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Yaoundé - 04 mai 2024 -

« De nos échanges avec les opérateurs, il ressort que la dégradation des communications est liée aux travaux de génie civil qui causent des incidents sur la fibre optique, à partir de laquelle les opérateurs sont interconnectés ». C’est ainsi que Philémon Zo’o Zame, le directeur général de l’Agence de régulation des télécoms (ART) justifie les nouvelles perturbations observées sur les réseaux de téléphonie mobile, ces derniers jours.

En effet, les interruptions intempestives de certains services (appels téléphoniques, connexion à internet ou accès au service Mobile Money) sont devenues le lot quotidien de nombreux abonnés à la téléphonie mobile au Cameroun. A cause principalement des interruptions répétées de la fibre optique lors des grands travaux en cours dans le secteur du BTP. 

Ce phénomène est si récurrent que le DG de l’ART recommande fortement le renforcement des équipes de maintenance de la fibre optique par l’opérateur en charge de sa gestion, mais envisage davantage de prescrire, sur le long terme, le déploiement de la fibre optique en aérien, en vue « de la protéger de l’action humaine », annonce-t-il dans le Quotidien gouvernemental.

BRM 

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Published in Télécom

Le directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications, Philémon Zo’o Zame (photo), a procédé du 4 au 5 décembre à des concertations avec les opérateurs concessionnaires du réseau mobile au Cameroun : Orange, MTN, Nexttel et Camtel.

En vue du renforcement du dispositif de régulation pour l’année 2019, le DG de l’ART a prescrit « des réflexions plus approfondies et d’envisager des contacts avec la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) et la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) pour ce qui est de l’interopérabilité (compatibilité entre réseaux) du Mobile Money ».

Cette prescription du DG de l’ART fait suite à une réflexion du ministère des Postes et Télécommunications qui distingue deux principaux types d’interopérabilité en matière de transfert électronique. A savoir l’interopérabilité entre les systèmes de paiement des Mobile Network Operators (MNO) et les banques, et l’interopérabilité entre les systèmes de paiement des différents MNO.

Pour l’heure, seuls les groupes MTN et Orange ont créé Mowali, une entreprise commune destinée à permettre l’interopérabilité des services Mobile Money des deux opérateurs. Grâce à ce partenariat, les abonnés au Mobile Money pourront bientôt effectuer des transactions en temps réel, quel que soit l’opérateur.

S.A

Published in Finance

La société de microfinance Vision Finance, en cours de lancement au Cameroun, a choisi de s’attacher les services de la société française Sopra Banking Software, en vue de la mise en place de son système d’information standardisé, a-t-on appris de bonnes sources.

«Plus de 20 établissements de microfinance et microcrédit font aujourd'hui confiance à Sopra Banking Software, éditeur de référence dans ce secteur, et leader sur le continent africain, avec plus de 200 clients.», souligne la société française d’informatique.

Au Cameroun, l’expertise de cette entreprise française avait déjà été sollicitée en 2016 par la BICEC, filiale locale du groupe bancaire français BPCE, en cours de cession au Marocain Banque centrale populaire (BCP). 

BRM

Published in Banque

Adialea, entreprise de joint-venture constituée par Cfao et l’opérateur de la grande distribution, Carrefour, a annoncé le 26 novembre 2018 la signature d’une convention de partenariat avec Jumia, le leader du e-commerce en Afrique, afin d’assurer la distribution en ligne de ses produits au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. 

« Les produits de marque Carrefour sont très appréciés par les consommateurs dans nos différents points de vente Carrefour ou Carrefour Market à Abidjan et à Douala. Aujourd’hui, nous sommes heureux de proposer un nouveau canal de distribution à nos clients et de profiter de l’essor du e-commerce en Afrique.», a commenté Jean-Christophe Brindeau, directeur général de Cfao Retail.  

Selon les parties, la distribution des produits Carrefour grâce à la plateforme Jumia, débutera au cours de l’année 2019, apprend-on dans un communiqué officiel.

Pour l’heure, Carrefour dispose d’une seule enseigne à Douala, la capitale économique camerounaise, et ambitionne d’ouvrir un second espace dans la capitale du pays.

BRM  

Published in Commerce

Le 22 novembre 2018 à Paris, apprend-on officiellement, les groupes de télécoms MTN et Orange ont créé Mowali, une entreprise commune destinée à permettre l’interopérabilité des services Mobile Money des deux opérateurs. 

En clair, grâce à ce partenariat, les abonnés au Mobile Money pourront bientôt effectuer des transactions en temps réel, quel que soit l’opérateur.

«Mowali bénéficiera immédiatement des bases clients Mobile Money de MTN et d’Orange, soit plus de 100 millions de comptes sur 22 des 46 marchés de l’Afrique sub-saharienne.», dont celui du Cameroun, sur lequel le service Mobile Money est présenté par le groupe Orange comme un véritable relais de croissance pour sa filiale locale. 

Ce partenariat visant à développer le Mobile Money, laquelle collaboration pourrait d’ailleurs induire une réduction des coûts actuels de ce service au Cameroun, survient au moment où un autre opérateur prépare son arrivée sur ce marché. 

En effet, il y a quelques mois, la Banque centrale des six Etats de la Cemac a autorisé l’opérateur de mobile Nexttel, à lancer son service Mobile Money baptisé Nexttel Possa, en partenariat avec la filiale camerounaise du groupe bancaire nigérian UBA.

«L’interopérabilité des paiements mobiles pour soutenir l’inclusion financière a été l’obstacle le plus difficile à surmonter pour le secteur des services financiers. Avec Mowali, Orange et MTN fournissent une solution qui leur permettra, à eux-mêmes ainsi qu’à d’autres sociétés, d’étendre plus rapidement les services financiers numériques à travers l’Afrique, et ce pour tous, y compris les populations défavorisées.», déclare Kosta Peric, directeur adjoint des services financiers pour les populations défavorisées à la Fondation Bill & Melinda Gates. 

Brice R. Mbodiam  

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05-06-2018 - Cameroun : les frais des examens officiels dans l’Enseignement secondaire seront payés par mobile money dès 2019

23-03-2018 - Nexttel Possa est le service de mobile money que s’apprête à lancer l’opérateur télécoms Viettel, en partenariat avec UBA Cameroun

02-08-2017 - En pleine expansion, le service Mobile Money décuple les appétits de MTN et d’Orange au Cameroun

Published in Télécom

Le ministre camerounais de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet, vient d’opposer une fin de non-recevoir à la « validation des contrats de travail des employés de nationalité vietnamienne de la société Viettel Cameroun », entreprise de téléphonie mobile opérant sous le nom Nexttel.

Dans une correspondance datée du 13 novembre 2018, adressée au directeur général de la société, il souligne qu’il ne lui est pas « paru opportun d’accorder le visa » sollicité, par le biais d’une requête à lui adressée en octobre 2018.

C’est que, explique Zacharie Perevet, certains des employés concernés par la validation de leurs contrats de travail « sont détenteurs de visas temporaires », et la réglementation camerounaise stipule « qu’est rejeté de plein droit tout contrat de travail d’étranger résidant au Cameroun, sous le couvert d’un visa temporaire ou touristique ».

Aussi, le ministre de l’Emploi suggère-t-il au top management de Nexttel, de « cesser toute relation professionnelle avec les intéressés, au cas où ils auraient déjà commencé à exercer leurs fonctions ».

Sur une liste de 23 employés, annexée à la correspondance, l’on retrouve les noms du directeur général de Nexttel, Nguyen Duc Quang, et du directeur général adjoint technique, Doan Thanh Binh, dont les contrats de travail ont respectivement expiré le 15 octobre 2017 et le 12 janvier 2013, précise-t-on dans le document. Les 21 autres employés de cette liste sont détenteurs de visas temporaires, souligne le ministre Perevet.

Le 16 novembre 2018, dans une nouvelle lettre adressée, non plus au directeur général en situation irrégulière, mais plutôt au PCA de Nexttel, le ministre informe que « compte tenu, d’une part, de la présence des travailleurs vietnamiens en situation irrégulière […], et d’autre part, du fait que le personnel camerounais en 5 ans a déjà acquis l’expérience nécessaire pour occuper les postes jadis attribués aux expatriés, des mesures seront prises afin que les contrats arrivés à échéance ne soient pas renouvelés ».

Zacharie Perevet joint cette fois-ci à sa correspondance une liste de 34 noms, parmi lesquels ceux de 27 employés dont les contrats ont expiré depuis 2013 dans le pire des cas, et depuis 2016 dans le meilleur. Sur la même liste, sept employés sont détenteurs de contrats qui « n’ont jamais été déposés » auprès des autorités camerounaises compétentes, mais « travaillent depuis près d’un an », précise-t-il.

En 2014, apprend-on de sources autorisées, la situation des employés vietnamiens du 3ème opérateur de mobile au Cameroun, en situation irrégulière, avait déjà fait l’objet d’une réunion à la Primature. Au cours de cette rencontre, il avait été dûment rappelé aux dirigeants de cette entreprise, la nécessité de respecter la réglementation camerounaise s’appliquant aux étrangers, en matière d’emplois rémunérés.

La sortie du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle survient dans un contexte marqué par le durcissement de la bataille pour le contrôle de cette entreprise, qui oppose les deux principaux actionnaires de Nexttel. Il s’agit de Viettel Global - groupe de télécommunications affilié au ministère vietnamien de la Défense, qui contrôle 70% du capital de Nexttel (devenue l’entité la plus performante de ce groupe vietnamien en Afrique, au premier semestre 2016) - et Bestinver, entreprise contrôlée par le milliardaire camerounais Baba Danpullo, lequel détient 30% du capital.

Brice R. Mbodiam

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05-10-2018 - Cameroun : bataille des actionnaires pour le contrôle de Nexttel, filiale la plus performante du Vietnamien Viettel en Afrique

Published in Télécom

Au sortir d’une enquête réalisée dans trois pays africains, le cabinet Nielsen révèle que 1,3 million de foyers, représentant 38% des foyers équipés de téléviseurs au Cameroun, reçoivent la télévision via le satellite. La même enquête révèle que 0,9 million de foyers au Cameroun ont été identifiés comme ayant des téléviseurs compatibles avec la HD.

Le Cameroun pointe cependant loin derrière le Nigeria (41% des foyers) et la Côte d’Ivoire (68%), deux pays de l’Afrique de l’Ouest dans lesquels la réception de la télévision par satellite est plus ancrée dans les habitudes de consommation des ménages.

Au demeurant, dans ces trois pays, rapporte Nielsen, le marché de la télévision par satellite est dominé par Eutelsat, un opérateur de renommée mondiale, qui revendique la diffusion de plus de 6 900 chaînes, opérées par les plus grands groupes de télévision, et touchant une audience d’un milliard de téléspectateurs. 

BRM

Published in Consommation

Si les instances parlementaires n’amendent pas le projet de Loi de finances 2019 soumis par le gouvernement, depuis le 16 novembre, il est fort probable que des taxes soient appliquées à certains logiciels, l’année prochaine.

« Le téléchargement pour les téléphones ainsi que les tablettes électroniques ou numériques, des applications informatiques produites hors du territoire douanier, destinées à leur propre fonctionnement ou exploitation, sont soumis au paiement des droits et taxes au taux unique forfaitaire de 200 FCFA par application », peut-on lire dans le projet de texte que le gouvernement a soumis aux parlementaires.

Toujours, selon ce texte, ce prélèvement effectué au terme du téléchargement de l’application sera reversé mensuellement par l’opérateur de téléphonie concerné au service des douanes compétent.

Les applications téléchargées dans le cadre des franchises prévues par l’article 276 du code des douanes Cemac et ses textes d’application ne sont pas soumises à ce prélèvement. Ces franchises concernent, entre autres, les envois exceptionnels dépourvus de tout caractère commercial, les matériels et produits fournis gratuitement aux Etats membres par les Etats étrangers ou des organismes internationaux, etc.

S.A

Published in TIC

La Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale spécialisée dans le financement du secteur privé, a annoncé avoir signé ce 21 novembre 2018 à Douala, la capitale économique camerounaise, un accord d'une valeur de 1,6 million de dollars (près d’un milliard FCFA) avec le groupe Atlantic Financial Afrique centrale et de l'Est (AFG C&EA), afin d’accroître l’accès aux services financiers numériques pour les personnes à faibles revenus, les petits entrepreneurs et les populations rurales au Cameroun.

«L’accès au crédit formel peut être un catalyseur pour un petit entrepreneur ou un petit exploitant agricole, et le développement de l'inclusion financière est une composante essentielle de la croissance économique inclusive. Les services financiers numériques sont de plus en plus disponibles au Cameroun, mais il faut en faire davantage pour développer l'inclusion financière.», a déclaré Mehita Sylla, représentante de la SFI au Cameroun.

Concrètement, grâce à ce projet de conseil étendu sur une période de 3 ans, la SFI aidera la société Digital Business Solution (DBS), la branche numérique d'AFG C&EA, à développer un large réseau de services bancaires par agents, et à lancer des produits d'épargne, de prêt et d'assurance numériques. 

A la faveur de ce partenariat, soutient la SFI, AFG C&EA, qui mène ses activités de services bancaires et financiers au Cameroun à travers ses deux filiales que sont Banque Atlantique et Atlantique assurances, «deviendra un prestataire de services financiers numériques intégrés de premier plan». 

« L'initiative appuiera les entrepreneurs émergents et contribuera à favoriser la croissance économique durable et inclusive nécessaire, pour relever les défis d'aujourd'hui et garantir l'avenir des générations suivantes. Elle ouvrira la voie à des développements similaires pour le groupe Atlantique sur d'autres marchés africains…», a confié Koné Dossongui (photo), président du Conseil d’administration du groupe Atlantique.

Brice R. Mbodiam

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Published in TIC

L’effectif du personnel employé directement par les opérateurs de communication électronique au Cameroun en 2017, est de 6 725 personnes.

Selon l’Agence de régulation des télécommunications (ART) qui publie ces données, l’effectif connait une hausse de 6,29% par rapport à son niveau enregistré au cours de l’année 2016.

Chez les opérateurs concessionnaires de téléphonie fixe et mobile, l’entreprise publique Camtel est le plus gros employeur avec 3 271 personnes. Il est suivi de Viettel Cameroun (975 employés), MTN Cameroon (712 employés) et Orange Cameroun (599 employés). Ce qui fait un total de 5 557 emplois dans ce compartiment.

Les emplois recensés au niveau des fournisseurs d’accès à Internet (FAI) sont estimés à 580. Dans ce secteur, l’opérateur Swedcom Ltd est le plus gros employeur avec 192 personnes, suivi de Yoomee (134 employés), Creolink (93 employés) et Matrix (68 employés).

Les fournisseurs de service à valeur ajoutée, eux, ont généré 588 emplois.

Malgré les pertes occasionnées par la cessation d’activités de l’opérateur Northwave (Vodafone), indique l’ART, le segment des titulaires de licence (1ère catégorie), connaît la plus forte augmentation puisque son effectif progresse de 13,28% en 2017.

Le nombre d’emplois indirects recensés dans le secteur est estimé en 2017, à plus de 300 000. Il s’agit principalement des réseaux de distribution des produits des différents opérateurs concessionnaires, mais aussi de l’ensemble des prestataires de services et autres installateurs en contrat avec les opérateurs, dans le cadre de la fourniture du service de communication électronique au consommateur final.

Sylvain Andzongo

Published in Télécom
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