logoIC
Yaoundé - 04 mai 2024 -

Le secteur des télécoms a été l’un des premiers sévèrement touché par les effets de la crise anglophone en cours au Cameroun. C’est ce qu’indique une récente étude sur la question, réalisée par le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam).

« L’escalade de la violence qui a suivi à partir du mois d’octobre 2017 a lourdement frappé le secteur avec la destruction quasi systématique des pilonnes et des sites de transmission.», indique le Gicam. Qui ajoute qu’au 31 juillet 2018 et sur un total de 618 sites installés dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, on dénombrait 114 sites (20%) affectés (entièrement ou partiellement détruits). Une première estimation minimale chiffre à peu près à 283,7 millions FCFA, le coût des équipements perdus dans les sites vandalisés.

Plus important encore, la couverture dans ces zones est fortement perturbée car, la plupart des sites encore opérationnels sont désormais inaccessibles, sauf en présence d’une escorte militaire. Les manques à gagner en termes de chiffre d’affaires pour les opérateurs de téléphonie sont estimés à près de 975 millions FCFA par mois.

Plusieurs contrats (entre 5 et 10) ont été rompus entre le constructeurs locataire de pilonnes et les opérateurs de téléphonie (MTN, Orange, Nexttel, Camtel).

Le Gicam relève que, les difficultés de couverture de plusieurs zones en réseaux de télécommunications ont des répercussions néfastes sur plusieurs autres secteurs d’activité. Les petits métiers florissant dans ce secteur et occupant de nombreux jeunes sont particulièrement concernés.

S.A

Published in Télécom

L’ingénieur camerounais Arthur Zang (photo), inventeur du Cardiopad, la première tablette médicale africaine, a signé le 17 septembre 2018 à Yaoundé, la capitale camerounaise, une convention de partenariat avec la Campost, l’entreprise postale publique, en vue de l’exploitation de la Zcard, une carte à puce permettant d’effectuer des paiements grâce à des terminaux électroniques.

Cette convention avec la Campost consacre ainsi le lancement officiel de la Zcard, projet que l’inventeur du Cardiopad peaufine depuis l’année 2016, à travers la Zng Smart Card Factory, l’entreprise créée à cet effet, et grâce à laquelle l’ingénieur camerounais annonçait la création de 150 emplois directs.

Pour le ministère des Postes et Télécommunications, dont le chef de département a présidé la cérémonie du 17 septembre dernier, le partenariat entre l’entreprise postale publique et la Zng Smart Card Factory entre dans le cadre de la mise en œuvre de la prescription présidentielle visant à accompagner les initiatives des jeunes dans le numérique, ainsi que des mesures engagées par le gouvernement, en vue de la modernisation de la poste camerounaise.

BRM   

Lire aussi:

02-06-2016 - Zng Smart Card Factory fabriquera des cartes magnétiques pour Arthur Zang au Cameroun

Published in TIC

La Cameroon Mobile Telecommunications (Camtel), l’opérateur historique des télécoms au Cameroun, compte déployer des succursales au Brésil, Nigeria et en Afrique du Sud. L’annonce a été faite par le directeur général (DG) de Camtel, David Nkoto Emane, au cours d’une interview accordée à la presse à capitaux publics, le 7 septembre dernier.

Cette annonce intervient à la suite du récent déploiement du câble sous-marin à fibre optique (6000 km) baptisé South Atlantic Inter Link (Sail), ainsi que la connexion de l’infrastructure aux deux points d’atterrissement que sont la ville de Fortaleza au Brésil et Kribi, cité balnéaire du Sud du Cameroun.

« Camtel doit pouvoir se situer dans la mouvance du nouveau paradigme du management des télécoms. Nous envisageons aller au-delà de la fourniture des services traditionnels, pour nous positionner fortement comme producteur et fournisseur de solutions digitales.», a déclaré M. Nkoto Emane. Il a ajouté : « Nous sommes en train de revoir le statut, le règlement intérieur et l'organigramme de notre entreprise. Notre projection à l’international nous recommande de déployer des succursales partout où nos câbles sous-marins atterrissent, notamment à Fortaleza au Brésil et Lagos au Nigeria.» Il devrait également avoir une succursale de Camtel en Afrique du Sud, a annoncé le DG.

David Nkoto Emane a rappelé que le câble reliant le Cameroun au Brésil, n'est pas le premier 1er câble sous-marin de Camtel. En 2016, un câble sous-marin a été posé pour relier la ville de Kribi à celle de Lagos, le NCSCS (Nigeria to Cameroon Submarine Cable System), long de 1000 km.

S.A

Published in Télécom
jeudi, 13 septembre 2018 10:10

Kiroo dévoile le Making-of vidéo de Aurion

Le studio Kiro'o Games devenu le porte-parole du gaming issu de l’Afrique Centrale, partage ses 13 années de développement à travers un making-of qui était jusqu’à aujourd’hui exclusif à ses backers lors de la campagne de kickstarter lancé en 2015.

Projet en gestation depuis plusieurs années, le studio a réussi à obtenir une renommée internationale grâce à des efforts continus et une passion accrue dans le domaine du jeu vidéo. Si les développeurs en occident doivent redoubler d’efforts et dépasser leurs limites, ceux de l’Afrique doivent en faire autant, voire même plus.

 Kiro’o en est le parfait exemple : partir de rien pour arriver à se hisser parmi les meilleurs. C’est grâce à la passion du jeu vidéo, matérialisée à travers son premier jeu Aurion, l’héritage des Kori-odan que le studio a pu briser les barrières pour se faire une place à l’échelle internationale.

Découvrez la vidéo du making of ici : https://youtu.be/ledXmq-pSfw

« L’industrie du jeu vidéo est en pleine expansion sur le continent. On voit des jeunes se lancer de plus en plus, donc il faut que nous les aidions en partageant notre expérience. Plus il y aura des jeux africains de qualité, plus le secteur sera porteur pour tout le monde. » Dit Olivier Madiba le fondateur du studio.

Dans tous les cas le studio continue son plan d’expansion annoncé depuis 2016 à travers sa bande dessinée, et un jeu mobile en cours de développement qui sera disponible début 2019.

Pour plus d’informations vous pouvez vous abonnez à la page Facebook, twitter et Instagram du studio.

  20978 games

Published in TIC

En marge du Forum sur la coopération sino-africaine, tenu du 3 au 4 septembre 2018, à Beijing, en Chine, Alamine Ousmane Mey, ministre en charge de l’Economie (MINEPAT), a reçu Cao Jibin, vice-président du groupe Huawei.

Cao Jibin a réaffirmé que Huawei va continuer à apporter au Cameroun son expérience internationale et la meilleure pratique en matière de TIC, en s’alignant sur les objectifs que se fixe le pays dans sa stratégie « Cameroun numérique 2020 ».

Cela passe notamment par la mise en place du Centre national des datas et la généralisation avancée de la solution « Smart City », à travers la construction des réseaux de fibre optique avec l’opérateur historique public, Camtel. Ce qui favorisera le développement du contenu local et l’e-commerce.

Pour sa part, Alamine Ousmane Mey a émis le souhait de voir Huawei renforcer son appui dans la formation des jeunes camerounais, dans l’optique de les aider à améliorer leurs compétences en matière des TIC et profiter pleinement des opportunités qu’apporte le développement du numérique.

A l’issue de la rencontre, le gouvernement camerounais et le géant chinois des télécoms ont signé « l’accord de partenariat stratégique dans le domaine des technologies de l’information et de la communication ».

En vertu de cet accord, Huawei devient le partenaire stratégique « prioritaire » du Cameroun dans le processus de transition numérique, la construction des infrastructures de télécommunications telles que le backbone de transmission par fibre optique, le réseau à large bande nationale de Camtel, l’application intégrale de « Smart City », etc.

S.A

Published in Télécom

Entre 2011 et 2018, période correspondant au mandat présidentiel s’achevant en octobre prochain, le Cameroun a réalisé d’importants investissements locaux, afin d’asseoir les conditions de développement de l’économie numérique. C’est du moins ce que révèle un document bilan publié par le ministère des Postes et Télécoms.

Pour preuve du dynamisme dans l’économie numérique, le Cameroun a, depuis le 4 septembre 2018, permis de connecter, pour la première fois à la fibre optique, le continent africain à l’Amérique du Sud, grâce à l’achèvement du déploiement d’un câble sous-marin long de 6000 km, entre Kribi (Sud du Cameroun) et Fortaleza (Brésil).

Déployée par un consortium formé par l’opérateur public des télécoms au Cameroun, Camtel, et China Unicom, cette infrastructure est le 4ème câble sous-marin à fibre optique à atterrir au Cameroun, après le SAT3, le Wacs et le NCNCS (Nigeria and Cameroon Network Cable System). Un 5ème câble dénommé ACE est en gestation dans le pays, en collaboration avec l’opérateur de téléphonie mobile, Orange Cameroun.

Ces infrastructures, qui servent de base au déroulement du plan stratégique de développement de l’économie numérique « Cameroun Numérique 2020 », adopté par le gouvernement en 2016, contribuent déjà à booster les indicateurs de performances dans le secteur camerounais des télécoms.

A titre d’exemple, le pays disposait déjà, en 2017, d’un linéaire de 12 000 km de fibre optique, avec des bretelles vers les pays voisins, et ambitionne d’atteindre 20 000 à 25 000 km au cours des prochaines années, afin d’effectuer non seulement un maillage du territoire, mais aussi d’être connecté aux autres pays de l’Afrique centrale.

« Entre 2010 et 2015, 10 milliards FCFA ont été investis pour la construction des boucles urbaines de Douala (50,131km), Yaoundé (67,681 km), Buea (29,186 km), Limbe (35,20 km) et Maroua (39,423 km) », souligne le document bilan du ministère des Postes et Télécoms. Dans le même temps, apprend-on, « l’Etat a entrepris de construire, depuis 2014, deux points d’échange Internet au Cameroun, dont l’un à Douala et l’autre à Yaoundé ».

Ces investissements réalisés dans le pays ont également rendu possible le déploiement de la technologie 3G dès 2014, à la faveur de la concession accordée (en 2012) pour 20 milliards FCFA au 3ème opérateur de la téléphonie mobile (Viettel).

La technologie 4G, elle, est déployée depuis 2015, suite au renouvellement des concessions des opérateurs MTN et Orange Cameroun, intervenu en mars 2015, contre un ticket d’entrée de 150 milliards FCFA, dont la moitié pour chaque opérateur.

Fort de ces mutations, révèle le ministère des Postes et Télécoms, le Cameroun revendique un taux de pénétration de la téléphonie mobile de 83% (2016), un dynamisme de plus en plus visible sur le segment du e-commerce, une progression fulgurante du taux de pénétration d'Internet, au point où il a été listé par Internet Live Stats, parmi les trois pays africains (avec le Mali et le Lesotho) ayant connu la plus forte progression de l’accès à Internet en 2016.

Toutes choses rendues possibles grâce à l’accroissement de la bande Internet qui, entre 2006 et 2016, est officiellement passée de 159 à 32 500 Mbits, pour la bande internationale, et de 132 à 40 000 Mbits pour la bande nationale.

Brice R. Mbodiam

Published in Télécom

La ministre camerounaise des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng (photo), a publié ce 10 août 2018, un communiqué démentant l’existence d’un projet gouvernemental visant à suspendre le service internet dans le pays, du 7 au 9 octobre 2018, période correspondant à la tenue de l’élection présidentielle au Cameroun.

« Il circule sur les réseaux sociaux des propos attribués à Madame le ministre des Postes et Télécommunications, annonçant une prétendue coupure d’internet sur toute l’étendue du territoire national, du 7 au 9 octobre 2018. Mme le ministre tient à dire qu’il s’agit de grossières manipulations et d’un fake news », écrit la Minpostel.

Ce membre du gouvernement « dément » ensuite « formellement l’existence d’un tel projet et condamne avec la plus grande vigueur de telles manœuvres, dont le but est de jeter l’anathème sur les autorités camerounaises ».

BRM

Published in TIC

La société chinoise Huawei Marine Networks a officiellement annoncé, le 5 septembre 2018, qu’elle a achevé 24 heures plus tôt, les travaux de déploiement du câble sous-marin à fibre optique baptisé South Atlantic Inter Link (SAIL), ainsi que la connexion de l’infrastructure aux deux points d’atterrissement que sont la ville de Fortaleza au Brésil et Kribi, cité balnéaire du Sud du Cameroun.

Long de 6 000 km, ce câble est le tout premier à relier le continent africain à l’Amérique du Sud. « Le système de câble SAIL répond à la demande de trafic des marchés émergents, et ouvre également un nouveau chemin entre l'Afrique et l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Amérique du Sud.», précise Huawei Marine dans son communiqué. 

Pour rappel, c’est en 2016 qu’ont été lancés les travaux de déploiement de ce câble sous-marin, projet porté par un consortium formé par l’opérateur historique des télécoms au Cameroun, Camtel et la société China Unicom. Coût global de l’investissement : 280 milliards de francs Cfa.

SAIL devient ainsi le 4ème câble sous-marin à fibre optique à atterrir au Cameroun, après le SAT3, le Wacs et le NCNCS (Nigeria and Cameroon Network Cable System). Un 5ème câble, dénommé ACE est en gestation dans le pays, en collaboration avec l’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

21-12-2016- La société française Nexans fournira le câble sous-marin de 6000 Km à déployer entre le Cameroun et le Brésil

Published in Télécom

Arrivé à la tête de MTN Cameroun en février 2018, Saim Yaksan devrait être remplacé au poste de directeur général de cette entreprise de téléphonie mobile dans les tout prochains jours, par un certain Hendrik Kasteel (photo), de nationalité néerlandaise, apprend-on de sources variées au sein de l’entreprise.

Cette 2ème mutation à la tête de MTN Cameroun, à sept mois d’intervalle, révèle la situation au moins délicate dans laquelle se trouve actuellement la filiale locale du groupe télécoms sud-africain, MTN International. En effet, selon les états financiers officiels du groupe au premier semestre 2018, MTN Cameroun a, après près de deux décennies de leadership incontesté, perdu sa place de numéro un sur le marché camerounais du mobile (en termes de revenus), au profit de son concurrent, Orange Cameroun.

Un déclin débuté depuis l’arrivée d’un 3ème opérateur sur le marché camerounais en 2014, situation qui a vu la base clientèle de MTN Cameroun, passer de 10 millions d’abonnés à seulement 6,6 millions de clients sur une période de 5 ans.

Cette désaffection subite des abonnés au mobile pour le réseau MTN au Cameroun, est d’autant plus explicable que, souligne le groupe dans ses états financiers à fin juin 2018, MTN Cameroun apparaît désormais au 2ème rang sur l’indice NPS (Net Promoter Score), qui mesure la propension d'un client à recommander aux autres entités une organisation, une entreprise, un produit ou un service donné. En d’autres termes, depuis juin 2018, MTN n’est plus l’opérateur mobile le plus recommandé au Cameroun.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

13-08-2018 - Les performances de MTN Cameroun en déclin au 1er semestre 2018, plombées par la perte de 500 000 abonnés en six mois

13-08-2018 - Au niveau des revenus, Orange Cameroun surpasse MTN Cameroun, au premier semestre 2018

24-08-2018 - Après 4 ans d’activités, Nexttel, le 3ème opérateur de mobile au Cameroun, tutoie le nombre d’abonnés d’Orange et de MTN

Published in Télécom

La connexion à l’Internet semble être devenue une priorité pour les entreprises camerounaises. En effet, selon une étude que vient de publier l’Institut national de la statistique (INS), neuf entreprises sur 10, soit exactement 92,3% de l’échantillon interrogé, disposent d’une connexion à l’Internet.

Mieux, cette réalité offre à ces entreprises la possibilité de construire des sites web et des applications numériques, qui sont autant de nouveaux canaux pour recevoir leurs commandes, contribuant ainsi à booster leur chiffre d’affaires.

«Le chiffre d’affaires hors taxes généré par des commandes reçues via un site web ou une application représente 14,4% du chiffre d’affaires global» des entreprises enquêtées, révèle l’INS.

Au demeurant, bien qu’elles bénéficient des avantages qu’offrent les sites web dans la relation avec leur clientèle, les entreprises, elles, préfèrent encore utiliser les canaux traditionnels dans leurs relations commerciales avec les fournisseurs. Ceci dans la mesure où, souligne l’INS, «moins d’une entreprise sur cinq (16,5%) déclare avoir passé en 2016 des commandes des biens ou des services via un site web».

Published in TIC
douala-un-incendie-sur-une-ligne-de-sonatrel-plonge-le-centre-administratif-et-d-affaires-dans-le-noir
Depuis les premières heures du 2 mai 2024, le centre administratif et d’affaires de Douala est privé d’électricité. Dans un communiqué publié le même...
financement-de-l-economie-l-encours-de-credit-de-bgfibank-cameroun-augmente-de-17-mais-reste-loin-de-ses-objectifs
L’encours de crédit de BGFIBank Cameroun a atteint 430,4 milliards de FCFA en 2023, selon les données de la Commission bancaire de l’Afrique centrale...
cacao-cafe-le-fodecc-prevoit-d-accorder-une-subvention-de-10-5-milliards-de-fcfa-a-75-231-producteurs-en-2024
Le Fonds de développement des filières cacao et café du Cameroun (Fodecc) prévoit de distribuer 10,5 milliards de FCFA de subvention aux producteurs...
augmentation-des-prix-des-boissons-mbarga-atangana-ouvre-les-discussions-avec-les-acteurs-de-la-filiere
Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a programmé une séance de travail le 16 mai 2024 avec les acteurs de la filière des...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev