logoIC
Yaoundé - 05 mai 2024 -

Aes Sonel, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun depuis 2001, qui a été récemment repris par le Fonds d’investissements britannique Actis, envisage d’investir la bagatelle de 170 milliards de francs Cfa dans le secteur de l’électricité au Cameroun sur la période 2014-2018 (soit en moyenne 35 milliards de francs Cfa par an), a-t-on appris au cours de l’installation, le 19 août 2014 à Douala, du nouveau DG de cette entreprise, Joël Nana Kontchou, qui a désormais officiellement remplacé Jean David Bilé.

Selon des sources internes à l’entreprise, ces investissements toucheront tous les segments de l’activité de la société, de la production à la distribution, en passant par le transport de l’énergie, la gestion du réseau de transport et les activités commerciales. Dans le détail, apprend-on, l’amélioration de la distribution reçoit la plus grosse enveloppe de ces investissements, soit 75 milliards de francs Cfa.

Dans le même temps, 47 milliards de francs Cfa seront consacrés à l’amélioration de la production, notamment avec la réhabilitation du barrage de Songloulou, infrastructure névralgique de l’entreprise construite en 1976, objet d’une extension en 1984, et totalisant de nos jours une capacité de production de 385 MW, servant essentiellement à alimenter toute la partie Sud du Cameroun.

Dans l’enveloppe de ce plan d’investissement quinquennal annoncé à Aes Sonel, 30 milliards de francs Cfa seront destinés à l’amélioration de l’activité commerciale de l’entreprise, tandis que 18 milliards de francs Cfa seront investis dans la gestion du transport de l’énergie et du réseau y afférent.

Lire aussi

19-08-2014 - Actis propose à Jean David Bilé la présidence de sa nouvelle holding au Cameroun

04-02-2014 - Cameroun : l’Etat transfert trois centrales thermiques à AES Sonel pour pallier le déficit de production d’électricité

14-07-2014 - La Banque mondiale couvre les risques d'Actis dans le secteur de l'électricité au Cameroun

17-06-2014 - Les centrales électriques de Kribi et de Dibamba passent aux mains de Globeleq

Published in Energie

Selon Bertha Doh, responsable du Comité de coordination et de suivi des projets prioritaires dans la péninsule de Bakassi, l’Etat du Cameroun a déjà investi plus de 20 milliards de francs Cfa pour la viabilisation de cette péninsule, qui a jadis fait l’objet d’un conflit entre le Cameroun et le Nigéria. Le gros de ces investissements, apprend-on, a été réalisé sur fonds propres par l’Etat camerounais. Cependant, des partenaires tels que l’Unesco, l’Union européenne et la coopération française ont appuyé ces efforts de viabilisation, à hauteur d’environ un  milliard de francs Cfa.

Les investissements ainsi consentis ont essentiellement concernés, apprend-on, la construction des infrastructures de base et l’implantation des services de l’administration camerounaise. C’est ainsi que depuis 2007, plusieurs centres de santé ont été construits, de même que les écoles, ou encore des équipements de séchage et de stockage du poisson, l’activité économique dans cette péninsule camerounaise étant largement dominée par la pêche artisanale.

Pour rappel, territoire riche en ressources pétrolières et halieutiques de 1 000 km2 situé à la frontière entre le Nigéria et le Cameroun, la péninsule de Bakassi a fait l'objet d'un sérieux contentieux entre les deux pays, qui a failli provoquer une guerre à partir de1994 ; à la suite d’une invasion de ce territoire par l’armée nigériane.

Au terme d’une bataille judiciaire épique préférée par le chef de l’Etat camerounais, au détriment d’un conflit armé, un jugement de la Cour internationale de justice  (CIJ) de La Haye, rendu le 10 octobre 2002, a attribué la souveraineté du territoire au Cameroun. Il se base sur le traité signé en 1913 entre les deux puissances coloniales de l'époque dans la région, la Grande-Bretagne, qui occupait le Nigeria, et l'Allemagne qui occupait le Cameroun.

La décision de la CIJ avait ordonné à l'armée nigériane de se retirer de la péninsule au plus tard le 14 août 2008. Le retrait s'est déroulé sans heurts à la date limite, en même temps que les deux pays signaient l'accord de rétrocession à Calabar, capitale de l'État nigérian de Cross River.

Lire aussi

21-08-2013 - Des milliards de francs Cfa évaporés dans la presqu’île camerounaise de Bakassi

16-08-2013 - Le Cameroun exerce désormais la plénitude de sa souveraineté dans la zone de Bakassi

21-05-2012 - Le Cameroun et le Nigéria envisagent une exploitation pétrolière conjointe de Bakassi

16-06-2012 - Premier contrat pétrolier signé dans la zone de Bakassi

Published in Gestion publique

Selon un rapport d’analyse boursière émanant de Bloomfield Investment Corporation, la Cameroon Telecommunications (Camtel), l’opérateur public des télécoms dans le pays, figure sur la liste des entreprises en cours de notation par cette agence panafricaine, spécialisée dans l’évaluation du risque de crédit des entreprises et des institutions, dont le siège est à Abidjan, mais qui a ouvert un bureau à Douala, la capitale économique camerounaise.

Camtel pourrait ainsi devenir la première entreprise publique camerounaise à aller sur le marché financier national ou sous-régional, à la recherche de capitaux pour ses projets d’investissements qui ne manquent pas. Il en est ainsi, par exemple, du projet de Backbone national et du Central African Backbone (CAB), qui visent respectivement à effectuer un maillage du territoire national et de la zone CEMAC à la fibre optique.

L’opérateur public des télécoms, qui est également sur le projet Broadband, dont l’objectif est d’apporter la fibre optique dans les ménages, les entreprises et les institutions, n’a pas non plus mis un terme à son ambition d’étendre ses activités à la téléphonie mobile. Autant de projets en cours ou en phase terminale, qui nécessitent d’importantes ressources financières pas toujours disponibles.

Bien que l’information sur cette quête de notation financière auprès de Bloomfield soit peu divulguée au sein de l’entreprise, l’on se souvient que Camtel, avec le Port autonome de Douala (PAD), la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP) et la Cameroon Water Utilities (CAMWATER), faisait partie des quatre entreprises publiques camerounaises ayant été conviées par le ministère des Finances, en décembre 2013, à un atelier d’information sur l’importance de la notation financière dans la recherche des capitaux.

Cette rencontre, avait indiqué le ministère des Finances, visait à encourager lesdites entreprises, choisies «sur la base de l’attractivité de leur secteur d’activité», à recourir à la notation financière auprès d’agences dédiées, afin d’évaluer leur risque de crédit pour pouvoir lever des capitaux leur permettant de réaliser leurs projets d’investissement.

Ce vœu de voir ces entreprises publiques être soumises à la notation financière, avait-on appris au cours de l’atelier sus-mentionné, découle de la volonté de l’Etat du Cameroun de mettre progressivement un terme à sa politique d’assistanat en direction des entreprises de son portefeuille. Une politique faite de subventions de plus en plus pesantes pour le trésor public, ainsi que de garanties des crédits contractées par ces sociétés publiques et parapubliques aux «piètres résultats», selon l’appréciation du FMI.

Pour rappel, l’agence Bloomfield a déjà noté des entreprises telles que Nestlé Côte d’Ivoire, à qui elle a attribué la note «BBB+». La même note est attribuée au Port Autonome d’Abidjan, tandis que Shelter Afrique (banque) et SODECI (distribution de l’eau potable en Côte d’Ivoire) s’en sortent avec un «A» chez Bloomfield.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi

 

27-12-2013 - Quatre entreprises publiques camerounaises encouragées à solliciter une notation financière pour lever des capitaux

15-09-2013 - Cameroun : les entreprises publiques obtiennent de «piètres résultats», selon le FMI

Published in Télécom

Au cours des 5 dernières années, la filiale camerounaise du groupe agro-alimentaire suisse Nestlé, a consenti des investissements d’un montant total de 18 milliards de francs Cfa, afin de moderniser les équipements de son usine de Douala, la capitale économique camerounaise, a-t-on appris de sources internes à l’entreprise.

Cet investissement a également permis d’accroître la production de Nestlé Cameroun, outrancièrement dominée par le cube Maggi fortifié, qui représente 90% de la production de l’usine de Douala. Ce produit leader est désormais «mélangé» surplace, grâce aux nouveaux équipements, affranchissant ainsi l’entreprise de l’importation de «la masse partielle» depuis sa filiale ivoirienne.

«Le cube Maggi c’est environ 33 ingrédients. Mais nous n’avions surplace qu’environ 20%. Mais avec la crise ivoirienne, nous avons décidé de ne plus être dépendant», explique un responsable de Nestlé Cameroun, qui revendique la création d’environ 2300 emplois directs et indirects dans le pays.

Lire aussi

05-06-2014 - Avec le cube Maggi fortifié, Nestlé Cameroun annonce un CA mensuel de 5 milliards FCfa dans la CEMAC

03-06-2014 - Nestlé Cameroun ambitionne de réduire ses importations de matières premières de 70%

Published in Entreprises

Dans un communiqué rendu public par les services du Premier ministre, à l’issue des travaux de la 2ème session de la Commission mixte économique, technique et commerciale Cameroun-Turquie, tenue les 12 et 13 juin 2014 en Turquie, le gouvernement camerounais annonce la tenue, au mois d’octobre 2014 à Ankara, de «journées économiques et commerciales du Cameroun». Occasion pour les opérateurs économiques des deux pays, apprend-on, de nouer, d’intensifier des liens d’affaires et de vendre leurs savoir-faire respectifs.

Mais avant cela, précise le même communiqué, la ville de Yaoundé, la capitale du Cameroun, abritera une foire des produits turcs. Ce sera au mois de septembre prochain. Cette manifestation commerciale, apprend-on de bonnes sources, devrait être organisée dans le centre commercial turc de la capitale camerounaise, un vaste espace construit sur 6000 m2, qui ouvrira ses portes au mois de juillet prochain au quartier Mvan.

Depuis la mission économique conduite par le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, en Turquie, en mars 2013, l’on observe une intensification de la coopération économique entre la Turquie et le Cameroun, avec notamment d’importants investissements annoncés dans les secteurs de l’immobilier et des infrastructures, l’arrivée de Turkish Airlines dans le ciel camerounais, avec sa ligne directe Douala-Istambul. La Turquie, révèle le communiqué sus mentionné, envisage d’ailleurs d’ouvrir un bureau de son Agence de coopération internationale (Tika) à Yaoundé.

Fort de ce raffermissement des liens économiques entre les deux pays, le Cameroun, officiellement, ambitionne de porter à 500 millions de dollars (250 milliards de francs FCfa), d’ici à 2015, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays, actuellement estimé à environ 75 milliards de FCfa.

Lire aussi

07-04-2014 - Un centre des expositions turc de 6000 m2 ouvrira ses portes dans la capitale camerounaise en juillet 2014

07-03-2014 - 180 milliards de financements turcs disponibles pour des projets immobiliers au Cameroun

16-04-2013 - Cameroun : la Turquie met 50 milliards de FCFA à la disposition du secteur du privé

Published in Commerce

Vinod Tailor, Chairman d’Elara Capital Ltd, une banque d’investissements à capitaux indiens basée à Londres, vient d’être reçu en audience à Yaoundé, par le secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun, Ferdinand Ngoh Ngoh. Au sortir du palais de l’Unité, l’investisseur indien a révélé qu’Elara Capital Ltd est intéressé par des investissements au Cameroun, pays qui, selon lui, recèle «beaucoup d’opportunités».

Elara Capital, a énuméré son Chairman, est notamment intéressé par les secteurs tels que la santé (construction d’un hôpital de référence), l’agriculture (mise en place d’un complexe agro-industriel), l’éducation (fabrication de livres scolaires actuellement contrôlé à 80% par le Français Edicef), la grande distribution, le transport et les mines.

Mais avant de se lancer dans ces secteurs, Elara Capital envisage de débuter son implantation au Cameroun par la construction de quatre hôtels haut-standing, dont deux à Yaoundé, et un respectivement à Douala et Kribi. C’est ce qu’a révélé Rodolphe Simo Kam, partenaire camerounais d’Elara Capital Ltd, par ailleurs ADG du groupe Sofitoul, actif dans le secteur du tourisme dans le pays.

Published in Entreprises

Selon la Direction de la coopération du ministère de l’Economie, qui vient d’achever sa revue annuelle du portefeuille des pays émergents au Cameroun, la Chine, l’Inde et la Corée du Sud détiennent actuellement un portefeuille d’investissements estimé à 1200 milliards de francs Cfa dans le pays. Ceci, apprend-on, par le biais du financement de 15 projets parmi les plus importants du Cameroun à l’heure actuelle.

La Chine, à elle seule, finance 12 de ces 15 projets, au rang desquels se trouvent les constructions des barrages de Memvé’élé et de Mékin, du backbone national à fibre optique, du port en eau profonde de Kribi (photo), de l’autoroute Yaoundé-Douala, etc.

L’Inde, quant à elle, s’investit dans le domaine de l’agriculture, à travers un projet de développement de la culture du riz et du maïs à Ebolowa, lequel projet est assorti de la mise en place d’une usine de montage de tracteurs dans la capitale régionale du Sud.

La Corée, a-t-on appris, est présente dans le domaine de l’éducation et de la santé. Notamment par le biais d’un projet de construction de quatre centres de formation d’excellence piloté par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle ; et la construction d’un centre des urgences médicales à Yaoundé.

Lire aussi

11-12-2013 - L’AFD revendique des financements de près de 1000 milliards de FCfa au Cameroun depuis 2006

21-11-2013 - La BAD revendique un portefeuille investissements de 440 milliards de francs Cfa au Cameroun

Published in Gestion publique

«Surliquidité bancaire, épargne et sous-financement du secteur privé : quels mécanismes et nouvelles techniques pour résoudre ce grand paradoxe de l’économie africaine?». C’est le thème de l’édition 2013 du Forum international de la finance en Afrique subsaharienne (FIFAS 2013), organisé par le cabinet FinAfrique.

Cette rencontre entre les opérateurs économiques et les professionnels du secteur de la finance (Banques, compagnies d’assurance et bourses des valeurs mobilières) de l’Afrique sub-saharienne, aura lieu à Douala, la capitale économique du Cameroun, du 20 au 22 novembre 2013.

Selon un communiqué rendu public par les organisateurs, ce forum sera une occasion pour promouvoir des secteurs et opportunités d’investissement en Afrique, valoriser et vulgariser de nouveaux concepts et outils de financement modernes de l’économie dans les pays de la zone Franc, et, enfin, susciter  une réflexion concertée visant à trouver les mécanismes de financements les plus pertinents pour le développement du continent noir.

Published in Finance
Page 3 sur 3
douala-un-incendie-sur-une-ligne-de-sonatrel-plonge-le-centre-administratif-et-d-affaires-dans-le-noir
Depuis les premières heures du 2 mai 2024, le centre administratif et d’affaires de Douala est privé d’électricité. Dans un communiqué publié le même...
financement-de-l-economie-l-encours-de-credit-de-bgfibank-cameroun-augmente-de-17-mais-reste-loin-de-ses-objectifs
L’encours de crédit de BGFIBank Cameroun a atteint 430,4 milliards de FCFA en 2023, selon les données de la Commission bancaire de l’Afrique centrale...
cacao-cafe-le-fodecc-prevoit-d-accorder-une-subvention-de-10-5-milliards-de-fcfa-a-75-231-producteurs-en-2024
Le Fonds de développement des filières cacao et café du Cameroun (Fodecc) prévoit de distribuer 10,5 milliards de FCFA de subvention aux producteurs...
augmentation-des-prix-des-boissons-mbarga-atangana-ouvre-les-discussions-avec-les-acteurs-de-la-filiere
Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a programmé une séance de travail le 16 mai 2024 avec les acteurs de la filière des...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev