala, pour la porter à 100 MW.

C’est du moins ce que révèle Ahmet Dik, directeur de Victoria Oil & Gas (VOG), l’opérateur pétro-gazier britannique qui détient à 100 % la société Gaz du Cameroun, dont M. Dik est par ailleurs le CEO. «Nous travaillons avec Eneo pour créer des solutions à long terme, en utilisant du gaz naturel pour une génération d'énergie supérieure à 100 mégawatts», a-t-il confié à Proactive Investors UK, une plateforme britannique spécialisée dans l’information financière. Pour l’heure, apprend-on, les deux parties «ont besoin de temps», afin de finaliser «les éléments techniques et financiers» d’un contrat sur cette augmentation de l’offre énergétique.

Investissement d’un coût total de 20 milliards de francs Cfa consenti par la société Eneo, la centrale à gaz de Logbaba a été inaugurée le 28 avril 2015 à Douala, la capitale économique camerounaise, afin de répondre à un accroissement rapide de la demande en électricité dans le pays. Construite en trois mois par Altaaqa Global, cette infrastructure énergétique est approvisionnée en gaz par la société Gaz du Cameroun (GDC), à travers laquelle VOG développe le champ gazier de Logbaba.

BRM

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Cette année, la demande en énergie électrique au Cameroun a augmenté de 9%, révèle l’électricien Eneo, dans une correspondance adressée au ministre de l’Energie et de l’Eau, le 16 juin dernier. Cette hausse de la demande a induit un besoin de production supplémentaire de 50 MW, apprend-on.

Mais, en dépit de cette hausse de la demande, les consommateurs d’électricité n’ont pas beaucoup ressenti les délestages habituels (notamment dans la partie Sud du pays, puisque la situation s’est plutôt aggravée dans les trois régions septentrionales), qui sont d’ailleurs souvent plus intenses pendant la période d’étiage, du fait de la baisse de la production, elle-même induite par la réduction du niveau des eaux dans les barrages du pays.

A l’origine de cette amélioration de l’offre d’électricité observée dans le réseau interconnecté Sud, soutient la société Eneo, se trouve une combinaison de deux facteurs majeurs. Il y a d’abord, indique la firme contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis, «la mise en eau du barrage de Lom Pangar, qui a permis d’obtenir un débit régularisé de la Sanaga entre 960 m3/s et 1090 m3/s», offrant ainsi «aux centrales de Songloulou et d’Edéa de produire près de 10% d’énergie de plus que l’année dernière à la même période, soit 193 GWh».

Ensuite, apprend-on officiellement, les travaux réalisés dans les centrales ont permis d’obtenir des taux de disponibilité des machines plus élevés (de 91% à 93% dans l’hydro et de 66 à 83% dans le thermique). Ainsi, la réhabilitation de la centrale de Limbé (région du Sud-Ouest) a, par exemple, permis d’augmenter la capacité de production de cette infrastructure de 33 MW, contre 6 MW supplémentaires pour la centrale thermique de Bafoussam (région de l’Ouest), et 12 MW pour la centrale d’Oyobang, dans la région du Centre.

Mais, par-dessus tout, le catalyseur principal de cette embellie dans l’offre d’électricité, cette année (même si des pannes de réseau continuent d’induire des ruptures dans la distribution de l’énergie électrique dans plusieurs villes), souligne-t-on chez Eneo, est la régularisation des débits sur le fleuve Sanaga (sur lequel se trouve environ 75% du potentiel hydroélectrique du pays), rendue possible grâce à la mise en eau du barrage de Lom Pangar, construit dans la région de l’Est.

Construit par la société chinoise CWE, le barrage de Lom Pangar, d’une capacité de retenue d’eau de 6 milliards de mètres cubes d’eau, est le plus grand jamais construit au Cameroun. Sa mise en eau partielle intervenue en septembre 2015, alors qu’il avait déjà retenu plus de 3 milliards de mètres cubes d’eau, avait déjà permis une gestion moins pénible de l’étiage 2016. Cet aménagement hydroélectrique intègre également la construction d’une usine de pied d’une capacité de production de 30 MW, dont les travaux sont en cours de réalisation par la société China Camc Engineering.

Brice R. Mbodiam

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30-11-2015 - Mise en eau partielle du barrage de Lom Pangar au Cameroun : le satisfécit des bailleurs de fonds 

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Des sources crédibles au ministère de l’Eau et de l’énergie (Minee) renseignent que le Cameroun s’achemine vers la fin de l’étiage de l’année 2017, une période caractérisée par la baisse du niveau des eaux dans les barrages du fait de la sécheresse.

La tendance actuelle des apports en eau à Lagdo amène nos sources à annoncer la fin des rationnements d’électricité dans le Réseau interconnecté Nord (RIN). La gestion de l’étiage, apprend-on, a été plus difficile cette saison, du fait d’une hydrologie défavorable, combinée à une croissance de la demande de 7,8% dans le Septentrion.

Ce contexte s’est traduit par des rationnements d’énergie dont le cumul s’élève à, actuellement, 21 GWh, soit environ 10% de la production totale de la période. Pour changer la donne, des dispositions ont été mises en œuvre pour sécuriser la fourniture d’énergie au cours de l’étiage 2018. Une centrale thermique diesel d’une capacité de 10MW sera mise en service à Maroua dès la fin du mois de juillet 2017.

S’agissant du réseau interconnecté Sud (RIS), l’on est arrivé au terme de l’une des gestions d’étiage les plus calmes et satisfaisantes que le RIS ait enregistrée au cours de ces dix dernières années. Depuis le 11 juin 2017, les écluses des réservoirs des barrages de la Mapé (3,2 millions de m3 d'eau) et de Bamendjin (1,850 millions de m3 d'eau) ont été définitivement fermées. Le débit du bassin versant intermédiaire de la Sanaga, lui, a franchi le cap de 913 m3/s. Au regard de ces tendances, l’étiage peut être considéré comme terminé sur le réseau interconnecté Sud.

Et malgré une hausse de la demande de l’ordre de 9% (ce qui s’est traduite par un besoin supplémentaire de capacité de 50 MW et une énergie additionnelle de l’ordre de 260 GWh) l’équilibre offre/demande sera préservé dans le RIS.

S.A

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La société Eneo, concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, se prépare à lancer un appel à manifestation d’intérêt, en vue du recrutement d’un prestataire devant installer une centrale solaire d’une capacité de 10 MW dans la ville de Ngaoundéré, capitale régionale de l’Adamaoua, dans la partie septentrionale du Cameroun.

Selon Eneo, cette centrale solaire devrait être opérationnelle, à l’horizon 2019. Dans le même temps, apprend-on de sources internes, à cette entreprise contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis, il est projeté la construction de deux autres centrales solaires dans les villes de 2 autres régions du Septentrion. Il s’agit de Maroua (15 MW), dans la région de l’Extrême-Nord, et Guider (10 MW), dans la région du Nord.

Pour rappel, selon une étude de l’Arsel, le régulateur du secteur de l’électricité dans le pays, le Septentrion camerounais est la partie la plus insolée du Cameroun. Son niveau moyen d’insolation est de 5,8 kWh/m2/jour, contre 4 kWh/m2/jour, seulement dans la partie méridionale.

Quant au mix énergétique du Cameroun, il est largement dominé par l’hydroélectricité, à partir de laquelle s’opère officiellement 73,3% de la production nationale. Le thermique y représente un peu plus de 25%, contre à peine 1% pour le solaire, la biomasse et l’éolien réunis.

BRM

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12-11-2015 - 16 milliards FCfa pour réaliser l’électrification au solaire de 166 localités camerounaises

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La Société nationale des hydrocarbures (SNH) réunie pour sa première session ordinaire de l’année, le 6 juin 2017 à Yaoundé, a annoncé le bon niveau d’avancement du projet « Floating Liquefied Natural Gas » (Flng). Qui a pour objet l’installation et l’exploitation d’une usine flottante de liquéfaction de gaz naturel au large de Kribi.

Au 30 avril, les travaux de conversion du navire Hilli Episeyo en usine flottante étaient réalisés à environ 97 %, a indiqué Adolphe Moudiki, l’administrateur directeur général de la SNH. Par ailleurs, a ajouté M. Moudiki, l’extension du centre de traitement de gaz de Bipaga, qui accueillera certaines installations du projet d’usine flottante, est quant à elle, réalisée à 91%.

Le navire Hilli Episeyo doté d’une capacité de 1,2 million de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, devrait livrer ses premières productions exportables à partir de cette année 2017. L’unité flottante pour laquelle Golar LNG a investi plus de 700 milliards de FCFA permettra alors de produire 30 000 tonnes de gaz domestique chaque année, et 5000 barils de condensat chaque jour.

La conversion du méthanier Hilli en unité flottante de liquéfaction vise à anticiper sur la production du gaz naturel liquéfié au Cameroun, en attendant la construction d’une usine de pied non loin du port en eau profonde de Kribi, dans le cadre d’un projet piloté par la SNH, avec ses partenaires français Perenco et Engie.

Sylvain Andzongo

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Les activités menées par la Société nationale des hydrocarbures (SNH) entre les mois de janvier et avril 2017 ont été présentées au conseil d’administration le 6 juin à Yaoundé par l’administrateur-directeur général de la SNH, Adolphe Moudiki.

« Le budget des investissements de production a été ramené de 311,72 millions USD à la clôture de l’exercice 2016, à 285,45 millions USD pour 2017. En raison de cet amoindrissement des investissements et du déclin naturel des champs matures, la production pétrolière s’est établie à 9,74 millions de barils au 30 avril, en baisse de 20,8 % comparativement à la même période de l’année précédente », lit-on dans le communiqué final signé par Adolphe Moudiki.

La production gazière, quant à elle, s’élève à 4341,7 millions de pieds cubes sur les quatre premiers mois de l’année 2017, en hausse de 1,29 % comparativement à la même période en 2016.

Les quantités de pétrole brut vendues par la SNH pour le compte de l’Etat s’élèvent pour leur part à 5,763 millions de barils au 30 avril 2017, soit 29,59 % de moins qu’un an plus tôt.

Les ventes effectuées par la SNH ont permis de transférer au trésor public entre janvier et avril, après déduction des charges de production, la somme cumulée de 108,46 milliards de FCFA. Ces transferts sont en hausse de 31,56 % par rapport à la même période de l’exercice 2016, grâce à l’amélioration des cours du pétrole brut sur le marché international.

Sylvain Andzongo

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Le projet de construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal amont a franchi ce 6 juin 2017 à Yaoundé, une étape importante qui va bientôt mener au closing financier.

En effet, une délégation de l’entreprise française EDF, conduite par le président directeur général (PDG) en personne, Jean Bernard Levy, signe ce jour une lettre d’intention avec le Premier ministre camerounais, Philemon Yang et un accord de coopération avec le ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee), Basile Atangana Kouna.

Mais avant ces différentes signatures, il est prévu une rencontre entre le PDG de EDF et le président de la République, Paul Biya.

Quelques heures avant la rencontre entre Jean Bernard Levy et Paul Biya, le Minee a indiqué que la lettre d’intention est là pour « formaliser les conventions qui ont été signées par les équipes techniques. A savoir, une convention d’engagement, une convention de dispatch, une convention de raccordement ». Il a ajouté : « ce sont ces éléments qui vont nous conduire au closing financier. Nous espérons atteindre ce closing ce financier à la fin de l’année [2017] pour que les travaux commencent véritablement l’année prochaine [2018]. Et nous pensons que ce projet sera réalisé et que la centrale hydroélectrique sera mise en service entre 2021 et 2022 ».

Le PDG de EDF, lui, a rassuré que c’est un projet qui progresse et que l’entreprise qu’il dirige s’engage avec des moyens humains importants et aussi la volonté d’être un investisseur dans la durée pour le Cameroun. « Quand le barrage aura été construit, il y aura des bénéfices considérables sur le système électrique camerounais. Et l’intention d’EDF est de livrer ce projet dans les délais en mettant en marche toutes nos expertises », a-t-il confié à la presse.

Nachtigal amont est un projet hydroélectrique développé par Nachtigal Hydro Power Company créée en 2016, dont les actionnaires sont l’Etat du Cameroun (30%), SFI (30%) et EDF International (40%), en vue de la construction d’un barrage et d’une centrale de 420 MW sur le fleuve Sanaga. Le coût global des travaux s’élève à environ 690 milliards de FCFA. Ce montant sera financé à hauteur de 30% par les actionnaires et de 70% par les prêteurs, avec 2 tranches de financement. La première est financée par des banques commerciales locales (environ 25% de la dette totale) et la deuxième, par des bailleurs de fonds (environ 75% de la dette totale).

Sylvain Andzongo

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Dans les trois régions septentrionales du Cameroun, le début du mois du jeûne du Ramadan a coïncidé avec une amélioration dans la distribution de l’énergie électrique. En effet, après plusieurs semaines d’un rationnement au rythme de 3 jours par semaine, par localité, et par quartier, de 6h à 22h, la compagnie d’électricité, Eneo, a annoncé dans un communiqué publié le 1er juin dernier, une réduction des délestages dans le Septentrion.

«L’apport des pluies, ces dernières semaines, permet aujourd’hui d’assouplir les conditions du rationnement d’énergie électrique. Ainsi, pour permettre aux ménages et industriels de mieux organiser leurs activités personnelles et professionnelles, Eneo a mis en place un nouveau planning de rationnement à compter du 1er Juin 2017, réduisant de 3 à 1, le nombre maximal de jours de rationnement par semaine. Chaque localité/quartier connaitra 1 jour d’interruption d’énergie électrique et ceci dans les tranches horaires allant de 7h à 17h, afin de tenir compte des heures de rupture du jeûne du Ramadan.», annonce le communiqué.

Cette amélioration dans la disponibilité de l’énergie électrique dans les régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua survient après la visite du ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, à la centrale hydroélectrique de Lagdo le 29 mai dernier. Cette descente sur le terrain était elle-même consécutive aux difficultés d’approvisionnement des régions septentrionales en énergie électrique depuis quelques semaines, du fait de l’effet conjugué du vieillissement, de l’ensablement du barrage de Lagdo et de faibles précipitations.

A Garoua, Basile Atangana Kouna a révélé que le gouvernement recherche activement une enveloppe de 100 milliards de francs Cfa, nécessaire pour la réhabilitation du barrage de Lagdo, infrastructure énergétique à partir de laquelle les régions du Septentrion sont alimentées en électricité, et dont les capacités de production de 72 MW ne satisfont plus la demande sans cesse croissante. Pour résorber cette insuffisance, le gouvernement tente d’accélérer le projet de construction du barrage de Bini à Warak, dans l’Adamaoua, qui viendra apporter 75 MW supplémentaires au réseau interconnecté Nord.

BRM

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30-05-2017 - L’Etat du Cameroun a sollicité la banque chinoise Icbc pour financer la réhabilitation du barrage vieillissant de Lagdo

19-05-2017 - Le Britannique Aggreko installera une centrale thermique de 10 MW en juillet prochain à Maroua

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L’entreprise de droit camerounais Nyong Power Plants Corporation (Nppc) a signé le 1er juin à Yaoundé, un accord avec le gouvernement camerounais pour produire 250 MW d’électricité dans le cadre du projet « Song-Mbong/Kelempeck Hydro Project ». Ledit projet sera développé à partir du fleuve Nyong.

Selon les explications de Paulin Etoga, le coordonnateur de ce projet, sur le plan technique, il sera construit un réservoir de 3,5 milliards de m3 de stockage qui va se connecter plus loin au réseau back-bone à partir d’Edéa. Pour ce qui est des financements, c’est un ouvrage qui va coûter entre 500 et 550 milliards de FCFA, avec les lignes de transmissions associées. Pour parvenir à ses fins, la société Nppc dit s’être entourée d’un certain nombre de partenaires nationaux et internationaux.

Paulin Etoga cite par exemple la société suisse Hydro Operations International, un leader dans le domaine de la production d’énergie hydroélectrique. Cette société était représentée à la cérémonie de la signature de l’accord-cadre avec Basile Atangana Kouna, le ministre en charge l’Energie, par Charles Laurent Mouvet et Baena Del Alberto Carlos.

Entre autres partenaires internationaux, il y a Finergreen France, le cabinet conseil financier dudit projet.

S.A

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En visite le 29 mai dans le septentrion, Basile Atangana Kouna, ministre en charge de l’Eau et de l’énergie (Minee), a déclaré qu’il a été mis au courant de la désuétude du barrage hydroélectrique de Lagdo. « J’ai fait réaliser une étude de réhabilitation complète de la Centrale, avec pour option de faire passer sa capacité de 72 MW à 80 MW. Le coût prévisionnel affiché de cette opération, est de 100 milliards de francs CFA », a déclaré le membre du gouvernement.

Selon lui, des démarches sont en cours au ministère chargé de l’Economie, pour la recherche de ce financement. Le Minee a révélé que, lui-même a récemment accompagné le Premier ministre, Philemon Yang, en Chine pour présenter le projet de réhabilitation de Lagdo à une banque chinoise, la Icbc (International and Commercial Bank of China).

Toujours au cours de la visite ministérielle, Joël Nana Kontchou, directeur général de Eneo Cameroon, société en charge du secteur de l’électricité a expliqué que, depuis sa mise en service en 1983, Lagdo est la principale source de production dans le réseau interconnecté Nord (RIN). D’une puissance installée de 72 MW et doté d’un réservoir unique, il a dans le passé couvert l’intégralité des besoins en électricité de la région.

« Mais avec une demande qui croit de 7.8% par an, 72 MW de puissance à la pointe a déjà été atteinte cette année. C’est dire que l’ouvrage est arrivé presqu’à saturation sur le plan électromécanique, et en plus, sur le plan de l’exploitation, le remplissage de son réservoir souffre de aléas climatiques et environnementaux. Des études ont démontré un ensablement qui est naturel, compte tenu de la durée de l’exploitation et de la géotechnique des sols dans cette région. », a indiqué le DG d’Eneo.

En attendant de lever des fonds pour réhabiliter le barrage de Lagdo, Basile Atangana Kouna , a évoqué des solutions à court et moyen terme. Il a parlé, par exemple, du projet de Bini à Warak dans l’Adamaoua. Il apportera 75 MW au réseau Nord, plus de la capacité demandée actuellement à la pointe. Donc en réalité, avec la mise en service prochaine de cet aménagement, le RIN devrait être largement excédentaire en matière de capacité d’énergie installée.

En dehors de cette solution, le Minee a annoncé que le concessionnaire Eneo, va installer et rendre opérationnelle, au plus tard au mois de juillet 2017, une centrale thermique de 10 MW à Maroua. Tous les contrats y afférent ont d’ores et déjà été conclus avec la société Aggreko. Dans le moyen terme, Eneo va construire deux centrales solaires à Maroua et à Guider, d’une capacité respective de 15 et 10 MW, soit 25 MW au total. Les procédures de contractualisation des entreprises sont déjà en cours.

Sylvain Andzongo

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