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Yaoundé - 06 mai 2024 -

La Cameroon Railways (Camrail), entreprise du groupe Bolloré Africa Logistics, concessionnaire du chemin de fer camerounais, vient de réceptionner un lot de 30 voitures voyageurs construites par la société chinoise Csr Nanjing Pulszen, suivant un contrat de marché signé le 23 juin 2011 à Yaoundé.

Cette première livraison arrivée par vagues de 10 voitures, et qui sera mise en service «au premier trimestre 2014», apprend-on du département de la communication de Camrail, sera suivie «dans les prochaines semaines» par une nouvelle vague de 10 voitures voyageurs ; ce qui permettra de boucler la commande de 40 voitures passée à Csr Nanjing Pulszen en 2011, pour un montant total de 11,7 milliards de francs Cfa.

Ces investissements, souligne-t-on à Camrail, font partie des engagements pris par l’Etat du Cameroun et cette entreprise de chemin de fer dans le cadre de «l’avenant N°2 à la convention de concession des chemins de fer du Cameroun, qui prévoit sur la période 2009-2020, des investissements de 230 milliards de FCfa dont 158 milliards financés par Camrail».

En marge de la réception des voitures voyageurs à Douala, le staff de Camrail, conduit par Hamadou Sali, le PCA, et Quentin Gérard, le Dg de Camrail, a procédé à l’inauguration du pont piéton de la gare de Bessengue, d’un montant de 227 millions de francs Cfa, et qui permet aux populations de traverser la voie ferrée en aérien.

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Le ministre camerounais des Transports, Robert Nkili, et Hamadou Sali, le président du Conseil d’administration (Pca) de la Cameroon Railways (Camrail), concessionnaire du chemin de fer camerounais, ont procédé le samedi 31 août 2013 à Belabo, dans la région de l’Est, à l’inauguration de la Carrière d’Ebaka, financée par Camrail, pour un montant total de 2,4 milliards de francs Cfa.

«Cette carrière pour laquelle on peut a priori poser la question de sa corrélation au Chemin de fer, est un instrument qui va participer de manière significative à la mutation technologique de notre ligne de chemin de fer », a déclaré le PCA de Camrail, avant d’ajouter : «Il s’agit en effet d’arrimer notre chemin de fer au standard international au moyen de l’utilisation  du rail de 54 kg en lieu et place du rail de 36 kg, de l’utilisation  de la traverse en béton armé en lieu et place de la traverse bois et/ou métallique utilisée sur notre réseau, du changement du système d’attache du rail sur la voie, de la production de ballast de qualité».

A partir de cette carrière dont le potentiel d’exploitation est estimé à 1,8 million de tonnes, a précisé le PCA de Camrail, cette entreprise du groupe Bolloré Africa Logistics, «ambitionne de fabriquer 290.000 traverses bi-blocs et de produire 245.000 mètres cubes de Ballast, destinés à la rénovation de 175 km de voie entre Batchenga et Ka’a», dont le lancement officiel des travaux avait eu lieu le 29 août 2013 dans la localité de Batschenga, non loin de la capitale camerounaise.

S’étirant sur 1250 hectares, la carrière d’Ebaka qui dispose de l’une des roches les plus prisées de l’Afrique centrale, selon Camrail, emploie 72 agents permanents dont 77% ont été embauchés localement, a révélé le Pca de Camrail, qui a par ailleurs indiqué qu’ «au sujet des engagements financiers au plan local», la mise en place de la carrière d’Ebaka a induit des investissements de plus de 100 millions de francs Cfa depuis 2010, en termes d’achat direct au profit des fournisseurs locaux.

BRM

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Le ministre camerounais des Transports, Robert Nkili, préside le 30 août 2013 dans la localité de Batschenga, à une heure de route de la capitale Yaoundé, la cérémonie de pose de la première traverse en béton armé bi-blocs. Cette cérémonie organisée par Camrail, entreprise du groupe Bolloré Africa Logistics, concessionnaire du chemin de fer au Cameroun, va donner le coup d’envoi d’une mutation technologique sur le rail camerounais. Il s’agit du passage de l’utilisation des traverses en bois, puis métallique, à l’usage des traverses en béton armé bi-blocs. Ces dernières, apprend-on, ont une durée de vie de 30 à 40 ans, contre 15 ans pour les anciennes.

Mais à côté de cette mutation technologique, cette pose de la première traverse en béton armé consacre aussi le lancement officiel de l’opération de réhabilitation de 175 km de voie ferrée au Cameroun, entre les localités de Batschenga (région du Centre) et de Ka’a (dans la région de l’Est), le tout pour un coût total de 9 milliards de francs Cfa, apprend-on de sources autorisées.

La société Camrail, qui sera représentée à cette cérémonie par son Président du conseil d’administration, Hamadou Sali, aux côtés de qui l’on verra Christophe Pujalte, le directeur régional Golfe de Guinée du groupe Bolloré Africa Logistics, a confié ces travaux de réhabilitation à deux entreprises.

Il s’agit de la société camerounaise du BTP Buns, et de l’entreprise China railways Engineering (Crec). Les contrats de marché ont été signés le 19 avril dernier dans la capitale camerounaise.

BRM

 

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Avec une enveloppe de 50 milliards F CFA, le groupe Bolloré compte ainsi investir entre 2012 et 2013 dans plusieurs projets de développement au pays, dont le train rapide entre Yaoundé et Douala et les énergies renouvelables.

Au cours de la communication donnée sur les antennes de l’office national de radio et télé, le capitaine d’industrie français a indiqué que le groupe qu’il dirige entend investir 50 milliards FCFA cette année et l’année prochaine au Cameroun dans la partie logistique. A l’évidence, ces investissements seront affectés au développement du port en eau profonde de Kribi. Surtout, souligne Vincent Bolloré, «nous avons le développement de CAMRAIL». Cette entreprise qui relève du portefeuille du groupe est le concessionnaire, depuis juillet 1999, du chemin de fer camerounais.

«Nous avons aussi des projets dans le chemin de fer qui consistent à la fois à prolonger le chemin de fer vers d’autres pays et à permettre ainsi d’aller récupérer les voyageurs et les produits pour les transporter via le Cameroun», poursuit-il. Mais le projet qu’il tient le plus à cœur est certainement celui «du train rapide entre Douala et Yaoundé, avec des autorails qui pourraient mettre trois heures». Bien évidemment, derrière ce projet, on devrait voir en filigrane l’avènement du train à grande vitesse (TGV) qui «permettrait de désengorger les routes, d’avoir moins d’embouteillages».

Autre projet évoqué : les énergies renouvelables et notamment le photovoltaïque dans 16-18 mois. Le groupe Bolloré est réputé pour la diversification de ses activités. En plus de ses développements dans la logistique et les transports, le groupe voudrait bien lancer, à ses frais bien sûr, «un projet au Cameroun avec une ferme photovoltaïque, des batteries et puis des maisons qui seraient ainsi alimentées sans avoir besoin d’énergie fossile».

Ce sont-là, aux yeux de Vincent Bolloré, autant de projets de développement et les projets d’emploi dans un pays qu’il «aime particulièrement» pour sa stabilité politique et la compétence et la qualité exceptionnelles de ses ressources humaines. Toutes choses qui expliquent pourquoi le groupe Bolloré est présent au Cameroun depuis des dizaines d’années et entend renforcer sa présence. Un pays où le groupe emploie près de 7 000 personnels en ce moment. Un chiffre qui, à en croire Vincent Bolloré, va passer à 10 000 personnes dans les cinq prochaines années par le biais de la création d’activités nouvelles.

GCM

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