logoIC
Yaoundé - 06 mai 2024 -

Les opérateurs économiques camerounais, détenteurs de projets de création d’entreprises dans des secteurs porteurs, ou encore les jeunes entrepreneurs dont les entreprises rencontrent des difficultés de financements, peuvent désormais se retourner vers la Fondation Elumelu, qui vient de lancer un programme doté de 50 milliards de francs Cfa (100 millions de dollars), pour accompagner et financer 1000 startups africaines sur une période de 10 ans.

C’est en effet le 1er décembre 2014 à Lagos, que l’homme d’affaires nigérian Tony Elumelu (photo), à travers sa Fondation, a annoncé le lancement de ce programme pour «former, financer et accompagner la nouvelle génération d'entrepreneurs» des 54 Etats d’Afrique. Baptisé Tony Elumelu Foundation Entrepreneurship Program (TEEP), ce programme est  doté de 100 millions de dollars. L’objectif affiché est d’accompagner 1000 startups et jeunes entreprises, en vue de  créer 1 million de nouveaux emplois et 10 milliards de dollars (500 milliards de FCfa) de revenus annuels, selon le  communiqué publié à cet effet par la Fondation Elumelu.

«Ce programme offrira une opportunité structurée et pluri-annuelle permettant d'accéder au financement, à la connaissance et, ce qui est sans doute encore plus important, à du mentorat, à une échelle jamais vue auparavant en Afrique. Voici notre opportunité de faire monter en puissance une génération», a déclaré Tony Elumelu. Le patron de Heirs Holdings a précisé que l'Afrique doit créer 10 millions d'emplois par an,  indiquant  que les gouvernements et les grandes entreprises ne peuvent pas le faire seuls.

La sélection des projets éligibles au financement par le programme TEEP pour 2015 débutera le 1er janvier et s'achèvera deux mois plus tard.  Elle se déroulera entièrement en ligne (sur le site de la fondation : www.tonyelumelufoundation.org/TEEP), dans trois langues : anglais, français et portugais.

Le programme est  ouvert aux entrepreneurs des 54 du continent, mais pas à ceux créant à l'étranger des entreprises consacrées à l'Afrique. «Vous devez travailler, respirer, croître en Afrique», a insisté Parminder Vir, directrice du TEEP, à l'occasion du lancement officiel du programme à Lagos. Tous les secteurs sont concernés à l'exception des institutions de recherche, des organisations religieuses, des négociants, des sous-traitants auprès des gouvernements.

Les entreprises doivent avoir moins de trois ans d’existence. Un comité de sélection choisira les mille entreprises les plus prometteuses.  Ce comité est composé, entre autres,  de Tony Elumelu, Ory Okolloh (directrice des investissements d'Omidyar Network en Afrique), Ayodeji Adewunmi (co-fondateur du site d'emploi Jobberman), Vera Songwe (directrice pour le Sénégal, le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Bissau et la Mauritanie à la Banque mondiale) et Opunimi Akinkugbe, dirigeante de la société panafricaine de jeux Bestman Games.

  

Lire aussi

11/09/2014 - Tony Elumelu espère fournir le quart des besoins en électricité du Nigéria d’ici cinq ans

26/08/2014 - Tony Elumelu nommé président du conseil d'administration de United Bank for Africa

29/01/2014 - Le Nigérian Tony Elumelu investit dans la fabrication des satellites aux Etats-Unis

07/01/2014 - Tony Elumelu plaide pour la mise en place d’un «Plan Marshall» pour l’Emploi en Afrique

Published in Entreprises

Le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé le 27 novembre 2014, avoir approuvé en date du 26 novembre à  Abidjan, en Côte d’Ivoire, un financement d’un montant de 258 milliards de francs Cfa en faveur de l’Etat camerounais. Ces fonds, apprend-on, serviront à l’aménagement du tronçon routier Batschenga-Ntui-Yoko-Tibati-Ngaoundéré, qui s’étire sur 598  km entre les régions du Centre et de l’Adamaoua.

«Ce projet est financé par le groupe de la banque à travers les deux guichets BAD et FAD, respectivement pour près de 105 milliards et 10 milliards de FCfa. Les autres co-financiers sont l’Agence française de développement (près de 45 milliards de FCfa) en financement parallèle, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (près de 42 milliards de FCfa), la JICA (ACFA) pour environ 35 milliards de FCfa, et la République du Cameroun (près de 29 milliards de FCfa) en financement conjoint», précise le communiqué de la BAD.

Ces travaux routiers seront effectués dans le cadre de la stratégie de renforcement du réseau routier national camerounais, indique la BAD, permettront «le désenclavement des bassins de production agricole par rapport aux zones de consommation, entrainant ainsi la mise en valeur du potentiel agricole. Elle contribuera donc à favoriser la transformation structurelle de l’économie camerounaise».

Par ailleurs, cet axe routier qui constitue l’itinéraire le plus court (200 km de moins) pour relier les parties méridionales et septentrionales du Cameroun, est «un des maillons camerounais essentiels  à la facilitation du transport inter-Etats en Afrique centrale, en offrant une nouvelle alternative de transit vers le Tchad, pays enclavé de la région qui s’approvisionne principalement via le Port de Douala».

Lire aussi

02-07-2014 - Le Cameroun accède au statut de pays à financements mixtes de la BAD

01-07-2014 - La BAD a décaissé 990 milliards de francs Cfa en faveur du Cameroun depuis 1972

Published in BTP

Afin de mobiliser les 600 milliards de francs Cfa nécessaires pour le financement du plan de relance des filières cacao-café sur la période 2015-2020, plan adopté par le gouvernement camerounais le 30 septembre 2014, il est envisagé, apprend-on de sources proches du dossier, d’augmenter de 600% les prélèvements effectués sur les cargaisons exportées.

En effet, selon les propositions faites par la Cellule technique de coordination et de suivi des filières cacao et café, maître d’œuvre de ce plan de relance, à partir de 2015 le prélèvement sur le Kg de cacao et de café à l’export devrait passer de 25 francs Cfa (25 000 FCfa la tonne) à 150 francs Cfa (150 000 la tonne). Ce qui correspond bien à une augmentation de 600%. «Mais on n’en est pas encore là. Il faut préalablement réaliser une étude de faisabilité», précise une source autorisée.

Mais en attendant, des voix s’élèvent déjà au sein des filières pour contester cette mesure envisagée par la Cellule technique, option que des opérateurs considèrent comme une reculade par rapport aux avancées notables enregistrées jusqu’ici. «L’Interprofession cacao-café, en think tank des filières, a tiré la sonnette d’alarme sur cette mesure qui sera impopulaire. Car, elle va installer une rente pour les fonctionnaires, grâce au travail des producteurs. Qu’on arrête de ponctionner les revenus des producteurs pour résoudre tous les problèmes de la filière cacao-café», souffle un expert des deux filières.

«Selon les accords de Maputo ratifiés par le Cameroun, 10% du budget national doit être alloué à l’agriculture (seulement 3% du budget actuel est consacré à ce secteur, Ndlr). Si c’est le cas, ce problème sera résolu», poursuit la même source, qui fait remarquer que pour booster la production du manioc, du sorgho et du maïs au Cameroun, le gouvernement a récemment sollicité et obtenu un financement de 50 milliards de francs Cfa de la banque mondiale. «Pourquoi ne ferait-on pas la même chose pour les filières cacao-café ?» interroge-t-il.

Pour rappel, le plan de relance sus évoqué vise à porter la production nationale de cacao à 600 000 tonnes à l’horizon 2020, contre un peu plus de 206 000 tonnes au cours de la dernière campagne. Sur la même période, le pays vise une production de 150 000 tonnes pour le café robusta (contre 14 724 tonnes lors de la dernière campagne) et 35 000 tonnes pour le café arabica (contre 2 553 tonnes actuellement).

Brice R. Mbodiam

Lire aussi

01-10-2014 - Le Cameroun adopte un plan de 600 milliards de FCfa, pour la relance des filières cacao-café

Published in Agriculture

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a rendu public le 9 septembre 2014, un décret habilitant le ministre de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, à signer deux accords de financement avec la Banque islamique de développement (BID), pour un montant total de 16,9 milliards de francs Cfa.

Les deux financements, de montants respectifs de 12,2 milliards de francs Cfa (accord d’Istisn’a) et 4,788 milliards de francs Cfa (prêt), apprend-on, serviront tous à l’implémentation de la 2ème phase du programme gouvernemental d’électrification rurale.

Avec Eximbank, le bras armé des investissements chinois à l’étranger, la Banque islamique de développement est devenu l’un des plus importants bailleurs de fonds de l’Etat camerounais depuis quelques années, avec des concours financiers dans des secteurs aussi variés que la santé, les infrastructures routières, l’éducation, le développement rural…

Lire aussi

17-07-2014 - La BID finance l’éducation dans les zones peu scolarisées du Cameroun à 8 milliards de FCfa

11-11-2013 - La BID va financer la campagne cotonnière 2013-2014 au Cameroun, à hauteur de 8,5 milliards de FCfa

21-10-2013 - 104,2 milliards de FCfa d’Eximbank et de la BID pour développer la pêche, l’élevage et les Télécoms au Cameroun

12-06-2014 - 12 milliards de FCfa de la BID pour les services de soins de santé au Cameroun

Published in Energie

Le ministre camerounais de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, et Daniel Feremans, responsable de la Belfius banque de Belgique, viennent de signer un accord de financement d’un montant total de près de 14 milliards de francs Cfa, pour la réalisation d’un projet d’amélioration de la desserte en eau potable dans onze villes camerounaises.

Il s’agit notamment, apprend-on de sources proches du dossier au ministère de l’Economie, des villes de Yaoundé, Douala, Garoua, Bafoussam, Bamenda, Nkongsamba, Maroua, Buea, Limbé, Akonolinga et Ambam.

Dans le détail, apprend-on, ce projet va consister en la réhabilitation de certaines installations de production, mais surtout en la pose de près de 200 000 mètres de canalisations, qui offriront la possibilité de connecter environ 15 000 abonnés supplémentaires au réseau de distribution de l’eau potable dans le pays.

Lire aussi

27-03-2014 - La Fondation MTN finance des projets d’adduction d’eau dans 10 villages du Cameroun

23-01-2014 - Le Cameroun met en service une usine de traitement des eaux d’une capacité de production de 50 000 m3 par jour

Published in Gestion publique

En marge de la 39ème session de la réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque islamique de développement (BID), le 26 juin 2014, le Cameroun, par le truchement de son ambassadeur à Djeddah, en Arabie saoudite, a signé avec cette institution financière internationale, une convention de prêt de 8 milliards de francs Cfa (16millions de dollars), annonce le ministère de l’Economie dans un communiqué.

Cet argent, indique le ministère de l’Economie, est destiné au financement de l’éducation dans les zones dites «d’éducation prioritaires», notamment les régions de l’Extrême-Nord, de l’Adamaoua et de l’Est. Au Cameroun, les zones d’éducation prioritaires désignent les régions du pays accusant un retard dans la scolarisation de leurs populations.

Concrètement, cet autre financement de la BID servira à la construction et l’équipement de 40 écoles et 120 logements pour les directeurs, au raccordement de ces écoles au réseau de distribution d’eau potable, l’électrification au solaire desdites écoles, la fourniture d’équipements informatiques et de matériels didactiques, la formation des personnels éducatifs…

Lire aussi

12-06-2014 - 12 milliards de FCfa de la BID pour les services de soins de santé au Cameroun

11-11-2013 - La BID va financer la campagne cotonnière 2013-2014 au Cameroun, à hauteur de 8,5 milliards de FCfa

Published in Gestion publique

Depuis 1972, la Banque africaine de développement (BAD) a concédé au gouvernement camerounais, des prêts et des dons pour un montant total de 990 milliards de francs Cfa, a-t-on appris le 27 juin 2014 à Douala, la capitale économique du Cameroun, au cours d’une rencontre entre les opérateurs économiques camerounais et la BAD, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de cette institution financière régionale.

Ces fonds ont permis de financer 91 projets, principalement dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, de l’énergie, de l’eau, de l’assainissement et de la gouvernance. De nos jours, souligne-t-on au ministère de l’Economie, 21 projets sont en cours d’exécution, dont cinq pour le secteur privé, ce qui représente 23% seulement des appuis financiers de la BAD en faveur du Cameroun.

Cette dernière statistique situe mieux l’enjeu et l’importance de la rencontre de Douala, qui a permis à la BAD de présenter aux opérateurs économiques camerounais sa stratégie globale pour le développement de l’Afrique, mais surtout ses mécanismes de financement et ses produits financiers, afin que les créateurs de richesses en profitent.

Lire aussi

09-06-2014 - La BAD et la BDEAC prêts à financer l’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad

Published in Finance

La Directrice générale de l’Agence française de développement (AFD), Anne Paugam (photo), et le ministre camerounais de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, viennent de signer à Yaoundé, la capitale camerounaise, une convention de crédit d’un montant de 52,5 milliards de francs Cfa (environ 80 millions d’euros), pour le financement partiel du projet d’assainissement fluvial de la ville de Yaoundé (PADY2).

 

Le PADY2 vise à parachever la canalisation du fleuve Mfoundi, dont l’obstruction du lit cause souvent des inondations dans la capitale camerounaise en période de pluies, ainsi qu’à viabiliser et à aménager les abords de ce cours d’eau, qui, comme la Seine à Paris, serpente plusieurs quartiers de la capitale camerounaise.

 

Au cours de l’année 2014, a indiqué Anne Paugam, l’AFD décaissera entre 60 et 70 milliards de francs Cfa au profit du gouvernement camerounais, au titre de financements de divers projets. Depuis 2006, l’AFD a financé des projets pour près de 1000 milliards de francs Cfa au Cameroun, soutient l’ambassade de France à Yaoundé.

 

Lire aussi

19-02-2014 - L’AFD menace la Commission nationale anti-corruption du Cameroun de poursuites judiciaires

18-02-2014 - 6,5 milliards de FCfa de l’AFD pour améliorer la production agro-pastorale dans la partie septentrionale du Cameroun

11-12-2013 - L’AFD revendique des financements de près de 1000 milliards de FCfa au Cameroun depuis 2006

Published in Gestion publique

Dans le cadre de la célébration de ses 50 ans d’activités, la représentation camerounaise de la Banque africaine de développement (BAD) rencontre les opérateurs économiques du Cameroun le 27 juin 2014 à Douala, annonce le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) dans une correspondance adressée à ses adhérents.

Cette rencontre sera l’occasion pour la BAD, apprend-on, de présenter aux opérateurs économiques du pays sa stratégie globale pour le financement du développement de l’Afrique, les produits et mécanismes de financement de la BAD, ainsi que l’état des lieux de son portefeuille de projets au Cameroun.

Le manque de financements «demeurant l’une des contraintes majeures pour le développement» des entreprises camerounaises, souligne le Gicam, les adhérents de ce regroupement patronal sont conviés à participer massivement à cet échange, en vue de «comprendre les opportunités offertes par cette institution».

Lire aussi

09-06-2014 - La BAD et la BDEAC prêts à financer l’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad

18-12-2013 - La BAD fait don de plus de 2 milliards de FCfa au Cameroun, pour les infrastructures rurales dans le Nord-Ouest

21-11-2013 - La BAD revendique un portefeuille investissements de 440 milliards de francs Cfa au Cameroun

Published in Finance

Le 12 juin 21014 à Yaoundé, une quarantaine de journalistes réunis au sein de l’association dénommée la Presse économique du Cameroun (Presse Eco), ont été conviés à une session de formation sur «les nouveaux mécanismes de financement du Trésor public» camerounais, session organisée par la Direction générale du Trésor du ministère des Finances.

«Ces dernières années, des réformes ont conduit notre pays à innover dans le financement du budget, non seulement avec des réformes fiscales et douanières, mais aussi avec de nouveaux instruments de mobilisation de recettes tels que le lancement des emprunts obligataires et les émissions de bons du Trésor. Ces concepts, pour la plupart nouveaux, méritent d’être bien compris par les hommes des médias, en vue d’une bonne information des milieux d’affaires et de la population», a déclaré le président du bureau exécutif de Presse Eco, François Bambou (photo), justifiant ainsi l’intérêt de cette session de formation.

Pour le ministère des Finances, a indiqué Urbain Noël Ebang Mvé, le secrétaire général de ce département ministériel, cette formation des hommes des médias «s’inscrit dans un vaste programme visant à familiariser le public et les journalistes aux concepts des marchés financiers». Ce d’autant que, a-t-il souligné, les emprunts obligataires et les émissions de bons du Trésor, «mécanismes de financements faisant appel à l’épargne publique sont nouveaux dans notre environnement» et gagneraient à être partagés avec les «couches sociales désormais informées de la possibilité de leur participation au financement de notre économie».

En une seule journée, la quarantaine de journalistes de la presse camerounaise et internationale ayant participé à ces assises ont, tour à tour, été édifiés sur «la détermination du besoin de financement de l’Etat et l’élaboration du calendrier des émissions des titres publics», «la procédure d’émission des titres publics sur les marchés des capitaux» et «l’expérience camerounaise en matière d’émission des titres publics sur les marchés des capitaux» depuis 2010.

Published in Gestion publique
projet-de-chemin-de-fer-cameroun-tchad-l-etude-de-faisabilite-achevee-le-choix-du-trace-en-suspens
D’après les informations transmises par la cellule de communication du ministère des Transports, l’étude de faisabilité du projet de construction d’un...
la-beac-essuie-un-nouveau-revers-sur-une-emission-de-bons-visant-a-reduire-la-liquidite-bancaire
L’émission des bons de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), effectuée le 29 avril 2024, a été déclarée infructueuse faute de...
l-union-europeenne-octroie-475-000-euros-pour-un-projet-d-inclusion-sociale-dans-la-ville-de-dschang
Avec plus de 300 000 habitants, la ville de Dschang compte parmi les localités qui offrent une grande hospitalité aux déplacés internes ayant fui les...
a-douala-l-electricite-retablie-au-centre-administratif-et-d-affaires-mais-les-risques-d-incident-demeurent-eleves
La ligne de transport d’électricité entre Logbaba et Koumassi (90 kV), qui avait été endommagée par un incendie dans la nuit du 1er au 2 mai...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev