(Investir au Cameroun) - Selon Michelin Njoh, Coordonnateur du projet « Filets sociaux » au Cameroun, 6 500 bénéficiaires recensés dans les six communes des villes de Bamenda (Nord-Ouest) et de Limbé (Sud-Ouest), ont commencé à bénéficier des transferts monétaires au cours du mois d’octobre courant, dans le cadre de ce projet de lutte contre la pauvreté, co-financé par la Banque mondiale, l’AFD et l’Etat du Cameroun.
Dans les autres régions du pays, 4 000 ménages bénéficient également de ces appuis financiers, soit un total de 10 500 ménages, apprend-on. A l’observation, les deux régions anglophones du pays, en proie à une crise séparatiste depuis fin 2016, sont les grands bénéficiaires de ces transferts monétaires d’urgence.
Cette initiative, qui cible les ménages les plus pauvres du pays, vise à transférer au total 180 000 FCFA à chaque famille bénéficiaire, à raison de 30 000 FCFA tous les deux mois. Ces fonds leur permettent de subvenir aux besoins de base de la famille (scolarisation des enfants, soins de santé, alimentation, etc.) et de créer de petites activités génératrices de revenus (photo).
Expérimenté avec succès entre 2013 et 2016 dans les communes de Soulédé-Roua (Extrême-Nord) et de Ndop (Nord-Ouest), le projet Filets sociaux s’étende désormais à tout le pays. Il compte trois programmes : un programme de transfert monétaire ordinaire sans condition (360 000 FCFA transférés à chaque bénéficiaire en 24 mois), un programme de transfert monétaire d’urgence (180 000 en 12 mois), et un programme de travaux à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO).
BRM