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Yaoundé - 26 avril 2024 -
Politique

Présidentielle 2018 au Cameroun : le Conseil constitutionnel rejette 16 recours dans le contentieux postélectoral

Présidentielle 2018 au Cameroun : le Conseil constitutionnel rejette 16 recours dans le contentieux postélectoral

(Investir au Cameroun) - Le contentieux postélectoral du scrutin présidentiel du 7 octobre 2018, au Cameroun, a démarré au Conseil constitutionnel, le 16 octobre, et se poursuit ce 17 octobre. Au terme de la première journée d’audience, l’institution judiciaire a examiné 16 recours. 14 de ces recours provenaient d’un certain Bertin Kisob. Candidat recalé à la présidentielle et actuellement détenu à la prison centrale de Yaoundé.

M. Kisob a principalement saisi le Conseil constitutionnel pour invalider les résultats obtenus par Paul Biya, président de la République, candidat à sa propre succession, et la suspension d’activités pour 25 ans du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti qui a investi M. Biya dans le cadre de la présidentielle. Le motif étant que le RDPC utilise les moyens d’Etat pour fonctionner. Ces recours ont été rejetés pour « défaut de qualité» du requérant.

Le même sort a été réservé au recours de Gabanmidahna Rigobert Aminou qui demandait l’annulation et la reprogrammation de l’élection présidentielle. Dans la même veine, les avocats du candidat à la présidentielle, Cabral Libii, ont plaidé pour l’annulation du scrutin du 7 octobre pour des motifs de fraudes. Le recours a été jugé « irrecevable » parce qu’ayant été déposé 73h après la date de clôture du scrutin, au lieu de 72h comme le prévoit la loi.

Bien avant ces 15 recours, le Conseil constitutionnel a rejeté la demande du parti du candidat Maurice Kamto, investi par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), qui exigeait la récusation des membres du Conseil qui avait au préalable validé sa candidature lors de l’élection. Motif : « défaut de qualité ».

Néanmoins, un autre recours du MRC jugé recevable fait l'objet de débats au sujet de l'annulation partielle de la présidentielle dans sept régions sur dix du Cameroun. D'ores et déjà, le conseiller rapporteur du Conseil constitutionnel a sollicité un rejet pour « absence de moyens fondés ».

Le Conseil constitutionnel, après avoir vidé le contentieux postélectoral, est tenu de proclamer les résultats de l'élection, selon la loi, au plus tard quinze jours après la clôture du scrutin présidentiel. Nous serons alors autour du 22 octobre 2018. Aucun recours ne sera plus possible.

S.A

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