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Yaoundé - 06 mai 2024 -

Le 13 mai 2014, le ministre camerounais de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, et l’ambassadeur d’Allemagne au Cameroun, Klaus-Ludwig Keferstein, ont signé deux accords de financement d’un montant total de 56,7 milliards de francs Cfa (environ 86,5 millions d’euros). L’argent qui sera mis à disposition par la République fédérale d’Allemagne sur la période 2014-2016, apprend-on, permettra de financer le processus de décentralisation en cours au Cameroun, ainsi que le développement local.

Selon le ministère de l’Economie, les accords de financement paraphés entre les deux pays sont répartis en un don de 25,2 milliards de francs Cfa (38,5 millions d’euros) et un prêt de 31,5 milliards de francs Cfa (environ 48 millions d’euros).

Officiellement, sur la triennale 2011-2013, la République fédérale d’Allemagne a débloqué en faveur du gouvernement camerounais environ 99,5 milliards de francs Cfa, au titre de l’aide publique au développement, enveloppe qui sera revue à la hausse de 11% en 2014-2016, selon une révélation faite le 3 décembre 2013 à Yaoundé, à l’ouverture des négociations intergouvernementales entre le Cameroun et l’Allemagne.

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L’Assemblée nationale, chambre basse du Parlement camerounais, a adopté le 31 mars 2014, la première loi régissant l’activité d’affacturage dans le pays. Ce texte réglementaire avait été proposé la semaine d’avant par le gouvernement. Défendant le projet gouvernemental devant les députés, le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey (photo), a indiqué que cette loi viendra diversifier les mécanismes de financement des entreprises.

En effet, apprend-on, l’affacturage qui est déjà informellement effective au Cameroun, selon le ministre des Finances, est une activité qui consiste, pour une entreprise créancière, à céder ses titres de créances à un établissement de crédit spécialisé nommé affactureur, en contrepartie de financements anticipés. L’affactureur se chargera alors du recouvrement, tandis que le créancier initial, lui, reçoit immédiatement de quoi alimenter sa trésorerie.

L'affacturage, qui est présenté comme un excellent recours pour les sociétés en difficultés financières, soulignent les experts, ne peut cependant pas gérer les créances sur les particuliers, et ne concerne que le commerce entre les entreprises. La promulgation de la toute première loi sur l’activité d’affacturage au Cameroun par le président de la République, est attendue dans les quinze prochains jours suivant son adoption par le Parlement.

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Le bureau au Cameroun de la Banque mondiale, a démenti dans un communiqué publié sur son site internet mercredi  le 19 mars 2014, l’information selon laquelle l’institution avait suspendu son financement sur le  projet de construction d’un barrage de retenu d’eau dans la localité de Lom Pangar, dans la région de l’Est du Cameroun. «La Banque mondiale souhaite réaffirmer qu’elle continue à financer le projet» et «confirme, qu’à ce jour, la mise en œuvre du projet est satisfaisante», peut-on lire dans le communiqué.

«Depuis que le financement a été mis en vigueur il y a environ 12 mois, 24 milliards de francs Cfa, sur les 62 milliards de francs Cfa de financement de la Banque mondiale, ont été consommés par la Société de patrimoine, Electricity Development Corporation (EDC), soit environ 38% », précise encore le démenti de ce partenaire au développement.

L’information qui avait été donnée le 10 mars 2014  par  un média camerounais a déjà été  plusieurs fois démentie par les responsables d’EDC, en sa qualité de maître d'ouvrage du projet.  L’institution financière «continue de payer les décomptes qui lui sont régulièrement soumis, permettant ainsi la poursuite des travaux dans une totale sérénité par les différents prestataires », pouvait-on encore lire dans le communiqué officiel d’EDC  signé de Theodore Nsangou, son Directeur général.

L'article de presse qui citait un cadre du ministère camerounais de l’environnement et la protection de la nature (MINEPDED), justifiait la suspension attribuée à  la Banque mondiale, par le fait que celle-ci n’était pas satisfaite du respect des normes environnementales. Dans son communiqué, Banque mondiale reconnaît simplement qu’elle «attache une importance toute particulière aux respects des exigences environnementales et sociales du projet».

Chez EDC, on reste sur la même ligne, relevant tout de même qu’un problème environnemental s’est posé en octobre 2013, après qu’une mission du MINEPDED ait constaté l’existence sur le site, des déchets non enlevés. «CWE (l’entreprise chinoise qui construit le barrage, Ndlr) a depuis lors contractualisé avec une entreprise spécialisée, qui assure désormais de manière régulière, la collecte et le traitement des ordures conformément aux normes en vigueur », apprend-on du communiqué du maître d’ouvrage

Le projet d’énergie hydraulique de Lom Pangar (LPHP) est présenté par la Banque mondiale  comme un projet prioritaire dans la stratégie de développement du gouvernement du Cameroun, pour améliorer l’accès à une alimentation peu coûteuse et fiable en électricité.

Idriss Linge

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Le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Emmanuel Bondé (photo), vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un cabinet ou d’un consultant devant réaliser «une étude en vue de la création d’un Fonds d’appui aux entreprises innovantes au Cameroun».

Les experts intéressés par cette prestation, apprend-on, ont jusqu’au 14 mars 2014 pour faire parvenir leurs dossiers de soumission au ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique à Yaoundé.

L’étude en question, souligne l’appel à manifestation d’intérêt publié par le Ministre Bondé, consiste à «élaborer un état des lieux du système de financement de l’investissement au Cameroun, faire une recherche bibliographique sur le fonctionnement des fonds de même nature à travers le monde, identifier les sources de financement du fonds, proposer un statut juridique du fonds, proposer les mécanismes de financement du fonds… »

Published in Gestion publique

Selon le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), l’Agence des cafés robustas d’Afrique et de Madagascar (Acram) vient d’être éligible à un financement sous la forme «de subventions non remboursables» de l’Union européenne, au titre du 11ème Fed. Ce financement est d’un montant total de 19,6 milliards de francs Cfa (30 millions d’euros).

Membre de l’Acram et présenté comme la principale cheville ouvrière des négociations avec l’UE pour le financement de la relance de la production du café robusta en Afrique et à Madagascar, le Cameroun, à lui seul, bénéficiera de 80% de cette enveloppe globale, soit environ 15 milliards de francs Cfa, précise le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc).

Cet accord de financement survient dans un contexte marqué par une chute drastique de la production caféière camerounaise, qui est passée de 38 127 tonnes à 16 142 tonnes au cours de la dernière campagne, soit une baisse de 56,7%. Une baisse de la production que les opérateurs mettent sur le compte des changements climatiques et du désintérêt des producteurs découragés par des prix de moins en moins rémunérateurs.

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Published in Agriculture

Afin de faire passer sa capacité de production d’électricité de 213 MW à 330 MW, la Kribi Power Development Corporation (KPDC), filiale du groupe AES qui gère la centrale à gaz de Kribi, a besoin d’investir 65,6 milliards de francs Cfa, a appris l’agence Ecofin de sources proches du dossier.

75% de ce financement, soit environ 49,2 milliards de francs Cfa, doivent être mobilisés auprès de bailleurs de fonds, apprend-on, contre 7,2 milliards de francs Cfa attendus de l’Etat du Cameroun et 9,2 milliards de francs Cfa à mettre à disposition par l’actionnaire majoritaire de KPDC, le groupe américain AES. Ce dernier a obtenu, depuis décembre 2013, le quitus gouvernemental pour céder 100% de ses actifs dans le secteur électrique camerounais au Fonds d’investissements britannique Actis.

Cette transaction à finaliser, expliquent nos sources, est d’ailleurs le principal obstacle actuel au démarrage des activités d’extension de la centrale à gaz de Kribi. En effet, le groupe AES, qui est en phase de transition au Cameroun, ne se hâte pas de libérer les 280 premiers millions de francs Cfa attendus de lui pour les études techniques du projet, alors que, apprend-on, l’Etat du Cameroun a déjà mis à disposition les 220 millions de francs Cfa requis pour sa quote-part.

Du coup, confient nos sources, la date de démarrage du projet, ni sa durée ne sont pour l’instant connues. Et cette situation de flou pourrait se prolonger pendant plusieurs mois encore, le temps pour le Fonds d’investissements britannique Actis de prendre effectivement possession des parts d’AES au Cameroun, et de lancer la recherche des 49,2 milliards de francs Cfa à mobiliser auprès des bailleurs de fonds pour l’extension de la centrale à gaz de Kribi.

Opérationnelle depuis le 23 mars 2013, la centrale à gaz de Kribi, qui a coûté 173 milliards de francs Cfa, a une capacité de production actuelle de 216 MW. L’augmentation de cette capacité à 330 MW permettra de contribuer à réduire le déficit énergétique dont souffre le Cameroun.

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Published in Energie

L’Etat du Cameroun, habitué à obtenir des financements du guichet IDA (Association internationale de développement) de la Banque mondiale (BM), envisage de se faire ouvrir le guichet de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), une autre institution du groupe de la Banque mondiale.

C’est ce qui ressort d’une séance de travail que vient d’avoir à Yaoundé, Véronique Kessler, économiste principale à la BM, avec des responsables du ministère de l’Economie du Cameroun.

A la différence des crédits IDA qui sont octroyés à des taux concessionnels (généralement inférieurs à 1%), les crédits de la BIRD sont non concessionnels, mais sont également remboursables sur le long terme.

Littéralement étranglé par l’endettement avant l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative Ppte en 2006, le Cameroun, qui est engagé dans de grands projets nécessitant d’importants moyens financiers, est actuellement crédité d’un niveau d’endettement appréciable.

Officiellement, le ratio endettement-PIB du pays est actuellement de 18%, alors que la norme en vigueur dans la zone CEMAC autorise un endettement représentant jusqu’à 70% du PIB.

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Dans la région de l’Ouest, grand bassin de production des œufs au Cameroun, la production d’œufs de table devrait bientôt passer de 142,6 millions à 251,2 millions, soit une augmentation d’un peu plus de 100 millions d’œufs. A raison de 21 millions d’œufs par mois.

C’est l’objectif que vise «l’Agropole œufs de table» qui vient d’être lancé dans la localité de Baleng, dans la région de l’Ouest du Cameroun.

L’investissement d’un montant total de 3,6 milliards de francs Cfa a été financé par les 18 entrepreneurs membres de cet agropole à hauteur de 2,4 milliards de francs Cfa, tandis que 1,2 milliard de FCfa a été déboursé par l’Etat du Cameroun, en guise d’appui.

En lançant ce projet, le coordonnateur du programme Agropole piloté par le gouvernement camerounais a cependant mis les bénéficiaires en garde : les membres de l’agropole qui ne respecteront pas leurs cahiers de charges, seront simplement invités à rembourser la contrepartie du financement à eux versé par l’Etat.

Cet agropole d’œufs de table, soutiennent les populations, devrait contribuer à la création de nombreux emplois et à la stabilisation du prix des œufs sur le marché camerounais et même de la sous-région.

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«Surliquidité bancaire, épargne et sous-financement du secteur privé : quels mécanismes et nouvelles techniques pour résoudre ce grand paradoxe de l’économie africaine?». C’est le thème de l’édition 2013 du Forum international de la finance en Afrique subsaharienne (FIFAS 2013), organisé par le cabinet FinAfrique.

Cette rencontre entre les opérateurs économiques et les professionnels du secteur de la finance (Banques, compagnies d’assurance et bourses des valeurs mobilières) de l’Afrique sub-saharienne, aura lieu à Douala, la capitale économique du Cameroun, du 20 au 22 novembre 2013.

Selon un communiqué rendu public par les organisateurs, ce forum sera une occasion pour promouvoir des secteurs et opportunités d’investissement en Afrique, valoriser et vulgariser de nouveaux concepts et outils de financement modernes de l’économie dans les pays de la zone Franc, et, enfin, susciter  une réflexion concertée visant à trouver les mécanismes de financements les plus pertinents pour le développement du continent noir.

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Dans un communiqué qu’il vient de rendre public, André Fotso (photo), le président du Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM), annonce la signature, le 29 octobre 2013 à Douala, d’un protocole d’accord entre le GICAM et un pool de banques camerounaises.

Ce protocole d’accord, apprend-on, vise à mettre en place un projet pilote «destiné au financement, à des conditions avantageuses, et à l’accompagnement des entreprises pour la réalisation de leurs investissements d’extension, de renouvellement et de modernisation».

L’accord sus mentionné, souligne le président du groupement patronal le plus en vue au Cameroun, est l’aboutissement de concertations entre la SGBC, la BICEC, Ecobank, Afriland First Bank, BGFI et African Guarantee Fund, afin de permettre aux entreprises de tirer le plus grand profit de la loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun, promulguée le 18 avril 2013.

L’on se souvient que dès la publication des textes d’application de cette loi en septembre dernier, le GICAM avait annoncé la mise en place, auprès de son secrétariat exécutif, d’une cellule d’accompagnement des investisseurs pour le montage et le suivi de leurs dossiers d’agrément, afin de leur faciliter l’accès aux exonérations et autres avantages institués par la loi portant incitations à l’investissement privé.

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