(Investir au Cameroun) - Suite à l’habilitation délivrée le 2 février dernier par le président de la République, le ministre en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, a signé avec la Banque mondiale, le 20 juin à Yaoundé, un accord de crédit de 16,6 milliards FCFA. C’est un financement additionnel dédié au Projet de renforcement des capacités du secteur des mines (Precasem).
Selon Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale au Cameroun, l’objectif dudit projet reste le même que celui du Precasem originel : « améliorer la transparence et l’efficacité dans la gestion du secteur des mines, ainsi que les cadres de gouvernance pour un développement durable dans le secteur ».
Alamine Ousmane Mey, pour sa part, a expliqué que la nouvelle phase du projet permettra spécifiquement de poursuivre la mise en œuvre des activités devant concourir à la collecte, au traitement, au stockage et à la diffusion des informations du sous-sol. Ceci afin de mieux gérer le potentiel minier, notamment dans les régions de l’Ouest, du Nord-Ouest, du Sud et de l’Est qui n’ont pas encore fait l’objet d’exploration minière.
Par ailleurs, il s’agira d’accompagner la mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire propice. Sans oublier d’apporter un soutien au processus de déconcentration des services du cadastre minier.
Toujours selon le ministre de l’Economie, les résultats obtenus au cours de la première phase du Precasem, incluent, au plan législatif, l’élaboration du code minier adopté en 2016, par le parlement.
S’agissant des aspects liés à la maîtrise du potentiel minier camerounais, il a souligné que les informations relatives aux types de ressources minières disponibles sont désormais accessibles. A cet effet, il existe au niveau du cadastre, un système d’information minier et géologique.
En ce qui concerne le renforcement des capacités, les acteurs ont été formés dans des domaines comme celui de la négociation des contrats.
Les données fournies par la Banque mondiale indiquent que ce nouveau financement de 16,6 milliards FCFA, pour un total supérieur à 50 millions de dollars (près de 28,4 milliards FCFA), et la prolongation du délai de clôture jusqu’au 1er décembre 2021, doivent permettre au Cameroun de continuer et d’étendre le programme de géologie ainsi que le programme de renforcement institutionnel.
S.A