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Yaoundé - 12 mai 2024 -

Le marocain Platinum Power a annoncé le 24 mai qu’il vient de lancer un appel à pré-qualification d’entreprises, en vue de la conclusion d’un contrat clef en mains pour mobiliser les ressources requises, dans la construction et l’installation du complexe hydroélectrique du Makay au Cameroun, d’une capacité prévisionnelle de 350 MW.

Le lancement de cet appel à pré-qualification intervient suite à la signature, le 13 avril 2017 à Yaoundé, d’un accord sur les termes de références relatifs au projet et au contrat d’achat d’électricité entre l’Etat de la République du Cameroun, Platinum Power et Eneo Cameroon.

Les entités intéressées sont invitées à déposer un dossier de pré-qualification pour le projet de Makay dans les conditions détaillées dans les documents téléchargeables sur le site de la société marocaine.

Le complexe de Makay, situé sur le fleuve Nyong dans le département de Nyong-et-Kelle, permettra de produire plus de 1600 GWh/an pour un coût d’investissement d’un milliard de dollars. Ce qui se traduirait par un accès à l’électricité en faveur d’une population supplémentaire de 6 millions de personnes au Cameroun.

S.A

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Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, contrôlé par le Fonds d’investissement britannique Actis, a récemment signé avec Aggreko, producteur indépendant d’énergie, un contrat pour l’installation dès juillet 2017, d’une centrale thermique de 10 MW à Maroua, dans la région camerounaise de l’Extrême-Nord.

De sources officielles, cette centrale permettra d’atténuer l’énorme déficit énergétique que vivent actuellement les trois régions septentrionales du Cameroun, dans lesquelles pratiquement toutes les localités sont privées d’électricité deux à trois fois par semaine, entre 6h et 22h.

A l’origine de cette situation préjudiciable, aussi bien aux ménages qu’aux entreprises telles que la Sodecoton et la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam), qui disposent d’unités de production dans cette partie du Cameroun, se trouve la réduction de la production de l’électricité de plus de 50% sur le barrage de Lagdo.

En effet, selon des sources autorisées, la centrale du barrage de Lagdo, unique infrastructure énergétique d’envergure dans les trois régions septentrionales du Cameroun, ne débite plus qu’environ 30 MW d’électricité, sur une capacité installée de 72 MW.

Les experts imputent cette baisse de régime à l’ensablement du réservoir du barrage, qui ne parvient plus à contenir assez d’eau, et les conditions climatiques défavorables, dont le corollaire est une pluviométrie limitée.

Au demeurant, même en situation de production optimale, la centrale de Lagdo est désormais insuffisante pour alimenter en énergie les régions septentrionales du Cameroun, dont la population a explosé depuis 1982, date de mise en service de cette infrastructure. La croissance de l’offre énergétique dans le pays, elle, croît officiellement à un rythme moyen de 5 à 6% chaque année.

Aussi, les espoirs des populations des régions du Grand-Nord du Cameroun sont-ils tournés vers la construction annoncée du barrage de Bini à Warak, dans la région de l’Adamaoua, laquelle infrastructure permettra de débiter 75 MW supplémentaires à la fin de l’année 2018. Les travaux sont réalisés par la société Sinohydro, grâce à un financement chinois.

Brice R. Mbodiam

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Le ministre camerounais de l’Eau et l’énergie du Cameroun, Basile Atangana Kouna, et son homologue congolais Serge Blaise Zoniaba, ont co-présidé le 12 mai à Yaoundé, une session du comité inter-Etats du projet d’aménagement hydroélectrique de Chollet (600 MW) sur le fleuve Dja et des lignes électriques associées.

Les deux parties ont convenu de recruter par appels d’offres un partenaire en vue du développement du projet en mode partenariat public privé (PPP). D’autant plus que l’ouvrage hydroélectrique coûtera entre 354 et 670 milliards de FCFA selon l’option d’aménagement qui sera mise en place par l’entreprise chinoise Sinohydro.

Il a été aussi décidé d’achever l’élaboration d'un manuel de procédures du projet et d’inviter les Etats à débloquer dans le compte de la direction du projet leurs contributions. Ceci en prévision des exercices à venir. En janvier 2017, le Cameroun avait alloué un montant de 1,09 milliard de FCFA au titre des exercices 2015, 2016, 2017. Le Congo, lui, a contribué à hauteur de 950 millions de FCFA au titre de l’exercice 2017. Soit un total de 2,04 milliards de FCFA disponibles. Le budget au titre de l’année 2017 a été arrêté à 1,9 milliard de FCFA.

S’agissant du recrutement des experts, le Comité après avoir pris acte du recrutement des experts camerounais, a instruit, le directeur projet de continuer la même opération côté congolais. Au terme des travaux, les parties ont réaffirmé leur intérêt à faire du projet d’aménagement hydroélectrique de Chollet, la fondation de l’interconnexion électrique entre les deux Etats et éventuellement avec d’autres pays voisins dans le cadre des accords du Pool énergétique de l'Afrique centrale (Peac).

Sylvain Andzongo

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A l’ouverture, le 16 mars 2016 à Yaoundé, de la revue conjointe de projets financés au Cameroun par la Banque mondiale, la directrice des opérations de cette institution de Bretton Woods pour le Cameroun, l’Angola, la Guinée Equatoriale, le Gabon et Sao Tome et Principe, Elisabeth Huybens (photo), a révélé que «le portefeuille actif de la Banque mondiale comporte 14 projets nationaux et 6 régionaux». Ces projets, a-t-elle souligné, représentent une enveloppe financière globale de 1,338 millions USD, soit environ 715 milliards de francs Cfa.

A cette enveloppe, a souligné la directrice des opérations de la Banque mondiale, il faudra bientôt ajouter environ un milliard de dollars (550 milliards de francs Cfa), disponibles pour le financement de nouveaux projets. Il s’agit, a-t-elle énuméré, de la densification du réseau de transport de l’électricité, la construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal, le développement hydroélectrique sur le fleuve Sanaga, la réhabilitation et le renforcement de la sécurité sur la route Bafoussam-Bamenda et dans quatre aéroports du Cameroun, etc.

Implémentés dans des secteurs aussi variés que l’énergie, les transports, le développement rural, l’assainissement, l’éducation… les projets financés par la Banque mondiale sur le territoire camerounais ne se déroulent cependant pas sans heurts. «Nous notons des retards importants dans la mise en œuvre des projets et un taux de décaissement de 37% pour les projets à portée nationale, ce qui est relativement faible compte tenu de l’âge du portefeuille (4 à 5 ans, Ndlr)», a révélé Elisabeth Huybens.

BRM

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L’Indien Proventure Energy signera bientôt avec le Cameroun un contrat relatif à la mise en place d’une centrale solaire photovoltaïque de 100 MW de capacité. Cette information a été donnée à Koaci.com par des sources concordantes de la primature camerounaise. La perspective de ce contrat fait suite à la visite au Cameroun, du 3 au 8 août dernier, des dirigeants de cette société indienne.

Ce projet, dont le coût n’a pas été révélé, permettra l’électrification des localités de l’intérieur du pays, qui n’ont pas encore accès à l’électricité. Au Cameroun, le taux d’électrification rural est en effet inférieur à 14%.

Ce futur contrat rentre dans le cadre des efforts faits par le gouvernement pour électrifier ces localités. Ainsi, en juin passé, un projet solaire de 53 milliards de francs Cfa financé par l’Eximbank avait été lancé. L’achèvement de sa première phase apportera l’énergie à plus de 11 000 localités rurales.

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Avec le concours de l’Union européenne (UE), l’Agence d’électrification rurale (AER) a conduit une étude sur le territoire camerounais, afin d’identifier les sites pouvant abriter des projets d’électrification rurale, d’une part, et de développement des énergies renouvelables, d’autre part.

Au sortir de cette prospection qui a duré 3 ans, a-t-on appris auprès de l’Agence d’électrification rurale, 37 sites ont été identifiés dans 9 régions sur les 10 que compte le Cameroun. Sur ces différents sites, souligne l’AER, 37 MW d’énergie peuvent être produits au moyen de la biomasse.

Exploitée à un degré encore marginal au Cameroun, la biomasse désigne tout procédé de production d’énergie par transformation chimique ou combustion des matières organiques d’origine végétale ou animale. Dans le pays, elle est davantage usitée par des industries agro-alimentaires telles que la Sosucam, qui produit de l’énergie pour faire tourner ses usines grâce à la combustion des déchets de canne à sucre.

Officiellement, dans la structure de production de l’électricité au Cameroun, la biomasse apparaît comme le parent pauvre, avec seulement 1% de contribution à la production globale. L’hydro-électricité caracole à 73,3%, contre 25,5% pour le thermique.

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La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, le 30 janvier 2015, avoir approuvé un financement de 38,5 millions de francs Cfa sur le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA en anglais), en vue de la préparation du tout premier projet de production indépendante d’énergie (IPP en anglais) dans le domaine du solaire au Cameroun.

Ce financement accordé à la société JCM Greenquest Solar Corporation, apprend-on, va permettre de réaliser les études de faisabilité d’un projet de construction d’une centrale solaire de 72 MW sur le territoire camerounais. «En tant que premier projet IPP dans le domaine des énergies renouvelables dans le pays, nous espérons que ce projet va déclencher le développement des énergies renouvelables au Cameroun et attirer davantage d’investisseurs dans le secteur des énergies propres», a déclaré Michaël Strait, Managing Director de JCM Capital, société basée à Toronto au Canada et maison-mère de JCM Greenquest Solar Corporation.

Pour rappel, «le Fonds des énergies durables pour l’Afrique est un fonds fiduciaire multibailleurs administré par la BAD et entériné grâce à un engagement de 30 milliards de francs Cfa (60 millions de dollars) des gouvernements danois et américain», explique la BAD. L’objectif de ce Fonds, apprend-on, «est de promouvoir une croissance économique durable des pays africains, qui soit soutenue par le secteur privé et ce, à travers l’utilisation efficace des ressources d’énergies propres inexploitées jusqu’ici».

 

Le SEFA est doté de trois guichets : un guichet préparation des projets pour financer les activités de pré-investissements, un guichet prise de participations visant à remédier au manque d’accès aux capitaux de démarrage et un guichet environnement favorable visant à contribuer à la création d’un environnement des affaires propice au développement de projets dans les énergies renouvelables.

BRM

 

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Le gouvernement camerounais et la société Signature Africa Venture Ltd, filiale de la société d’investissement Signature Growth Capital Partners, basée à Dubaï, ont signé le 23 décembre 2014 à Yaoundé, a-t-on appris de sources officielles, un mémorandum d’entente (MoU) pour la réalisation d’études de faisabilité, en vue de l’implémentation sur le territoire camerounais de projets dans le domaine des énergies renouvelables.

Selon nos sources, ces projets destinés à être réalisés sur le modèle BOT (Built Operate Transfert) concerneront, apprend-on, le développement de l’électrification rurale, la construction de centrales électriques à biomasse, de centrales solaires et de mini-centrales hydroélectriques dans certaines régions du pays. Les études de faisabilité, objet du MoU avec le gouvernement camerounais, a confié Vikas Bhatnagar, responsable chez Signature Africa Venture Ltd, débuteront dès le mois de janvier 2015.

A ce jour, Signature Growth Capital Partners revendique la structuration, le co-investissement et la gestion conjointe de «plus de 1,5 milliard de dollars (environ 750 milliards de FCfa) d'investissements dans des projets avec des institutions du Moyen-Orient». Sa filiale Signature Africa Venture Ltd, spécialement dédiée aux investissements en Afrique, est active dans les secteurs des mines, de l’énergie, de l’immobilier et de l’agriculture.

 

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Les souscriptions pour l’emprunt obligataire 2014-2019 de l’Etat du Cameroun, pour la période 2014-2019, ont débuté ce 24 novembre 2014, et vont s’étendre jusqu’au 23 décembre 2014, a-t-on découvert dans une affiche publicitaire rendue publique ce jour dans la presse camerounaise.

Dix institutions financières ont été retenues dans le syndicat de placement de cet emprunt destiné à financer des projets d’envergure dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures routières et portuaires, annonce le gouvernement. Il s’agit de SCB Cameroun, la Société générale, Afriland First Bank, EDC Invesment Corporation, UBA, BICEC, Cenainvest, Financia Capital, CBC et Banque atlantique.

D’un montant de 150 milliards de francs Cfa, ce nouvel emprunt, le 3ème de l’histoire des finances publiques du Cameroun après ceux de 2010 (200 milliards de francs Cfa) et 2013 (80 milliards de francs Cfa), a été arrangé par la SCB Cameroun, filiale locale du groupe bancaire marocain Attijariwafa.

L’emprunt 2014-2019 sera rémunéré à 5,5% net par an, avec un différé d’un an. L’on remarquera que c’est le taux d’intérêt le plus bas depuis l’emprunt de 2010, rémunéré à 5,6, et celui de 2013 qui avait été rémunéré à 5,9%. Une baisse du taux d’intérêt que l’on peut expliquer par l’engouement que ne cessent de manifester les investisseurs pour les obligations du Trésor de l’Etat camerounais.

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L’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé (ENSPY) abrite depuis le 17 novembre dernier, et ce jusqu’au 21 novembre prochain, un séminaire de formation sur le thème : «la sécurité, la fiabilité et l’efficacité des systèmes électriques dans les futurs pays émergents».

Cette session de formation est organisée par le Centre universitaire de recherche pour l’énergie sur la santé (Cures), unité de recherche conjointe de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé et l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse. Les participants de sept pays africains prennent part à ce séminaire.

La coopération entre les écoles polytechnique de Yaoundé et de Lausanne est à mettre sur le compte des retombées du Forum Ema Invest organisé par la Fondation EMA en octobre 2013 à Genève, avec le Cameroun comme invité d’honneur. A l’occasion de cette rencontre entre investisseurs suisses, les autorités publiques et opérateurs économiques du Cameroun, l’Ecole polytechnique de Lausanne avait annoncé son projet de création à Yaoundé, d’un incubateur de start-ups spécialisées dans les énergies, appliquées notamment au secteur de la santé

 

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